Pourquoi les réseaux sociaux changent-ils notre vie ?

par dussauge
mercredi 4 novembre 2009

Le 19 octobre, nous étions trois blogueurs à la Cantine (Nicolas Vanbremeersch, Pierre-Yves Poulain et moi-même), invités par l’association HEC, pour répondre à notre manière à cette question assez courante chez les quadras+. Ma manière, c’est de montrer comment les réseaux sociaux sur Internet donnent un sens à la vie contemporaine très anxiogène. Des solutions qui connectent les propos de l’individu isolé dans la mondialisation, grâce à l’opinion partagée (homodoxie).

La réponse à la question est oui, en mieux, si l’on accepte d’entrer dans ce territoire numérique avec une identité personnelle, généreuse et sans langue de bois. Pour que votre nom ait de la valeur aux yeux de ceux qui partagent vos propos d’un instant. La réponse sera toujours oui, mais en pire dans une dizaine d’années, pour ceux qui refuseront d’y participer et qui souhaiteront pourtant conserver une activité sociale et professionnelle. Qui accepterait d’entreprendre sans un email aujourd’hui ? Aucune grande entreprise ne proposera un poste intéressant, à tout âge, si les nouveaux usages des technologies ne sont pas compris. Pour les comprendre, il faut les pratiquer même si vous êtes un ours qui ne voulez connaitre personne d’autre. Si vous souhaitez aussi écouter la conférence (une vingtaine de minutes) devant 300 auditeurs diplômés d’HEC, cliquez ici sur la partie 2.
 
Je m’explique ici sur la manière d’entrer dans ce territoire numérique à titre personnel.
 
Les réussites des leaders économiques, avec la part de chance qu’elles comportent, ne sont admises par l’opinion que s’ils partagent leurs connaissances, leurs regards, leurs passions avec leurs contemporains. Comme le font de mieux en mieux les artistes, les sportifs et les politiques.
 
Les fondations caritatives ne suffisent plus pour acheter son salut social. Bill Gates ou Warren Buffett l’ont compris. Les grandes familles industrielles ne peuvent plus vivre pleinement leur bonheur dans le clair-obscur de leur citadelle. Ils doivent se connecter en wifi à leurs concitoyens pour expliquer leurs idées, partager leurs valeurs et exposer leur identité complète, avec une dimension émotionnelle. Le ticket d’entrée dans ce territoire social numérique est moins difficile à obtenir aujourd’hui qu’il ne le sera demain. L’argent n’y fera rien.

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