Les Médias de Masse, propriété des Multinationales : Pourquoi est-ce un problème ?

par achbieng
vendredi 31 mars 2017

Le rôle joué par les Média au sein des Démocraties ainsi que d'autres systèmes politiques est en effet indéniable. Cependant, comme démontré par bon nombre d'articles et de journaux, la possession des Média de masse s'est vu concentrée entre les mains de petits groupes de multinationales, et cette tendance est survenue dans le monde entier, dans des systèmes plus autoritaires aussi bien que dans les Démocraties. Ainsi, dans cet article nous proposons de démontrer en quoi cette réalité est l'un des plus graves problèmes auxquels nos Démocraties modernes font face affectant également le régime des droits de l'homme ?

L'ONU et toutes les Démocraties modernes appartenant au système, se sont engagés à garantir la protection des droits Humains fondamentaux de tous depuis le 10 Décembre 1948. Depuis la fin de la guerre froide, les Nations intervenant militairement à l'étranger ont systématiquement invoqué « la protection des droits de l'homme » comme justification.

Les Contratictions du régime des droits de l'homme

Néamoins, si la protéction des droits de l'homme parait être la principale préoccupation sur la scène internationale, les leaders politique des pays « intervenants » n'ont pas su garantir une protéction universelle et imparcial de ces même droits, à l'intéreur de leurs propres frontières ainsi qu'à l'international, puisqu'en effet, quand des personnes sans domicile sont forcés de vivre en situation d'insécurité alimentaire et dans les rues, leurs droits humains fondamentaux ainsi que leurs dignité ne sont ni respectés ni garantis à plus forte raison durant de durs hivers. Quand des Prisonniers incarcérés à Guantanamo sont torturés quotidiennement, ou encore quand les citoyens sont espionnés par leur gouvernement comme Snowden l'a révèlé, les gouvernements prouvent que les droits de l'homme ne sont ni universels ni garantis.

D'un autre point de vue, à l'international quand des populations ont eu cruellement besoin d'attention et de réponses multilatérales Humaines de la part de la communauté internationale, celle-ci manqua à l'appel. Nous avons pu constater cela par exemple durant le génocide Rwandais qui eut lieu dans les année 90, ou plus récemment au Myanmar où, en ce moment, le gouvernement et les autorités bouddhistes du pays encouragent le massacre de la minorité musulmane. (Jamais entendu parler de cela ? Lisez : thediplomat.com).

Egalement, peu après les attaques terroristes qui ont touché Paris, Charlie Hebdo et Nice, le monde entier s'indigna massivement et un nombre significatif de représentants et de personnes à travers le monde se sont mobilisé en solidarité aux Français et à la Liberté d'expression.

La campagne “Je suis charlie” est ainsi devenu virale dans les Médias et sur Internet à travers le monde. Cependant, dans le même temps, quand une attaque terroriste ou une crise humanitaire sans précédent est commise par les mêmes groupes terroristes et/ou d'autres groupes dans les pays du Sud, tels qu'en Afghanistan, en Palestine ou au Nigeria, la communauté international et l'ONU n'ont pas eu la même ferveur ni la même solidarité. Ainsi, une question légitime peut être soulevée :

Pourquoi tant de sélectivités et de contradictions dans « le régime des droits de l'homme » ? La réponse se trouve dans la couverture médiatique...

« Les interventions Humanitaires semblent, pour la plupart d'entres elles, être confinées à des cas où, il y a eu une intense couverture médiatique, où il y a un intérêt particulier à intervenir, et où il y a peu de chances qu'une dissidence émerge parmi les puissances de ce monde où une massive opposition armée. Autrement dit, elles sont largement confinées à des situations de chaos et de désintégration très publicitées... » (Roberts, 1993)

L'ancien secrétaire à la Défence James Schlesinger, suggerait que dans l'ère après-Guerre Froide la politique étrangère Américaine a systématiquement été en réponses aux « Stimulants et aux images  »

L'universitaire Néerlandais Jan Nederveen Pieterse suggerait quant à lui, que ce sont les Média et l'opinion publique qui pousseraient (dans bien de cas, mais pas exclusivement) les gouvernements à intervenir, plutôt que les décideurs politiques qui via les média convainqueraient l'opinion publique qu'une intervention est nécessaire au nom des droits de l'homme. (1997). Ce phénomène est connu sous le nom de l'effet CNN.

