Fausses nouvelles et mort journalistique : l’exemple du journal « Le Monde »
par Jacques Pollini
lundi 8 février 2021
Des traitements sont disponibles pour le traitement précoce de la COVID-19, dont le collectif de médecins « Coordination santé libre » vient de faire la promotion. Le journal « Le Monde » présente cette approche comme étant « criminelle ». Jusqu’où nos médias nationaux pousseront-ils le déni des faits scientifiques ?
Le journal « Le Monde » vient de publier un article concernant le protocole médical proposé par le Collectif de médecins « Coordination santé libre », qu’il présente comme étant « faux » et « criminel ». Pourtant, on ne trouve dans cet article aucune référence scientifique permettant de réfuter tel ou tel aspect du protocole, alors que des centaines de publications sont disponibles montrant l’efficacité de plusieurs des molécules utilisées, notamment les bithérapies ivermectine/doxycycline ou hydroxychloroquine/azithromycine, la vitamine D et le zinc. Ces articles sont aisément consultables à partir de ce site. Avant de faire de telles accusation, la moindre des choses serait de commenter ces publications. Si on refuse leurs conclusions, alors il faut dire pourquoi. Rien de cela dans l’article du Monde. L’auteur se contente d’interroger des médecins qui donnent leur avis sans faire référence à la moindre étude scientifique. Aucun n’a de publications à son actif concernant les traitements ambulatoires de la COVID-19, objet principal du protocole proposé par le Collectif. Tous semblent être des médecins hospitaliers et on peut se demander s’ils ont eu même l’occasion de traiter des patients COVID-19 en ambulatoire. Ainsi Le Monde entre dans le deni des données scientifiques et de l'experience médicale disponibles. Comment la presse peut-elle tomber si bas, en impliquant, qui plus est, un journaliste qui se prétend « décodeur » de l’information ? Comment Le Monde, journal avec lequel j’ai grandi et pour lequel j’ai toujours eu le plus grand respect, a-t-il pu se lancer dans une démarche qui ressemble plus à une inquisition qu’à une enquête ?
La presse n’est plus fiable. Le public commence à le réaliser. Depuis longtemps, il a l’intuition que l’information est biaisée et partisane. Depuis la crise COVID-19, c’est devenu une certitude car les faits sont là, très simple et très clairs. Des centaines de rapports et publications scientifiques disent que la COVID-19 se traite efficacement si l’on prend en charge les patients de manière précoce. Le Collectif « Coordination santé libre » a simplement fait la synthèse de ce savoir en y ajoutant l’expérience de terrain de ses membres, qui sont en première ligne face à la pandémie. Face à cela, la presse ne peut que faire l’aveu de son erreur de jugement ou s’enfoncer dans le déni. Elle a choisi la deuxième voie et elle en mourra. Heureusement, une alternative est déjà disponible pour s’informer, grâce aux réseaux sociaux qui sont devenus le garant de la diversité et du débat d’idées.