Bartolone : « Quand on a décidé des Primaires, on ne pensait pas que la gauche pourrait gagner 2012 »

par Christian
jeudi 10 mars 2011

En d’autres temps, le boucanier assistant au sabordage de son navire se serait écrié « Funérailles, Parbleu ». A l’aube de ce siècle nouveau, devant un tel naufrage, je ne peux qu’afficher ma consternation militante.

Cette phrase lâchée par Claude BARTOLONE, un des principaux dirigeants du Parti Socialiste sur BFMTV, à Jean Jacques BOURDIN, est lourde de conséquences. D’autant qu’elle n’est pas isolée dans un panel de déclarations irresponsables.

En voici un croustillant échantillon

« Marine Le PEN me fait rigoler » Je ne dois pas avoir le même sens de l’Humour de cet artisan fossoyeur du congrès de Reims

« Le pacte DSK/AUBRY, existe, bien sur, il est même à l’origine du Congrès de Reims ». Le fameux congrès si controversé et dont les médias ne font plus mystère de la triche organisée pour priver ROYAL du poste de Première Secrétaire. Vote au cours duquel le « Vertueux Guérini, patron de la Fédé des bouches du Rhône  » sur la sellette, à bourré ses urnes fédérales de 136 voix fantômes pour donner l’avantage à l’actuelle Première Secrétaire.

« Bien sur les statuts du PS interdisent à un Président de Conseil Général d’être aussi Premier secrétaire de sa Fédération mais pour Guérini, il y a eu des circonstances qui ont fait que ça peut arrivé » Soyons certains qu’après cette déclaration « réfléchie » la commission d’enquête visant la Fédé du 13 saura nous rendre des conclusions objectives

« Il n’y a aucune différence entre DSK et AUBRY sur la politique économique et sociale » Avec un tel ambassadeur, Martine AUBRY n’a plus besoin d’ennemis.

Mais la pire est bien celle que j’ai choisie pour titre.

Quand on a décidé des Primaires, on ne pensait pas que la gauche pourrait gagner 2012

Voilà qui confirme que le Parti institutionnel a délibérément miner la campagne de ROYAL en 2007, et que le congrès et ses artefacts de rénovation n’avaient d’autre objet que d’écarter définitivement l’ex candidate, et non de travailler à l’alternance politique.

Ne nous y trompons pas. Cette déclaration veut dire que le PS sent qu’il peut gagner, non pas sur un projet auquel adhéreraient les Français, mais simplement parce que ces mêmes Français en auraient mare de SARKOZY.

Si après une telle déclaration Bartolone n’est pas à minima interdit de parole au nom du PS, c’est que ce vieux Parti oublie de vivre avec son temps et qu’en conséquence, il est temps, pour les rénovateurs de la trempe de ROYAL et MONTEBOURG de s’en démarquer.

Christian


Lire l'article complet, et les commentaires