L'effet des Media sur la société, l'opinion publique et les décisions politique : L'effet CNN.

La théorie de l'effet CNN a trois principales hypothèses, la première étant que les média réduisent le temps de prise de décision politique. En période de guerre, les retransmissions live offrent de potentiels informations aux services gouvernementaux, mais dans le même temps peuvent potentiellement aggraver les risques.

Le second effet réfère à l'idée que les Média créent 2 types d'entraves aux actions gouvernementales. Un obstacle émotionel, qui pourrait aider ou entraver les tentatives du gouvernement de légitimer une intervention, par exemple l'intervention Américaine en Somalie a été en majorité acceptée par la population au départ, jusqu'en Octobre 1993 quand les images de soldats américains tués et paradés dans les rues de Mogadishu ont été révélées par les média Américains. (Livingston, 1997). En ce sens, les média ont aidé le gouvernement à légitimiser l'intervention au départ, mais l'effet inverse eut lieu quand les premières images des soldats tombés ont été diffusées. En effet, l'opinion publique s'indigna et demanda un retrait des forces armées dépêchées dans le pays. Ainsi, quelques mois plus tard, l'administration Clinton ordonna un retrait des forces.

Le second type d'entraves illustré par la théorie met l'accent sur le fait que la couverture médiatique en temps réel et international, constitue une menace pour les opérations en cours liées à la sécurité nationale. En effet, quand une guerre conventionelle ou une intervention policiaire est en cours contre des groupes terroristes par exemple, les média peuvent avoir un rôle déterminant dans le résultat des opérations. L'information en temps réel peut donc changer l'issue d'opérations stratégiques. Par example, durant l'intervention suite à la prise d'otage de l'hyper käsher, l'information qu'un des otages communiquait avec la presse, et que celui-ci n'était pas sous la surveillance des terroristes aurait pu avoir de bien plus dramatiques conséquences pour tous les otages.

Les deux effets d'entraves causés par les média selon la théorie sont donc psychologiques (sur l'opinion publique) et des effets directs sur les opérations conduites sur le terrain.

La dernière proposition de l'effet CNN réfère à l'idée que la couverture médiatique peut altérer le programme politique d'un gouvernement via l'impact émotionnel émis sur l'opinion publique. Ainsi, une couverture médiatique massive sur des atrocités commises ou une crise humanitaire réorganiserai les priorités de la politique étrangère. La Somalie, la Bosnie et Haïti en sont, d'après les théoriciens, de bon exemples (Livingston, 1997).
Si les Média de masse n'influencent pas nécessairement les décisions politiques en général, certains académiciens pensent que ceux-ci apparaissent être des intermédiaires décisifs concernant les problèmes liés à l'humanitaire.
Puisque les média sont en effet l'intermédiaire informant les populations concernant des violations de droits de l'homme ou de conflits,

pourquoi sont-ils sélectif ? Pourquoi une telle concentration sur des cas particulier au détriment du reste ?

Nous proposerons un élément de réponse en analysant les multinationales possédant l'industrie Médiatique.

Comme explicitement décrit dans le terme industrie médiatique, les média de masse doivent être perçus comme des Entreprises, plutôt que des entités bienveillantes au service de l'information et de l'intéret générale. Ainsi, comme toute entreprises au sein du capitalisme, le but ultime n'est autre que la maximisation du profit, l'augmentation des chiffres d'audience, gagner des parts de marchés et accélérer la rapidité du partage de l'information. L'industrie médiatique est un marché où le premier journal ou chaine de télévision rapportant la Big news ou le Scandale du siècle l'emporte. Le but ultime pour toute entreprise est de préserver et protéger ses intérêts. Ainsi l'analyse des intérêts des groupes médiatique est néccessaire, en outre quels sont leurs intérêts ? Ou plutôt,

quels sont les intérêts des multinationales possédant l'industrie médiatique ?

