2012 : L’Année BAYROU ?

par Christian
vendredi 18 novembre 2011

Qui n’a pas conscience que le bipartisme et son jeu d’alternance est désormais éculé, tant il à fait montre de son incapacité à résoudre les problèmes du quotidien de nos concitoyens. Pire, depuis quelques décennies, ce système contribue à lourdement les aggraver.

Le manichéisme politique est à bout de souffle. Que pouvons nous espérer d’une alternance de couleurs en 2012, si ce n’est que la poursuite du déclin abyssal de notre pays au détriment de son peuple promis à la disette et ce même si une panoplie sociale de papier vient à travestir le sacro saint principe de réalité.

Dans ce contexte propice à la perplexité , nourrit du sentiment d’exaspération devant des élus de la République de tout bord, plus prompts à nous appeler aux sacrifices qu’a revoir à la baisse leurs confortables indemnités, la vision ni droite ni gauche de François BAYROU trouvera, à n’en pas douter, un écho favorable.

L’ascension de François BAYROU en 2007 reposait moins sur la solution qu’il pouvait représenter que sur la timide dynamique du PS pour sa candidate. Ainsi, parmi les 18% de votants s’étant orientés vers le Béarnais, il ressort qu’au moins 8% venaient d’électeurs socialistes intoxiqués par le dénigrement constant que subissait Ségolène ROYAL de la part de ses « camarades ».

A l’inverse, en 2012, et après avoir gouté à l’amère potion du SARKOZYSME, sans doute peu convaincu par la social démocratie sans surprise que porte François HOLLANDE, le vivier d’électeurs percevant en François BAYROU une solution nouvelle méritant d’être éprouvée, est susceptible de grossir. Pour peu que BORLOO, De VILLEPIN et HULOT, (aux ambitions ruinées ou orphelins de mentor) décident de rejoindre le patron du MODEM, 2012 pourrait bien être l’année BAYROU.

Politique fiction diront certains, Pourtant si les Français rejettent le sortant, ne croient que modérément aux capacités novatrices du candidat socialiste, réfutent l’esprit révolutionnaire dont se targue MELANCHON, ou fustigent les thèses nauséabondes de Marine Le PEN, qui reste en lice ? BAYROU et sa doctrine centriste qui au demeurant est loin d’être absurde à un moment ou une alliance nationale saura s’affirmer comme rempart aux méfaits de la crise à l'image de l'Italie ou de la Grèce.

Une chose est sure. Qu’on le moque ou le marginalise, BAYROU n’en a cure. Il poursuit son chemin convaincu d’avoir un destin national, et finalement il a peut-être raison. Qui vivra verra

Che64 aussi sur Twitter @che64000


Lire l'article complet, et les commentaires