Portés disparus

par Surya
vendredi 14 mai 2010

Ils étaient jeunes. Ils étaient intrépides. Devenus photographes de guerre, leur soif d’aventure les a entraînés jusqu’au cœur du Vietnam et du Cambodge. Sean Flynn, fils du légendaire acteur hollywoodien Errol Flynn, et son ami Dana Stone sont portés disparus au Cambodge depuis le 6 avril 1970. Fin mars 2010, après des décennies de recherches, on a bien cru avoir enfin retrouvé Flynn. Les rédactions du monde entier se sont passionnées pour la nouvelle, puis le mystère s’est à nouveau refermé sur sa tragique destinée, et sur celle de son ami. Comme eux et les nombreux autres reporters portés disparus durant ce conflit, des dizaines de journalistes et photographes risquent chaque jour leur vie pour couvrir les conflits mondiaux. Certains meurent, d’autres en réchappent, certains disparaissent et ne sont jamais retrouvés. Disparus, mais jamais oubliés… Saura-t-on un jour ce que sont devenus Sean Flynn et Dana Stone ?

Le contexte de l’époque
 
Fin des années 60. Depuis quelques années, les Etats-Unis sont militairement engagés dans le Sud Est asiatique. Le Vietnam, ancienne partie de ce qui fut autrefois l’Indochine française, est divisé en deux le long du 17ème parallèle. Au début du XXème siècle, les Viet Minh communistes se battaient contre la puissance coloniale. Depuis le départ des Français en 1954, le nord du pays, au dessus du 17ème parallèle, est passé sous contrôle communiste. Le Sud est l’allié des Américains, mais est en conflit avec la guérilla communiste Viet Cong. Les Etats-Unis veulent empêcher les Viet Cong de prendre le pouvoir au Sud, et de permettre ainsi au drapeau rouge de flotter sur la totalité du Vietnam.
 
Des moyens ahurissants en hommes et en matériel sont envoyés là bas. Pour ravitailler le Sud, les Viet Cong utilisent la piste Ho Chi Minh pour acheminer hommes et matériel depuis le Nord. Cette piste, que les Américains veulent briser, contourne une partie du Vietnam en passant par le Laos et le Cambodge. Les Viet Cong utilisent également l’est du Cambodge comme base arrière de leurs combats. Pendant ce temps, la guérilla maoïste Khmère rouge recrute, s’organise, et combat dans une guerre civile qui les oppose depuis mars 1970 au gouvernement pro-Américain du Cambodge.
 
La guerre du Vietnam se répand sur le reste de l’ancienne Indochine, gagnant en 1969 le Cambodge, que les Américains pilonnent alors de manière intensive.
 
Le mystère Flynn et Stone
 
De nombreux journalistes et photographes sont envoyés dans la région pour couvrir les événements. Parmi eux, Tim Page, le photoreporter britannique et ami proche de Flynn, Sydney Schanberg, correspondant du New York Times (dont l’histoire et celle de son associé et ami cambodgien Dith Pran feront en 1984 l’objet du film « La Déchirure »), John Steinbeck (quatrième du nom et fils du célèbre romancier américain) (1), Sean Flynn qui travaille pour Time Magazine, et son ami Dana Stone, employé par CBS, avec qui Flynn fait équipe.
 
Suivant le chemin si bien tracé par son père, Sean Flynn, né le 31 mai 1941, avait débuté en 1960 une brillante carrière d’acteur, qu’il stoppa en 1967, parce que ce métier l’ennuyait. Il se consacra pendant un temps à la chasse au gros gibier en Afrique avant d’embrasser la carrière de photographe de guerre.
 
A la fin des années 60, il décide de partir couvrir la guerre du Vietnam. Il prendra là bas des photos saisissantes, et réalisera ou commentera des reportages pour les télés occidentales, avant de se rendre au Cambodge, où vient d’avoir lieu le coup d’état du 18 mars 1970 : Norodom Sihanouk, qui n’a pas empêché les Viet Cong de s’infiltrer au Cambodge, rompant ainsi la neutralité de son pays, a été renversé par Lon Nol, un Général soutenu par les Américains. La guerre civile débute entre les forces du nouveau gouvernement et la guérilla Khmère rouge.
 
