Aujourd’hui, le soleil était au Zénith !

par Daničle Dugelay
lundi 9 mars 2009

Oui, aujourd’hui le soleil était au Zénith... au Zénith à Paris, où 6000 personnes s’étaient rassemblées pour le meeting de lancement du FRONT DE GAUCHE.

Membres du Parti Communiste, du Parti de Gauche, de diverses associations, de syndicats, simples citoyens qui militaient pour la première fois, nous étions là tous ensemble, la gorge un peu serrée, les yeux un peu humides, mais surtout soulagés, déterminés : nous étions représentants du Peuple de Gauche.


Cet après-midi, dans la chaleur de l’enthousiasme, la fleur de l’espoir s’est épanouie pour beaucoup de citoyennes et de citoyens qui se trouvaient découragés par des mois et des mois d’errance dans ce labyrinthe politique où ils se trouvaient enfermés ; enfin, ils pouvaient entrevoir une sortie vers des solutions concrètes et fortes pour un autre avenir, grâce à l’union de la vraie Gauche. Terminé, le chantage au vote utile pour la social-démocratie, voire le social-libéralisme. En juin, par leur bulletin de vote,ils pourront enfin exprimer leur choix véritable, pour une politique de justice sociale, dégagée de la dictature du capital. Et ils vont le faire justement pour l’élection de l’Assemblée européenne, de l’U.E. qui est la principale responsable de la politique antisociale, celle-là même qui frappe d’abord les plus fragiles d’entre nous. "Tous ensemble", voilà la condition qui manquait et est enfin réalisée.

Certes, le NPA était absent, mais Christian Picquet était là avec ses amis, pour dire son désaccord avec la décision des dirigeants de son parti et expliquer avec émotion qu’il ne lui était pas paru possible de refuser la main tendue de nos camarades. Attendons et d’autres vont venir nous rejoindre : des partis de gauche déjà intéressés, peut-être le NPA, des associations, des citoyens qui avaient dit "Non" au traité de Lisbonne, et d’autres qui, maintenant, regrettent de l’avoir accepté : ils ont été abusés par une gauche dénaturée et dont le ralliement de certains au Président de la République montre bien la fragilité idéologique.

Bien sûr, il y a eu beaucoup d’interventions, entre autres de nos concitoyens antillais, d’amis européens ou d’autres continents. Jean-Luc Mélenchon et Marie-George Buffet ont parlé avec, à la fois, beaucoup de lucidité et de flamme, même de lyrisme, mais le plus important était certainement le balancement de centaines de drapeaux, les panneaux tendus à bout de bras, les cris à l’unisson "Tous ensemble" "Unité", les élans de ceux qui se levaient, portés par l’enthousiasme.

Oui, c’était un bel après-midi, peut-être un moment historique, où on pouvait voir le peuple de Gauche "debout", dressé dans la dignité qui convient au peuple comme à personne d’autre. Le chemin est ouvert vers un autre avenir pour nos enfants, ceux de nos amis européens et tous les opprimés, les exploités du monde entier.
Oui, aujourd’hui, le soleil était au Zénith.
 


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