PPDA et Macé-Scaron pris la main dans le sac
par Paul Moffen
lundi 19 septembre 2011
Il n’y a pas que les élèves qui trichent ! Qui bravent la morale, les valeurs comme certains le clament du haut de leur chaire. Les aînés restent leurs mentors. La preuve par PPDA et Joseph Macé-Scaron, tous deux journalistes. L’un, ancien présentateur vedette, l’autre : directeur adjoint de l’hebdomadaire Marianne (après avoir fait ses classes au Figaro). Au premier degré, on peut dire qu’ils partagent une passion. La flamme du plagiat. Cet art qui consiste à pomper un auteur émérite sans le citer. Pas vu, pas pris ! Une déontologie que les deux « récidivistes » condamnent sans ambiguïté, pourtant… Mais entre le discours et les actes, la frontière relève du mythe. Du label. C’est ce que vient de rappeler la justice « aux délinquants à col blanc. » Aux omniprésents du quatrième pouvoir, familiers des entrées, des plateaux, des casquettes multiples (chroniqueurs, rédacteurs, animateurs, producteurs, écrivains…). Que les puristes se rassurent. Cette décision ne changera rien à la situation des deux confrères.
Patrick Poivre d’Arvor, toujours propre sur lui, malgré des interviews bidonnées, enchaînera les conférences, proposera son talent au plus offrant, sans avoir à batailler, ni à jouer les capitaines Achab. Charité bien ordonnée commence par soi-même.
Pour aller plus loin :
« Joseph Macé-Scaron ne réserve pas l’ « intertextualité » à ses ouvrages littéraires. Dans ses articles de presse, il recopie également des passages entiers sur ses confrères. Exemples. A ce jour, Joseph Macé-Scaron a publié trois romans. On sait, depuis les révélations de ces dernières semaines, que le directeur adjoint de la rédaction de Marianne, directeur du Magazine littéraire et célèbre chroniqueur télé, a fait des « emprunts » non signalés dans les trois : à Ernst Jünger dans Trébizonde, avant l’oubli (Robert Laffont), à Victor Malka pour Le cavalier de Minuit (Julliard) et à pas moins de trois auteurs – Bill Bryson, Jay McInerney et Rachel Cusk – pour Ticket d’entrée (Grasset), best-seller de ces derniers mois avec 40 000 exemplaires écoulés. Un petit parfum de scandale plane sur Saint-Germain-des-Prés. »
Lire la suite de l’article, L’Express.fr
« Déjà soupçonné de plagiat pour sa biographie d’Hemingway, Patrick Poivre d’Arvor s’est fait taper sur les doigts mercredi par la justice qui l’a condamné pour avoir, dans l’un des ses ouvrages, porté atteinte à la vie privée d’une ex-compagne et pillé leur correspondance. Le journaliste devra verser à Agathe Borne 25.000 euros de dommages-intérêts et 8.000 euros de frais de justice. »
Lire la suite de l’article du Point.fr
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