Chevauchant fièrement leurs motos Honda (2), leur matériel en bandoulière, Flynn et Stone parcourent ensemble, sans escorte, la campagne cambodgienne pour couvrir le conflit.
 
Personne ne sait ce qui s’est passé ce 6 avril 1970, jour de la disparition des deux reporters. Partis en vadrouille dans la province de Kompong Cham, ils tombent sur un véhicule apparemment abandonné en travers de la route. Ils reviennent au camp pour rapporter les faits à leurs collègues, puis repartent, malgré les mises en garde, afin de tirer l’affaire au clair. On ne les a plus jamais revus. Ils se sont purement et simplement évanouis dans la nature, sans laisser la moindre trace. Certains pensent qu’ils ont été capturés par des combattants Viet Cong présents dans la région, puis remis un peu plus tard aux mains des Khmers rouges. D’autres penchent plutôt pour la thèse de la capture par les Khmers rouges eux mêmes. Une seule chose est sûre : ils sont tombés dans une embuscade dressée sur ce chemin qu’on leur avait déconseillé de prendre.
 
On décrit parfois Sean Flynn comme un homme très sûr de lui. Il avait la réputation de ne pas connaître la peur, d’avoir le goût du risque. Selon les dires, il se baladait toujours avec un révolver à manche de nacre. Stone, né en 1939, est décrit comme un homme coriace et plein d’énergie. Il avait exercé les métiers de bûcheron, de chercheur d’or et de marin avant de décider de s’essayer à la photographie de guerre. Il fit ses armes au Vietnam et ne tarda pas à devenir l’un des meilleurs.
Une hypothèse, prise au sérieux quoique discutée, suggère qu’ils auraient organisé leur propre capture. Ils seraient allés à la rencontre de leurs ravisseurs dans le but de se faire capturer, afin de vivre le conflit « de l’intérieur ». Si tel est vraiment le cas, les deux photographes étaient-ils réellement conscients de la menace à laquelle ils s’exposaient ? N’ont-ils pas, comme le faisaient couramment d’autres correspondants de la guerre du Vietnam, bravé volontairement le danger à la recherche de scoops, en dépit de l’extrême dangerosité de la guérilla Khmère rouge ? Ont-ils délibérément ignoré ou sous-évalué les risques, croyant pouvoir s’en tirer comme cela avait été le cas pour une de leur collègue, la reporter Michèle Ray, enlevée au Vietnam alors qu’elle changeait un pneu crevé, et demeurée quelques jours seulement aux mains de ses ravisseurs Viet Cong avant d’être finalement relâchée ? Il est à noter que la témérité dont ont sans doute fait preuve les deux hommes n’enlève évidemment rien à leur réel professionnalisme, leur courage et leurs compétences de photographes.
 
D’après des témoignages recueillis dans la région, Flynn et Stone seraient restés prisonniers des Khmers rouges jusqu’en juin 1971, demeurant quelques mois dans un village avant d’être transférés dans un autre. On aurait alors forcé Flynn à creuser sa propre tombe, et il aurait ensuite été exécuté à coups de pierres.
Errol Flynn, mort en 1959, n’a donc jamais rien su du tragique destin de son fils, mais la mère de Sean, l’actrice française Lili Damita, a dépensé sa fortune pour essayer de retrouver sa trace, avant de finir par admettre en 1984 qu’il était décédé, puis décédant à son tour en 1994. Rory Flynn, la demi-sœur de Sean, a ensuite repris les recherches pour retrouver les restes de son frère.
 
