TRUMP a osé le lâche ASSASSINAT d’un grand résistant vainqueur de Daesh et d’Al-Qaida au Proche-Orient

par SEPH
samedi 4 janvier 2020

Aujourd'hui, tôt dans la matinée du 3 janvier 2020, un drone ou un hélicoptère américain a assassiné le général de division Qassim SOLEIMANI, commandant de la force iranienne Quds (Jérusalem), alors qu’il quittait l’aéroport de Bagdad où il venait d’arriver.

Soleimani était arrivé à Bagdad par un vol normal depuis Beyrouth. Il n’a pas voyagé en secret. Il a été récupéré à l’aéroport par Abu Mahdi al-Muhandes, commandant adjoint de al-Hashd al-Shaabi, une force de sécurité irakienne officielle placée sous le commandement du Premier ministre irakien. Les deux voitures dans lesquelles ils ont voyagé ont été pulvérisées lors de l’attaque américaine.

Par cette infamie les USA ont déclaré la guerre à l’Iran et à l’Irak.

 

Il ne suffit donc pas aux USA de mettre en place des embargos qui entraînent des milliers de morts parmi la population civile (Iran, Syrie, Corée du Nord, Cuba, Vénézuela, Irak,...), de bombarder les forces syriennes et irakiennes qui combattent directement Daesh et Al-Qaida, il faut que Trump assassine un grand dirigeant iranien, futur probable président de la République Islamique d'Iran, à l'instar d'un vulgaire Obama qui avait commis plusieurs assassinats par drone. Il poursuit ainsi la politique criminelle de son prédécesseur (*).

En Iran, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues pour crier leur douleur et « à mort les USA ». Par ailleurs, au terme d'une réunion de plusieurs heures à laquelle a assisté le Leader de la Révolution islamique et commandant en chef des forces armées iraniennes, le conseil suprême de la sécurité nationale a émis un communiqué où il affirme que "la responsabilité" des conséquences de l'assassinat du général de corps de l'armée, Qassem Soleimani revient droit aux États-Unis".

En Irak, la tension est d'autant plus vive qu'à l'assassinat de Qassem Soleimani s'est ajouté celui d'un commandant de l'armée irakienne. Le Premier ministre irakien Abdel Mahdi a donc appelé à une réunion d’urgence du Parlement pour demander le retrait de toutes les troupes américaines :

« L’assassinat ciblé d’un commandant irakien est une violation de l’accord. Cela peut déclencher une guerre en Irak et dans la région. C’est une violation claire des conditions de la présence américaine en Irak. J’appelle le Parlement à prendre les mesures nécessaires ».
 

Quel sont les suites possibles ?

L’Iran liera sa réponse au calendrier politique. Le président américain Donald Trump entamera donc sa campagne de réélection avec des troupes américaines menacées partout. Ainsi, il faut s'attendre à ce que des incidents comme les attentats à la caserne de Beyrouth en 1983 (241 soldats américains tués) se répètent quand Trump sera le plus vulnérable.

Le blocage du détroit d'Hormuz n'est pas à écarter. Ce détroit relie la mer d'Oman au golfe Persique et par où transite une grosse partie des besoins en énergie du monde soit 22,5 millions de barils par jour ce qui provoquera un choc énorme pour les marchés. Le prix du baril a atteint dès l'annonce de la mort en martyr du général de corps de l'armée Soleimani, les 69 dollars : la navigation maritime pourrait être perturbée ou alors les attaques contre les pétroliers pourraient avoir lieu ou même une offensive militaire a courte échelle n'est pas à écarter.

De plus le 11 janvier 2020, l'Iran doit se prononcer sur les suites concernant la violation de l'accord sur le nucléaire iranien par les USA. Il est fort à parier qu'après cet odieux assassinat, l'Iran va accentuer l'enrichissement de son uranium pour ce faire respecter comme la Corée du Nord. Il me semble que si l'Iran avait possédé la bombe atomique, Trump aurait beaucoup plus réfléchi et n'aurait pas commis son acte terroriste.

Les États-Unis ont commis une erreur de calcul monumentale, sans comprendre que la Résistance ne disparaît pas avec la disparition de ses commandants et qu’elle poursuivra son combat avec plus de force et de détermination. La riposte iranienne est légitime et sera cinglante, comme l'a bien promis l'Iran.

Imaginez, si l'Iran avait assassiné Donald Trump !!!!!!!!

 

Pour conclure, je laisse la parole posthume au Général Qassim SOLEIMANI :

« Monsieur Trump, le joueur ! […] Vous connaissez bien notre puissance et nos capacités dans la région. Vous savez à quel point nous sommes puissants dans la guerre asymétrique. Venez, nous vous attendons. Nous sommes les vrais hommes sur la scène, en ce qui vous concerne. Vous savez qu'une guerre signifierait la perte de toutes vos capacités. Vous pouvez commencer la guerre, mais c'est nous qui déterminerons sa fin. »

 

(*) Jimmy Carter avait publié dans le New York Times, une condamnation exceptionnelle du gouvernement Obama, de sa pratique de l’assassinat, de ses violations criminelles du droit international et de la constitution américaine. Carter avait écrit : « Les révélations selon lesquelles des responsables de haut niveau ciblent des gens pour être assassinés à l’étranger, dont des citoyens américains, ne sont que la plus récente et inquiétante preuve de l’ampleur donnée à la violation des droits de l’Homme par notre pays ».

Élaborant sur les frappes de drones américains, l’ancien président ajoute, « En dépit d’une règle arbitraire que tout homme tué par des drones est déclaré être un ennemi terroriste, la mort de femmes et d’enfants innocents se trouvant à proximité est considérée comme inévitable… Nous ne savons pas combien de centaines de civils innocents ont été tués dans ces attaques, chacune d’entre elles approuvées par les plus hautes autorités à Washington. Ceci aurait été impensable dans le passé ».

Il n’y a aucun doute que Carter a soigneusement pesé chaque mot de sa rubrique en évitant toute exagération. En effet, le nom d’Obama n’apparaît pas. Avec les premiers mots de l’article, il a toutefois inséré un lien vers un article assez long paru dans le New York Times et qui documente comment Obama a personnellement dirigé la préparation de la « liste des personnes à tuer », choisissant des victimes et apposant sa signature sur les frappes des drones alors qu’il est sûr que d’innocents civils seront tués.

Dans ce contexte, le recours de Carter au mot « assassinat » pour décrire les attaques de drones a une signification évidente. Carter dit que cet ancien président (Obama), est coupable de crimes de guerre et de meurtres.

Maintenant c'est au tour de Trump de chausser les odieuses bottes des assassins.


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