Philippe Meyer défie les tarfuffes et vote Bayrou

par gem
lundi 26 février 2007

« [...] C’est en vertu de cette analyse et dans l’espoir que chacun prendra ses responsabilités que je déclare que, si je devais me rendre aux urnes ce dimanche, je voterais pour François Bayrou. » Philippe Meyer, chroniqueur et animateur du « service public radiophonique », dimanche 25 février 2007.

l’esprit public de dimanche 25 février 2007

Il va m’être difficile de rajouter quoi que ce soit sans paraphraser ce texte, et il est assez court pour que je ne me pique pas de le résumer.

Retenons seulement que Philippe Meyer préfère se jeter dans la gueule du loup, mais ... il a mis son casque ! Ainsi peut-il espérer que le loup va y perdre ses dents et étouffer.

La méthode est courageuse. Elle ne peut surprendre ceux qui se souviennent que Philippe Meyer, dans ses regrettées "chroniques matutinales", n’a jamais léché quelque botte que ce fût, et se permettait parfois (rarement) d’attaquer les puissants, de la plus terrible des façons : toujours à bon escient, jamais systématiquement, toujours calmement et poliment, sans phrases inutiles et sans sectarisme politique.

La méthode est, également, logique : au lieu de subir une attaque toujours possible au pire moment, et d’être obligé de tenter, maladroitement, de se défendre et de se justifier, Philippe Meyer expose simplement un argumentaire solide contre l’exigence hypocrite d’une virginité politique des journalistes, et attend de pied ferme les critiques. Je parie qu’elles ne viendront pas : Duhamel a été victime de lâches, et les lâches n’attaquent pas dans la position que vient d’adopter Meyer. En tout cas pas tout de suite...

Enfin, cette initiative ouvre une brèche dans laquelle d’autres pourront s’engouffrer, et une planche de salut à laquelle pourrait se raccrocher un journaliste attaqué comme le fut Duhamel.

Encore merci et bravo M. Meyer.

"A bon entendeur, salut et bas les masques !"


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