En effet, une presse libre est essentielle à toute Démocratie moderne, selon la théorie du choix public (Public choice theory), le public doit avoir un large choix pour s'informer dans le but de mieux comprendre la société, les évenements nationaux et internationaux etc... Une grande variété de média doivent donc être proposés aux citoyens d'une nation démocratique dans le but de fournir une information impartial, bénéfique au bon fonctionnement d'un système démocratique.

Bien que l'information pourrai être qualifiée de service publique, dans l'intérêt du publique et de la démocratie, une privatisation des média est nécessaire pour éviter toute concentration de ceux-ci dans les mains d'une unique entitée (gouvernment ou autre organisation). D'où la privatisation de l'industrie médiatique dans toute société démocratique. Néamoins, dans nos sociétés, selon une étude d'Harvard et de la Banque mondiale, l'inverse a eu lieu.

''Nous nous appercevons que de manière universelle, les entreprises médiatiques sont possédées par les gouvernements et par de riches familles.'' (S. DJANKOV, C. MCLIESH, T. NENOVA, and A. SHLEIFER).

La démocratisation des Média de Masse, comme expliqué plus tôt, à progressivement eu pour résultat de rendre ''l'information'' devenir un marché controllé par une oligarchie de multinationales ou, de familles, tout comme la major partie des industries dans le système capitaliste.

Ainsi, aux Etats-Unis par exemple, en 1983, 50 entreprises possédaient 90% des média Américain, cependant en 2011, seulement 6 multinationales possédaient le même pourcentage des média du pays. En voici la liste :

Le résultat direct de la privatisation des média de mass a été l'augmentation drastique de la quantité de l'information pour dans le même temps, la chute vertigineuse de la qualité de l'information. En effet, comme argumenté plus tôt, le but pour les média est devenu d'être les premiers à exposer l'information. D'où l'appartition de chaines de télévision d'information en continue telle que BFM tv ou encore Itélé. L'effet pervers de cela a été par exemple l'augmentation notable ces dernières années du nombre de news dépéchées par les média n'ayant pas été vérifiées au préalable, nécessitant un déni et des excuses de la part de la direction de chaine télévisée ou du groupe médiatique.

Par exemple durant l'élection de Donald Trump ou peu après les attaques terroristes de Paris, de telles cas ont peu être observés.

Les média de Mass, de facto sont devenus une institution empêchant les citoyens de nos sociétés de comprendre certains enjeux majeurs au niveau domestique et international. Ainsi, selon Robert W.McChesney les média sont devenus une institution anti-démocratique.

En d'autres mots, les intérets de ces multinationales sont la priorité plutôt que l'intérêt général. Intérêts marqués par l'accumulation du capital, ainsi les 6 multinationales possédant les média Américain mentionnés au dessus, en 2010 étaient estimées à 275.9 milliards de Dollars, ce qui est près de 36 milliards de dollars de plus que le PIB de la Finlande.

Comme Walter Lippmann à décrit dans son libre « The public opinion », les citoyens sont essentiels à toute évolution positive des Démocraties, leurs prise de conscience politique et leurs connaissances sont la clé de l'harmonie sociale et de la cohésion. Malheureusement, les média sont un obstacle à cette harmonie et cohésion. Et cela profite à certains...

Comment et pourquoi la concentration de la possession des media est un problème concernant le régime des droits de l'homme ? Quels sont les intérets de ces multinationales ? L'exemple de deux propriétaires de média Français...

En effet les Entreprises propriétaire des Médias de masse sont impliquées dans bon nombre d'activités, pouvant aller du divertissement à la vente d'armes. Et ces activités sont antérieures aux activités médiatiques et bien plus profitables en soi.

En effet, la France ne fait pas partie des exceptions, tout comme aux Etats Unis, et la majorité des démocraties du 21ème siècle, les média sont la propriété d'un petit nombre de groupes industriels et de familles. Ainsi, 7 milliardaires controlent actuellement 95% des média Français selon Fabrice Arfi (journaliste de Médiapart).

Parmis eux, le groupe Lagardère dont Mr Arnaud Lagardère est le directeur générale.

