Silence sur les violences de la fête de la musique...
par ZorgluB
mardi 28 juin 2011
Le premier jour de l'été est depuis plusieurs dizaines d'années accompagné de la fête de la musique et plus récemment ou dans des proportions plus importantes de ses violences et déboires...
Tout comme chaque année nombre de violences étaient au rendez-vous et beaucoup d'animations ont dû être arrêtées pour limiter la casse.
J'avais moi-même été victime d'une agression par 5 jeunes de bonne volonté à qui j'avais refusé une cigarette, m'étant fait cassé une côte et le nez dans la rue Monge il y a 4 ans déjà, ils m'avaient ainsi dérobé une sacoche en me laissant pour mort (assommé en fait) sur le trottoir.
Ainsi cette année je décidais de retenter l'expérience ! Sur Paris dans le métro vers 22h30 on pouvait entendre les premiers témoignages de pères et mères de familles scandalisés par l'incivisme ambiant de la "jeunesse" de sortie et quelques précisions sont arrivées jusqu'à mes oreilles attentives, s'en sont suivis des constats amers jusqu'à des situations plus que dangereuses mais par chance je n'ai pas revécu le traumatisme physique passé.
De ce que j'ai pu voir et entendre voilà ce que j'en retiens :
- Les animations vers la BNF ont dû cesser vers 21h00 à cause d'émeutes
- Les métros étaient pris d'assaut (ligne 5 notamment) par la jeunesse enivrée et violente et les services de sécurité dépassés.
- La ligne 14 a elle été fermée rapidement, pourtant prévue pour le fonctionnement exceptionnel toute la nuit, des bandes sévissant sur les usagers et rackettant à tour de bras
- Les environs d'Oberkampf et Ménilmontant occupés par des hordes de jeunes encagoulés tapant sur les voitures de passage et semant la terreur jusqu'au devant des quelques bars ouverts...
Je souhaitais donc par l'intermédiaire de ce 1er article savoir si j'avais (bien qu'ayant été accompagné d'un ami tout aussi surpris) été victime d'hallucination, si mon agression d'il y a quelques années m'avait rendu paranoïaque, ou si simplement et grâce à vos témoignages peut-être, il était évident que le mot d'ordre dans les médias traditionnels était de taire ce qui se passait autour de cette "fête", devenue à mes yeux fête de l'alcool et de la violence pour beaucoup à Paris...