Twitter et Facebook : l’arme démocratique des citoyens, ses cybers messagers…
par Lorelei
samedi 21 mai 2011
"On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps." Abraham Lincoln
Nous sommes passés du Papyrus en passant par l’imprimerie de Johannes Gutenberg à une nouvelle technologie, les réseaux sociaux, Facebook et Twitter « gazouillis » en français, un service utilisé pour communiquer l’information en instantanée depuis un simple smartphone une merveille technologique capable de faire des photos, de filmer et d’envoyer toutes sortes de nouvelles à travers le monde.
C’est le nouvel Graal, notre Saint Graal qui nous permet de nous passer du journaliste et surtout des journaux appartenant tous à des grands groupes dont on se méfie à tort où juste raison... Ce moyen de communication créé à San Francisco au sein de la startup Odeo Inc. fondée par Noah Glass et Evan Williams. L’idée de départ était de permettre aux utilisateurs de décrire ce qu’ils étaient en train de faire via SMS. Ouvert au public le 13 juillet 2006, la première version s’intitulait stat.us puis twittr, en référence au site de partage de photos Flickr puis Twitter, son nom actuel.
Quant à Facebook, nous connaissons tous son histoire, Mark Zuckerberg a fondé « The Facebook », initialement à l'adresse thefacebook.com, le 4 février 2004, dédiée aux étudiants de l'université Harvard ce site connus s’est très vite élargi aux universités Stanford,Columbia et Yale puis petit à petit au reste du monde.
S’affranchir de la tyrannie des médias et instaurer un lien direct quasi instantané reliant tous les citoyens du monde sans passer par une de ses plateformes appartenant à l’un de ses grands groupes monolithique et communiquer quasi immédiatement…le rêve pour le citoyen qui veut diffuser son opinion, ses rêves et ses révoltes, un cauchemar pour les oligarchies et dictatures.
Les révoltes du printemps arabes utilisèrent ses mêmes réseaux pour propager et diffuser au monde, les actes des dictateurs et certains cybers messagers furent de vrais héros, les portes paroles des messages des peuples opprimés. Internet et ses réseaux jouent un rôle majeur c’est une arme redoutable de communications, car elles exposent très souvent les crimes cachés dont ne parlent presque jamais les médias classiques et qui en tout cas n’ont pas le même effet sur l’opinion publique mondiale lorsqu’ils sont exposés par le citoyen lambda. Cette transparence, offerte par les technologies du Web, permet une protection même si elle est minimale, elle a quelques impacts en face des dictatures torturant, affamant leurs populations et pouvant étouffer dans le sang les révoltes.
D’ailleurs les régimes les totalitaires ont parfaitement saisis la menace. C’est aussi une des raisons pour ils tentent de bloquer l’accès à ces réseaux sociaux. En réaction le département d’État américain mis au point une vidéo pour expliquer comment contourner un serveur proxy afin de contourner la censure.Internet, Facebook, Twiter, Youtube et autres plateformes sont …la nouvelle arme fatale contre les dictatures.
A chaque révolution son média : 1789, 1848, 2011
Le phénomène n’est pas nouveau. Beaucoup de révolutions ont été accompagnées par le développement d’un média. "Quand il y a éruption sociale, les médias de l’époque servent forcément d’intermédiaire, analyse Patrick Eveno, historien des médias et professeur à la Sorbonne. En 1788, à la veille de la révolution française, les journaux et les pamphlets se sont multipliés. Il y a eu le même phénomène en 1848. Les médias sont alors des outils d’expression, ils accompagnent et amplifient la révolte.
On remarquera que dans les démocraties, internet fait aussi peur aux politiques qui tentent de s’en servir mais surtout de contrôler ce média encore trop démocratique, les dernières lois en France comme celle où la police a désormais accès à toutes vos données personnelles.
Une arme diplomatique, qui deviendra dans le futur un autre pôle de dépenses, la Maison Blanche multipliant les moyens de communiquer via le web. La« Twitter diplomacy » permet au gouvernement américain de diffuser ses idées, comme jamais auparavant, comme nous l’avons constaté lors du printemps Arabe. Ses derniers ont via leur porte-parole, P.J. Crowley, multiplié les « twits » pour indiquer leurs positions sur les révoltes arabes par exemple, en demandant par exemple que le respect des manifestants.
Lors de l’allocution du président d’Obama, il se propageait la nouvelle de la mort de Bin Laden, la fin du terroriste ayant été en premier lieu abordée, grâce à Keith Urbahn, « So I'm told by a reputable person they have killed Osama Bin Laden. Hot damn » un membre du cabinet de l'ancien secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld.
Puis une autre affaire sous les feux de l’actualité celle de l’ancien directeur du Fmi où tout commença par un tweet, à 17h, heure de New York : « un pote aux Etats-Unis vient de me rapporter que DSK aurait été arrêté par la police dans un hôtel à NYC il y a une heure ».
Jonathan Pinet, étudiant à Sciences Po, est un jeune militant UMP. Le second à reprendre l'information sur Twitter est Arnaud Dassier, responsable de la campagne internet de Nicolas Sarkozy en 2007. Twitter le savait donc, avant les médias américains, et fort peu de temps après l'arrestation du directeur général du FMI, effectuée à 16h45, heure de New York, à l'aéroport JFK.
Jonathan Pinet, premier à avoir donné l'information, explique que lui-même l’a tient d’un ami travaillant dans l'hôtel Sofitel où se auraient eu lieu une agression dont à l’origine est DSk. Sur Facebook, une internaute republie sur son Wall.
A partir de là dixit du complot et des machinations que l’on peut avoir lu sur le net… comme le montre la mise au point sur le site participatif Atlantico.fr : Il se trouve que ledit témoin – toujours anonyme à ce jour – est l’ami de Camille, une camarade et collaboratrice. De mon côté, informé par @samgustin, j’avais de plus en plus de mal à garder mon calme face aux réactions que je pouvais lire sur Twitter et sur Facebook. Après quelques heures d’échanges parfois très tendus, mon amie Camille s’est rendue sur mon wall pour y poster un échange avec son camarade new yorkais dans lequel celui-ci confirmait l’arrestation, être témoin et se déclarait comme étant la source de @j_pinet.
Un printemps social né sur Internet est en train de gagner l'Espagne, un groupe de blogueurs et d'internautes ont fondés une plateforme en ligne qu'ils baptisent « Democracia Real Ya » (« Une vraie démocratie, maintenant »). Le groupe Facebook, « Democracia real Ya » (« Une vraie démocratie, maintenant »). Sa page comptait ce jeudi après-midi plus de 160 000 fans pour 46 millions d'habitants.
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