Combattre l’oppression et tous les racismes !
par CHALOT
jeudi 26 décembre 2013
Je défends la lutte du peuple palestinien mais jamais je manifesterai avec les islamistes !
Je combats l’islamisme radical, mais jamais je ne ferai cause commune avec les identitaires !
Dieudonné n’est pas un simple « amuseur » public, c’est un individu dont nous devons combattre les idées nauséabondes !
Voici quelques affirmations qui me sont propres : une sorte de boussole que j’essaye de suivre.
Comme beaucoup d’amoureux de la musique et du chant, j’aime beaucoup Charlelie Couture et aujourd’hui, je l’aime d’autant plus qu’il exprime avec lucidité et talent, ce que je pense moi-même :
Nous devons détester politiquement l’entreprise de Dieudonné comme si l’Etat d’Israël n’existait pas, de même que nous devons détester la politique oppressive de l’Etat israélien, comme si le dieudonnisme n’existait pas. – « Nazizisme ».
« Comment nier que Dieudonné a désormais sombré dans un cauchemar du langage avec lequel il ne faut concéder aucune complicité, même passive ? Quand il pratique un antisémitisme redoutablement efficace, et d'autant plus sordide qu'il n'est probablement pas "pensé" mais seulement "intéressé" matériellement (les royalties d'un chansonnier au parfum lucratif de faux scandale).
On disait il y a 100 ans que "l'antisémitisme est le socialisme des imbéciles". Aujourd'hui le geste obscène de la "quenelle" est le nazisme minable des lâches, des hypocrites et des malcomprenants qui se croient "antisystème". Voici le "Nazizisme" à deux sous.
Je pense que Dieudonné projette sur la figure d'un "juif" imaginaire, forcé par les idéologues préfascistes de la fin du XIXème, les vices qu'il n'ose pas voir en lui même.
Décidément, les racistes-fascistes ont du génie, car il en fallait pour publier le faux antisémite des Protocoles de Sion avant 1914, à partir d'un texte d'émancipation républicaine et libertaire, de même qu'il en a fallu à Dieudonné pour inventer son procédé de communication imparable et inédit : ce verrouillage humoristique du langage qui joue habilement sur le double registre de la blague et de l'indignation, pour échapper au dialogue démocratique et à la responsabilité de ses dires.
Je lui en veux d'avoir trahi un parcours d'antiraciste libertaire, comme j'en veux à Mussolini d'avoir été antimilitariste socialiste, avant de devenir militariste anti-socialiste.
Nous devons détester politiquement l'entreprise de Dieudonné comme si l'Etat d'Israël n'existait pas, de même que nous devons détester la politique oppressive de l'Etat israélien, comme si le dieudonnisme n'existait pas.
Tout en sachant que l'un et l'autre existent, mais pas pour toujours, c'est tout notre espoir émancipateur (avec nos frères et soeurs arabes, juifs, roms, africains)...
25.12.2013
CharlElie Couture :
Chapeau l’artiste !
Jean-François Chalot