Mars 2010. Keith Rotheram et David MacMillan, deux aventuriers fans d’Errol Flynn et à la recherche de Sean, sont conduits par un témoin, jeune gardien de buffles au début des années 70, à l’endroit où il a assisté en 1971 à l’exécution de plusieurs prisonniers, dont l’un correspond au signalement de « la star de cinéma retenu prisonnier dans la jungle » selon la rumeur qui circulait à l’époque dans la région. Les deux hommes ne prennent guère de gants pour effectuer leurs recherches et utilisent carrément une excavatrice pour extraire les os, méthode qui sera très critiquée, notamment par Tim Page, qui n’a jamais cessé, lui non plus, de chercher son ami. Après que les deux chercheurs d’os aient tout d’abord refusé de remettre à l’ambassade américaine les restes qu’ils venaient de déterrer, on envoie finalement une mâchoire, dont certaines dents supportent des plombages de confection occidentale, et un fémur dans un laboratoire à Hawaï (3). Les journaux du monde entier annoncent alors qu’on a peut être enfin retrouvé les restes de Sean Flynn, mais il transparait dans beaucoup d’articles que, finalement, tout le monde pense qu’il s’agit bien de lui (4). Après analyse ADN, le verdict tombe fin avril, implacable pour les proches de l’ancien jeune premier : les os ne sont pas ceux de Flynn.
 
Le jeudi 22 avril 2010, à l’initiative de Carl Robinson, un ancien correspondant, une réunion d’anciens journalistes et photographes ayant survécu à la guerre du Vietnam et la guerre civile cambodgienne s’est tenue à Phnom Penh et dans ses environs, afin de rendre hommage à leurs collègues et amis disparus entre 1970 et 1975, la plupart durant la première année des combats. L’article de la BBC relatant les retrouvailles, ainsi que l’ambiance qui régnait à l’époque du conflit parmi les reporters, évoque la présence entre autres à cette réunion de Sydney Schanberg, qui reçut le prix Pullitzer en 1976 pour les reportages qu’il effectuera jusqu’en 1975.
 
Il restera de Sean Flynn, si le mystère de sa disparition n’est jamais résolu, les quelques films hollywoodiens qu’il avait tournés, des photos, mais aussi « The Road to Freedom », l’hommage que vient de réaliser en 2010 Brendan Moriarty aux reporters de ces deux conflits, en particulier Flynn et Stone. On ne saura peut-être jamais ce qu’il est advenu de Dana Stone, ni quelle fin tragique il a dû affronter. Il ne restera alors de lui que quelques photos.
 
Une soixantaine de journalistes ont trouvé la mort durant les guerres du Vietnam et du Cambodge. Quarante ans plus tard, l’année 1970 demeure toujours l’une des plus meurtrières pour les journalistes de guerre dans le monde.
 
Sean Flynn, par Tim Page.
 
Un portrait de Dana Stone.
 
 
Les risques du métier
 
Si la tendance chez certains reporters au Vietnam et au Cambodge était de se comporter en véritables têtes brûlées, il n’en va peut-être pas de même de nos jours où les risques du métier de reporter de guerre semblent mieux pris en compte. Et pourtant, des journalistes, des cameramen ou des photographes continuent de trouver la mort lors des conflits qu’ils couvrent. Il ne suffit pas en effet de se présenter comme observateur neutre d’un conflit pour que sa sécurité soit assurée et son travail respecté.
 
La guerre du Vietnam fut la première guerre télévisée en Occident, ce qui a d’ailleurs très largement contribué, notamment lors de la bataille du Têt, à retourner l’opinion publique contre les dirigeants américains et renforcer l’opposition à leur politique. Aujourd’hui, présenter au public du monde entier, car c’est bien de public dont il s’agit, des images des conflits en cours est devenu incontournable, et l’on assiste même à une surenchère d’images de plus en plus insoutenables. Les reporters sont obligés de prendre des risques démesurés s’ils veulent rapporter les témoignages attendus. Ils vivent finalement la guerre au même titre que les belligérants, même s’ils ne portent pas d’armes. Ils la vivent aussi comme les civils qui la subissent. Ils la vivent au quotidien et, même s’ils en reviennent vivants, ils en sont également les victimes. Avec les horreurs auxquelles ils sont confrontés, certains développent par la suite un stress post traumatique, comme c’est le cas chez de nombreux combattants ou civils. Les reporters, surtout ceux qui travaillent en indépendant, ne bénéficient pas forcément d’une préparation psychologique à ce dont ils vont être les témoins, et il est impossible d’oublier et de passer à autre chose, une fois rentré de mission.
 