Le Groupe Lagardère est une multinationale qui possédait MATRA, une compagnie spécialisée dans l'industrie aéronautique et de défence. Via une fusion entre MATRA et plusieurs multinationales européennes dans le même domaine industriel, EADS (European Aeronautic Denfence and Space Company) a été créé. Ce groupe est actuellement à la seconde place mondiale dans l'industrie militaire de défense et est notamment l'entreprise mère du groupe AIRBUS. (Le créateur de l'airbus A380 et de drones et autres armes utilisés à ce jour au en zones de conflits tels qu'en Afghanistan, en Syrie, au Mali et en Palestine). Le Groupe Lagardère possédait 7.5% de EADS.

Arnaud Lagarère après une restructuration du groupe suite au décès de son père (Jean-Luc Lagardère) a vendu ses actions en été 2013. EADS vend notamments des armes à des gouvernements tels que la France, Israël, La Lybie sous Kadhafi entre autre.

Le groupe Lagardère est aussi spécialisé dans le divertissement et la publication. Il possède notamment une grande part des entreprises de publications française tel que Hachette et Larousse et bien d'autres, les deux publient des livres étudiés dans les écoles françaises et d'Afrique francophone (Livres d'Histoire, de mathématiques, de grammaire, des dictionnaires etc...). Le groupe Lagardère possède aussi des chaines de télévision et de radio d'information (tels que Europe 1 et 2, et 17 autres radios à l'étranger.) des journaux (Le parisien, L'humanité (ils possèdent 20% de ce dernier), des chaines de divertissement (RFM, Virgin Radio, Gulli, MCM, Canal J) et des Magasines (Paris Match, L'équipe) etc...

Un second géant dans l'industrie médiatique Français est le groupe Bolloré dont Le directeur général est Vincent Bolloré.

Celui-ci à ses début était spécialisé dans la manufacturation de papier (cigarettes et bibles) et est maintenant concentré sur la logistique et le transport. Après la décolonisation, le Fonds Monétaire Internationale (FMI) et la Banque mondiale sommaient les pays décolonisés d'opérer une privatisation des secteurs publics dans leurs pays et d'ouvrir l'accès aux investisseurs étrangers pour favoriser leurs développement économique, ainsi Bolloré acheta l'exploitation du réseau de rails au Burkina Faso, Cameroun et en Côte d'Ivoire, dans le but de relier les pays sans littoraux aux ports Ouest Africain. Peu de temps après, le groupe achetait l'exploitation des ports en Côte d'Ivoire du Ghana, Gabon, Cameroun et est encore à la recherche de nouveaux contrats.

Ainsi, il est estimé que le groupe Bolloré contrôle entre 50 et 70% des produits transitant en Afrique de l'Ouest et entre 15 et 20% en Afrique de l'Est. (OsonsCauser).

Le groupe a notamment un partenariat avec Areva pour le transport de l'uranium et du pétrole exploité dans la région vers l'Europe et le reste du monde. Le Groupe Bolloré ainsi est grandement associé au terme ''FranceAfrique'' connoté aux actions Françaises paternalistes et Coloniales en Afrique francophone.

Ce groupe est un autre géant des média Français puisqu'il possède les chaines de télévision D17, Direct 8, Canal +, Itélé (Itélé et canal + proposant des journaux télévisés visionnés par de millions de Français). Bolloré possède également Canalsat, un réseau satellite de chaines télévisées proposant des programmes visionnées en France mais également en Afrique francophone possèdant une considérable audience. Le groupe possède également des compagnies produisant caméras et matériels utilisés par l'industrie médiatique. Le groupe possède également Studiocanal et 10% de Gaumont.

Le groupe possède aussi l'entreprise publicitaire HAVAS, compagnie qui a notamment organisé la campagne présidentielle de l'actuel président de Guinée Conakry, Alpha Condé. Celui-ci a, juste après les élections, en échange des faveurs du groupe Bolloré annulé le contrat d'exploitation du port obtenu par la compagnie Getma supposé durer pour encore 20 ans et a signé un nouveau contrat avec le groupe Bolloré. Cette affaire fut jugée par la justice Française et le groupe Bolloré fut condamné pour corruption de représentants politiques étrangers et a dû verser 2 million d'euros à l'entreprise Getma.

