« Plus belle la vie », ou les dangers des clichés

par carnavon
jeudi 11 mai 2006

Les médias jouent à un jeu dangereux, qui nous conduira inéluctablement dans les bras de l’extrême droite.

Ruquier et ses sbires monopolisent désormais notre paysage audiovisuel pour mieux distiller leur "pensée" unique, celle de l’anti-américanisme primaire, de l’anti-capitalisme imbécile et de la critique infondée de l’économie libérale. Chaque jour nous avons la pensée du jour, qu’un cénacle gauchisant et inique proclame ex abrupto aux électeurs blasés que nous sommes.

Mais ne nous y trompons pas, il n’appartient pas à ces propagandistes ineptes de forger nos esprits, car loin de rallier à leur cause les brebis égarées qui votèrent naguère Le Pen, ils exaspèrent, et scandalisent par leurs partis pris politique et idéologique.

Même sur France 3, une saga (Plus belle la vie) caricature le monde moderne dans lequel nous vivons. Les protagonistes imprégnés d’une morale anti-bourgeoise et ruisselant de bons sentiments semblent être les représentants du pays réel !

Les méchants sont systématiquement conservateurs ou de droite (Frémont, Piquemal) ou bigots à la frontière du crétinisme (la grand-mère de Rudy).

Cette fable serait risible, si un scénario idéologisé à 100 % (antiracisme, promotion de l’action directe, refus des institutions, contestation du droit français, critique ouverte de l’entreprise et du capital, bref tout ce qui fait la richesse de la nation est pourfendu, vilipendé, discrédité.

Le message angélique que véhicule cette fiction est délétère, car la structure même de ce feuilleton est entièrement vouée au discours politique d’une certaine extrême gauche. Les bons cachent des sans-papiers, contestent la police, mettent en doute les décisions de justice, luttent contre le fascisme rampant des élus de droite, etc., autant de situations qui révèlent le véritable message politique de cette série.

Il y a de la perversité à mettre en parallèle la lutte contre l’immigration clandestine et l’insécurité (Piquemal) et la résistance à l’oppresseur nazi de notre belle et sympathique communiste Rachel.... Ce n’est pas que ce soit déplaisant : c’est indigne du service public.


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