Cependant, par leur présence, et aussi leur détermination dans ce devoir d’informer coûte que coûte, les reporters assurent un certain maintien de la liberté dans les pays en guerre. La liberté de montrer ce qui se passe et de s’exprimer, et si l’on peut déplorer cette surenchère d’images ‘choc’ dont on a l’impression qu’elle est devenue nécessaire pour continuer à émouvoir le reste de l’humanité, qui semble de plus en plus blasé, il ne faut pas perdre de vue le rôle essentiel des reporters dans la prise de conscience internationale que leurs images provoquent. Sans eux, des populations entières seraient réduites au silence, se feraient massacrer à huis clos, et des vérités demeureraient à jamais cachées.
 
Etre journaliste de guerre est bien sûr la forme extrême de l’exercice de ce métier. Les risques sont si énormes qu’on peut même parler d’une forme de sacrifice de leur part. Certains sont gravement blessés, d’autres sont pris en otage, comme c’est malheureusement le cas actuellement, et finalement libérés, d’autres encore y laissent la vie, fauchés par des balles perdues, victimes d’une mine (comme ce fut le cas pour Tim Page, qui survécut miraculeusement), ou victimes de l’un ou l’autre des belligérants.
 
Dans les pays où règne une paix relative, mais où les régimes politiques n’assurent pas la liberté de la presse, les risques ne sont pas pour autant inexistants. Les journalistes locaux payent leur engagement, voire même le simple accomplissement de leur travail, par les brimades, les menaces qu’ils reçoivent au quotidien, quand leur famille entière n’est pas également visée, les persécutions, les emprisonnements arbitraires, parfois la torture… et même l’assassinat. « […] un pays vaut souvent ce que vaut sa presse. » avait dit Albert Camus dans son éditorial du journal « Combats » du 31 août 1944. Les droits de l’homme commencent souvent avec la liberté de la presse. Cette liberté en est à la fois le reflet, et le garant.
 
Chaque année, l’ONG Reporters Sans Frontières (5), dont l’objectif est la défense de la liberté de la presse, établit un classement de cette liberté dans le monde. D’année en année, on constate la progression de certains pays, et la régression de bien d’autres. C’est au Danemark, en Finlande, Irlande, Norvège et Suède qu’elle a été le mieux assurée en 2009. L’Erithrée est le pays où cette liberté est la plus entravée et, sans surprise, des pays comme la Corée du Nord ou la Birmanie arrivent dans le peloton de queue. L’organisme établit également une liste des « prédateurs » de la liberté de la presse, chefs d’Etats ou groupes présentant une menace pour les journalistes. Y apparaissent notamment Than Shwe, le chef de la junte militaire au pouvoir en Birmanie, ou Kim Jong Il, président de la Corée du Nord (« le Général », le « Généralissime », ou encore « notre Père à tous », comme sont priés de l’appeler les Nord Coréens…). Un classement régulier concernant la censure de l’Internet est également publié.
 
Protection des journalistes de guerre
 
En temps de guerre, les journalistes doivent bénéficier de la protection prévue par les Conventions de Genève. La Convention de Genève de 1929 stipule dans son article 81 : « les individus qui suivent les forces armées sans en faire directement partie, tels que les correspondants, les reporters de journaux, […] qui tomberont au pouvoir de l’ennemi et que celui-ci jugera utile de détenir, auront droit au traitement des prisonniers de guerre, à condition qu’ils soient munis d’une légitimation de l’autorité militaire des forces armées qu’ils accompagnent ».
 
