Alsace : échec au Référendum !
par Robin Guilloux
lundi 8 avril 2013
Le référendum alsacien en vue d'une fusion inédite des collectivités départementales et régionale de la plus petite région de France a échoué dimanche du fait de la victoire du Non dans le département du Haut-Rhin, selon des résultats partiels.
Selon ces résultats le non a recueilli près de 55% des suffrages exprimés dans le Haut-Rhin, dans un contexte de très faible mobilisation des électeurs.
Sous couvert de rationalisation : fusion du conseil général et du conseil régional pour donner naissance à une "collectivité territoriale d'Alsace", il s'agissait ni plus ni moins, de faire de l'Alsace le laboratoire de la future "Europe des Régions". Tel était l'enjeu de ce Référendum truqué (le matériel électoral reçu par les électeurs ne contenait que les arguments en faveur du oui).
Le bâtiment du Parlement européen est symboliquement inachevé. L'Europe ne sera achevée que lorsqu'on aura "achevé" les nations, lorsque l'Union européenne aura absorbé les nations et les aura fait disparaître au sein d'un Empire dominé par les États-Unis d'Amérique (prochaine étape : le grand marché transatlantique).
C'est ce que l'on appelle le "fédéralisme", à l'image des États-Unis d'Amérique et de ses États (Washington = Bruxelles).
C'est ce que l'on appelle le "fédéralisme", à l'image des États-Unis d'Amérique et de ses États (Washington = Bruxelles).
Je conçois que l'on puisse vouloir la disparition de la nation, comme on a applaudi (à gauche, comme à droite) à la disparition des frontières et à la monnaie commune (et non unique, pour l'instant, mais c'est prévu), mais je ne tiens pas à jouer les "idiots utiles".
La disparition des départements au profit des régions fait partie du plan. Le département est une création de la Révolution française et la Révolution française, c'est la souveraineté nationale. Personnellement, je suis peut-être un affreux réactionnaire attardé, mais je ne souhaite pas la disparition de mon pays.
Mais ce dont je suis certain, c'est que ce processus est incompatible avec la démocratie (comme on l'a vu au moment du Référendum sur le projet de constitution européenne et avec la "mise au pas" de Grèce et de l'Italie par la commission de Bruxelles) et, puisque la démocratie, au fond intéresse moins que le pouvoir d'achat, avec une amélioration de la situation économique et financière de ce qu'il reste de notre pays, bien au contraire. (dette, délocalisations, désindustrialisation, déficit de la balance commerciale...).
Mais ce dont je suis certain, c'est que ce processus est incompatible avec la démocratie (comme on l'a vu au moment du Référendum sur le projet de constitution européenne et avec la "mise au pas" de Grèce et de l'Italie par la commission de Bruxelles) et, puisque la démocratie, au fond intéresse moins que le pouvoir d'achat, avec une amélioration de la situation économique et financière de ce qu'il reste de notre pays, bien au contraire. (dette, délocalisations, désindustrialisation, déficit de la balance commerciale...).