Pour quelles raisons les multinationales sont-elles intéressées par les Média ?

En effet selon l'historien Christian Delporte, les Multinationales s'engagent dans les Média dans le but de favoriser leurs intérets dans leurs activités et ainsi, maximiser leurs profits dans leurs activités principales localement et à l'internationale en ayant un levier sur la décision politique, sur l'opinion publique, l'éducation et la socialisation des masses. Une influence qui se fait également sentir dans le régime des droits de l'homme. (cf l'effet CNN)

Puisqu'en effet, durant la campagne électorale en Guinée Conakry, eut lieu de majeures violations des droits de l'homme perpétrées par le président soutenu par Bolloré. Violations reportées par Human rights Watch et d'autre ONG locales. Pendant ce temps là les média possédés par Bolloré se gardait évidement de parler du pays, et l'entreprise Havas organisait la campagne électorale en toute sérénité.

Les média d'information possédés par Lagardère rapporte également au quotidien des informations de sujets où les intérets du groupe sont/ont été majeurs. En effet, les armes produites et vendues par l'entreprise qui fut il y a peu possédée à 7.5% par le groupe, sont à l'origine de violations de droits de l'homme au quotidien au Moyen Orient et en Afrique. Armes qui, avec les armes Américaines, Russes, Qatari et autres, ont fini dans les mains de groupes terroristes tels qu'Al Qaeda, Daesh, Al Nosra, Boko Haram... Ceci nous mène donc à cette question légitime :

La concentration des Média est-elle synonyme de dépendance journalistique ? De non-liberté-de-la-presse.

Pas nécessairement, cependant la hiérarchie au sein des entreprises médiatiques exerce de fortes pressions sur les journalistes et les éditeurs qui doivent être prises en compte.

Par exemple, un documentaire programmé sur Canal + mettant à mal l'intensif interventionisme militaire du mandat de François Hollande (Mali, Syrie etc...) intitulé « François Homeland, un président de la guerre » (2016) à été censuré après un coup de téléphone de Vincent Bolloré au directeur de la Chaine. Le documentaire analysait notamment l'intervention au Mali, pays où les intérets du groupe Bolloré, de ses partenaires et du gouvernement Français y sont conséquents puisque peu avant l'intervention, dans la région Nord du pays la 2nde plus grosse réserve d'uranium mondiale y a été découverte, Uranium très convoité pour la production nucléaire civile et militaire (La région fut controlle par Boko haram à l'époque de l'intervention).

Le documentaire pouvait potentielement être dangereux pour les intérets de Bolloré et du gouvernement puisqu'il aurait pu pointer du doigt le caractère non-Humanitaire de l'intervention au Mali. Aussi, de telles informations auraient pu être nuisible aux investissements de Bolloré et de ses partenaires tel qu'Aréva dans la région.

Y a-t-il une vraie liberté de la presse ?

Les journalistes demeurent relativement “libres”, autrement aucune information dénonçant la corruption par exemple (François Fillion, Cahuzac) ou encore des violations des droits de l'homme commis par des multinationales ne serait parue. Cependant cette liberté est limité par les intérets des entreprises propriétaires et de leurs partenaires commerciaux.

Pour en savoir plus sur le fonctionnement des média Français regardez aussi le documentaire, Les nouveaux Chiens de garde.

Bibliographie :

Lutz A. (June 14, 2012) These 6 Corporations Control 90% Of The Media In America. Business Insider. Article available here : http://www.businessinsider.com/these-6-corporations-control-90-of-the-media-in-america-2012-6

Jan Nederveen Pieterse. (1997). Sociology of Humanitarian Intervention Bosnia, Rwanda and Somalia Compared. International Political Science Review, Vol 18, No.1, 71-93.

May 30th 2007. Arnaud Lagardère au centre du scandale Airbus. [ Arnaud Lagardère at the middle of the Airbus Scandal] Le Monde Diplomatique. Article available here : https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2007-05-30-Arnaud-Lagardere


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