Remise du prix Reporters sans frontières, vue de l’intérieur
par Camille M.
samedi 6 décembre 2008
L’ONG reporters sans frontières, connue dans le monde entier, remettait le 4 décembre trois prix. Média, journaliste et cyberdissident. C’est à l’Espace Fondation EDF, rue Récamier (7° arr.) que se déroulait la cérémonie, présentée par Audrey Pulvar (France 3).
Reporters sans frontières est une ONG qui défend la liberté d’expression et la liberté de presse dans le monde. Elle soutient les familles des journalistes emprisonnés, ou morts. Elle aide, par le poids de sa reconnaissance, les journalistes qui subissent des pressions politiques. Et, elle médiatise toutes ses actions, dernièrement les manifestations tibétaines.
C’est Shirin Ebadi, Prix Nobel de la Paix en 2003, qui remettait le prix aux trois lauréats. Ricardo Gonzales Alfonso (cuba) a remporté le prix du journaliste de l’année, pour avoir osé concurrencer le monopole de l’Etat sur l’information. Il est arrêté le 18 mars 2003 lors du "Printemps noir" et est condamné à 20 ans de prison. La Radio Free NK (Corée du Nord) a reçu le prix "média". C’est la première radio dissidente nord-coréenne, elle est l’ennemi public numéro un du régime totalitaire de Kim Jong-il. Les deux cyberdissidents de l’année 2008 sont Birmans. Zarganar, et Nay Phone Latt. Le premier, a été arrêté pour "trouble de l’ordre public" et condamné à 59 ans de prison, et le deuxièmes, condamné à 22 ans de prison pour avoir eu en sa possession une vidéo interdite par la junte militaire au pouvoir.
C’est avec force que Shirin Ebadi parle de la censure, des non respects des droits de l’homme, ou encore des violences commises envers les journalistes. Le message de la présentatrice, Audrey Pulvar et celui de Jean-François Julliard, secrétaire général, étaient unanimes et centrés autour des dernières actualités. C’est avec fragilité qu’ils dénombraient le nombre de journalistes enfermés, morts ou violentés en 2008.
Une juste cause pour certains, une inutile et banalisée pour d’autres, la liberté de la presse est chose essentielle, qu’elle soit à des fins informatives, pour les pays très fermés, ou politique, pour dénoncer un Etat dictatoriale ou corrompu.
C’est Shirin Ebadi, Prix Nobel de la Paix en 2003, qui remettait le prix aux trois lauréats. Ricardo Gonzales Alfonso (cuba) a remporté le prix du journaliste de l’année, pour avoir osé concurrencer le monopole de l’Etat sur l’information. Il est arrêté le 18 mars 2003 lors du "Printemps noir" et est condamné à 20 ans de prison. La Radio Free NK (Corée du Nord) a reçu le prix "média". C’est la première radio dissidente nord-coréenne, elle est l’ennemi public numéro un du régime totalitaire de Kim Jong-il. Les deux cyberdissidents de l’année 2008 sont Birmans. Zarganar, et Nay Phone Latt. Le premier, a été arrêté pour "trouble de l’ordre public" et condamné à 59 ans de prison, et le deuxièmes, condamné à 22 ans de prison pour avoir eu en sa possession une vidéo interdite par la junte militaire au pouvoir.
C’est avec force que Shirin Ebadi parle de la censure, des non respects des droits de l’homme, ou encore des violences commises envers les journalistes. Le message de la présentatrice, Audrey Pulvar et celui de Jean-François Julliard, secrétaire général, étaient unanimes et centrés autour des dernières actualités. C’est avec fragilité qu’ils dénombraient le nombre de journalistes enfermés, morts ou violentés en 2008.
Une juste cause pour certains, une inutile et banalisée pour d’autres, la liberté de la presse est chose essentielle, qu’elle soit à des fins informatives, pour les pays très fermés, ou politique, pour dénoncer un Etat dictatoriale ou corrompu.