Véganisme, antispécisme et extrême droite : des « relations troubles » révélées par Marianne !
par Play Mobil
samedi 6 octobre 2018
C'est une enquête très poussée que le magazine Marianne a menée pour établir les liens troubles entre la cause végane, antispéciste, et l'extrême droite radicale.
Pour ce faire, les enquêteurs de l'hebdomadaire ont visionné deux vidéos sur Internet : des entretiens de Vincent Lapierre (ancien lieutenant d'Alain Soral, aujourd'hui indépendant) avec Gilles Lartigot et Thierry Casasnovas, deux figures alternatives vantant les mérites de l'alimentation végétale.
Marianne est allée encore plus loin, en visionnant une troisième et même une quatrième vidéo : deux entretiens que Gilles Lartigot a accordés au site identitaire Breizh-info. Il y déclare notamment que l'on a aujourd'hui tendance à trop simplifier l'information, ce à quoi l'enquête de Marianne, chacun l'accordera, s'est efforcée de remédier.
Figure médiatique, Gilles Lartigot a également été interviewé sur Canal Plus par Antoine De Caunes, mais aussi par Mouloud Achour, sur France 2 par Stéphane Bern, sur France 3, sur Arte par Raphaël Enthoven, ou encore sur LCM. Mais cela est sans doute négligeable.
L'investigation de Marianne s'est poursuivie en rappelant que le skinhead Esteban Morillo, impliqué dans la mort de l'antifa Clément Méric, était un défenseur de la cause animale.
Au terme de cette lourde enquête, qui a dû nécessiter au moins une heure de peine, les investigateurs de Marianne avaient toutes les cartes en main pour mettre en garde leur lectorat contre le danger de la secte végane et antispéciste, qui mènerait tout droit, si l'on n'y prend pas garde, à l'antisémitisme et à la nostalgie du IIIe Reich.
"Aujourd'hui, vous mangez des tomates bio. Très bien. Mais prenez garde. Demain vous tendrez le bras droit !" : ainsi pourrait-on résumer l'avertissement salutaire du magazine désormais dirigé par Natacha Polony.
Voici une copie de cette enquête-fleuve, en course, à n'en pas douter, pour l'obtention du prix Pulitzer :
Pour mener à bien ce genre d'investigation de qualité, Marianne reçoit chaque année environ 1,5 million d'euros de subventions publiques.