La troisième Convention de Genève de 1949 modifie le statut des « correspondants de guerre » et fait d’eux des prisonniers de guerre à part entière en cas de capture. Cependant, cette disposition ne concerne que les journalistes qui sont intégrés dans les forces armées.
 
La quatrième Convention de Genève de 1949 est celle qui régit le statut des civils. Les journalistes de guerre sont considérés comme des civils. Les tuer est donc un crime de guerre. Mais qui se soucie des crimes de guerre, au moment où la guerre fait rage ?
 
L’article 79 du protocole additionnel de 1977 s’intitule « Mesures de protection des journalistes. ». Il améliore la protection des correspondants de guerre, en définissant clairement le statut de civils, mais sans octroyer un statut particulier pour leur profession, comme c’est le cas pour le personnel sanitaire ou celui du CICR par exemple.
 
RSF prête gratuitement des gilets pare balle, et autres matériels de protection, aux reporters indépendants se rendant dans des zones à haut risque. Les reporters ont la possibilité d’effectuer les stages avec l’armée, proposés par le Ministère français de la Défense, durant lesquels ils sont mis dans les conditions les plus proches possibles de ce qu’ils vont connaître sur le terrain et où ils apprennent, entre autres, à reconnaître les différentes armes, les techniques de survie, l’attitude à adopter en cas de capture, ou à évacuer de façon autonome les blessés. Tout cela ne peut garantir en totalité leur sécurité, bien sûr, pas plus que les assurances personnelles qu’ils peuvent contracter, mais toute assistance contribue à faire en sorte que les risques du métier soient mieux pris en compte et évalués. RSF aide également les journalistes à bénéficier d’un soutien psychologique à leur retour.
 
Le problème réside aussi dans les dangers que les reporters sont prêts ou non à affronter dans l’exercice de leur métier. Si l’on considère qu’il répond à une logique d’offre et de demande d’images et d’information, le public pour lequel ces images sont destinées peut-il continuer à accepter que ces reporters mettent leur vie en danger dans le seul but de l’informer ? Si on laisse de côté la possible imprudence de certains reporters avides de scoops ou d’aventure, et il en existera toujours, ou ceux dont la passion de leur métier, qui est pour eux un véritable idéal, leur fait oublier le danger, il est légitime de se demander si une pression, même infime, même inconsciente, n’est pas exercée sur les représentants de la presse pour qu’ils dépassent les limites du simple devoir d’informer. Plus on facilite l’accès aux zones de guerre pour les reporters, plus le public est informé, mais plus le nombre de décès de reporters est élevé. La société de l’information a-t-elle le droit de mettre en danger la vie ne serait-ce que d’un seul homme pour quelques images supplémentaires, aussi éloquentes soient-elles ?
 
 
 
Notes.
 
Les liens insérés dans la première partie de l’article renvoient vers des sources en anglais, en raison du peu de renseignements en français traitant du sujet développé ici.
 
(1) John Steinbeck IV est mort en 1991 lors d’une opération chirurgicale de routine.
 
(2) Cette photo a été prise moins de deux heures avant la disparition de Flynn (à gauche) et Stone (à droite). Quelques instants plus tard, les deux hommes retournaient sur le terrain, et ne devaient plus jamais revenir.
 
(3) Dans un laboratoire spécialisé dans l’analyse et l’identification de restes d’Américains morts au combat, qui sont ensuite rapatriés aux Etats-Unis.
 
(4) Courrier International a d’ailleurs titré : « Le “mystère” Sean Flynn en passe d’être levé », 30 mars 2010.
 
(5) Cette ONG a été la cible de plusieurs critiques, dont le doute qu’elle suscite chez certains quant à sa neutralité.
 
 
 
Liens.
 
L’article de Wikipedia sur Reporters Sans Frontières.
 
Fédération Internationale des Journalistes. A notamment édité le guide de survie pour les journalistes : A Survival Guide for Journalists.
 
La Chartede Munich sur les droits et devoirs des journalistes.
 
Requiem. Recueil de photos de reporters disparus durant la guerre du Vietnam. Edité par Horst Faas et Tim Page.
 

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