Contre nous de la tirelire...

par Politic Angel
lundi 8 août 2016

En 1789 le pays, écrasé par l'impôt, a fini par toruver la force de secouer un système politique devenu hors d'âge. Aujourd'huik, à nouveau, face à l'impécuniosité incurable de nos dirigeants, le pays croule sous mille prélèvements et les pratiques de pompage accéléré se multipilent pour prélever partout où cela semble possible, sans autre logique que le gouffre des déficits et de la dépense publique. La France serait-elle mûre pour remettre le couvert d'un changement de régime stimulé par l'impôt ? 

Les videurs sans limites sont dressés.

Les videurs….

 

Si un citoyen devait aujourd’hui réécrire un hymne sur l’air de la Marseillaise, avec des mots qui parlent d’aujourd’hui, ces paroles remplaceraient celles, d’une autre époque, sur la tyrannie.

 

Car dans l’enfoncement inexorable du pays sous la houlette de politiciens et fonctionnaires sans courage, il y a un domaine où la créativité gouvernante reste vive : celle des mille façons de prélever plus d’argent, plus vite, plus sûrement, pour payer des dépenses qui dérapent sans fin.

 

Pause fiscale disait l’autre, le rêveur qui siège ces temps ci au Palais, après l’agité de la com qui y vivait avant. En fait il fallait comprendre pose fiscale, juste une posture de plus pendant que s’engageaient de nouvelles manœuvres pour colmater les brèches béantes des caisses publiques.

 

Et, comme chez le cochon, aujourd’hui tout st bon pour pomper en douceur partout où il y a encore un peu de cash. Citons quelques exemples :

 

Alors, pour conclure ce tableau édifiant, un dernier couplet à cet hymne fiscal. Le grand prix de l’hypocrisie : le projet de prélèvement des impôts sur le revenu à la source. On nous a raconté que cela allait simplifier la vie des contribuables, que c’était fait ailleurs et que, donc nous allions faire une vraie réforme majeure de modernisation.

Tout cela n’est que mensonge, chansons d’Etat pour citoyens à tondre. Il s’agit en fait d’un acte de violence majeur de l’Etat contre son peuple, une agression qui nie l’évidence : les français surpompés par mille et une taxes ne peuvent plus payer. En effet, Bercy constate depuis plusieurs années que de plus en plus de contribuables demandent des délais voire des moratoires pour payer leurs impôts. Alors la réponse est simple : on va prendre cet argent avant qu’il entre dans la poche des citoyens, et on éteindra ainsi ce flot croissant de manque à pomper. Ensuite on va trouver une chanson, monter une usine à gaz, comme c’est en train de se produire, transférer une fois de plus aux entreprises des opérations et des coûts de collecte, et laisser in fine le citoyen découvrir qu’il ne bénéficiera d’aucune simplification, qu’il devra toujours remplir des déclarations, qu’il comprendra encore moins ce qu’on lui a déjà pris et ce qui reste à régulariser , et qu’on lui aura volé son droit pourtant fondamental de librement consentir à l’impôt

Il est encore possible que ce plan diabolique déraille. Le calendrier des élections présidentielles pourrait y aider. Mais les opposants au camp en place ne laisseront-ils pas une si belle machine tourner pour nous raser ? Car pour y renoncer il faudrzait avoir vraiment le courage de mettre tous les efforts sur la réduction de la dépense publique. Le passé des caciques ne plzaide pas pour eux.

 

Alors, qui peut changer demain cette mécanique infernale ? Certainement pas le pouvoir actuellement en place, son bilan parle pour lui. Macron l’électron libre ? Sans doute pas non plus. Il est soit amnésique soit comme tous les autres, un pur opportuniste qui surfe sur le vent. Il a en effet été dès le début du quinquennat 2012-2017 un conseiller du président, qui a accompagné, peut être même inspiré en partie le matraquage fiscal des débuts. Trop facile de faire semblant, après, de ne pas y avoir été. Bon vent monsieur Micron mais, de grâce, loin de nous.

Le précédent pouvoir, avec ces anciens et nouveaux visages ? Pas plus, le bilan de tous ces prétendants n’est pas plus glorieux. Ils ont tous pompé dans nos poches tout ce qu’ils ont pu quand ils ont eu les manettes.

Le FN ? C’est douteux. Malgré l’effet positif qu’il exerce en mettant une pression mortifère sur les historiques, on n’entend pas les chefs de ce mouvement nous expliquer comment ils vont désamorcer les pompes fiscales.

 

Comme sur tant de sujets politiques, le seul pouvoir propre à changer les choses est le nôtre, en direct. Comment ? Par des actions directes comme le règlement en chèque sur papier libre en en gardant une copie par prudence (une forme légale qui met à coup sûr l’administration hors jeu, car elle perd le chèque sans même s’être aperçue qu’elle l’avait reçu), en rejoignant pour agir les mouvements de contribuables qui fleurissent, en votant seulement pour des nouveaux venus sans mandats précédents, ou pour des professionnels du circuit qui auront montré dans leur gestion passée qu’ils savent baisser l’impôt. 

 

Enfin, réveillons-nous, au son d’un nouvel hymne de révolution :

 

Allons enfants de l’apathie,

Le jour d’y croire est arrivé.

Contre nous de la tirelire

Les videurs sans limites sont dressés

Les videurs sans limites sont dressés

Entendez vous, dans votre épargne

Pomper ces experts du blabla

Ils dépensent à tous de bras,

Et arrosent leurs frasques au champagne.

 


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