COVID, la leçon slovaque

par William Kergroach
mercredi 4 novembre 2020

 

 Comme nous, la Slovaquie est « en guerre » contre le COVID. Mais, chez eux, l'armée a réellement pris les choses en main. Les deux tiers de la population ont été testés, jusqu'à 91 % des habitants dans les deux zones les plus infectées. Les 1 % de testés positifs sont confinés et soignés. L'ensemble du pays marche comme un seul homme derrière son gouvernement. La Slovaquie est un bon exemple pour comprendre ce qui ne va pas chez nous.

« Nous sommes en guerre... » Le 16 mars dernier, le président Emmanuel Macron s'adressait à nous théâtralement, comme à son habitude. Il s'agissait de nous avertir que ça allait barder. Nous devions tout sacrifier, l'économie, nos libertés et jeter toutes nos forces dans cette bataille. Le COVID allait voir ce qu'il allait voir. Nous, nous n'attendions plus rien de ces gens.

 Aujourd'hui, c'est déjà la débâcle. Nos services hospitaliers sont à l'agonie, saturés à l'avance. Les infirmiers ont déserté, nous n'avons personne pour soigner. Nos hôpitaux publics et privés ne travaillent toujours pas ensemble, les tests ne sont pas généralisés.

 Notre économie est détruite, livrée aux multinationales, seules bénéficiaires de cette catastrophe politique et économique mondialement planifiée. « Quel que soit le coût » pour nos enfants livrés aux créanciers apatrides, le rouleau compresseur de la haute administration française avance. Aveugles et sourds, sur les débris d'un pays fracassé, au milieu des râles des blessés et des mourants, nos hauts fonctionnaires suivent le plan.

Quand la Slovaquie déclare la guerre, elle...

La Slovaquie est également en guerre. Le pays vient de tester plus de 3,5 millions de personnes - les deux tiers de sa population - en seulement deux jours. L'opération a été coordonnée par l'armée slovaque et a mobilisé plus de 40 000 personnes sur 5 000 sites à travers le pays. C'est le premier test généralisé à grande échelle en Europe.
Un peu plus de 1 % des participants ont été testés positifs. Ils doivent rester en quarantaine à leur domicile ou dans les hôtels réquisitionnés à travers le pays.

 Le 23 octobre à Orava et Bardejov, les deux régions les plus touchées, 91 % des habitants avaient déjà été testées, en seulement trois jours.
Le dépistage est « volontaire » : ceux qui décident de ne pas participer ne sont pas autorisés à quitter leur domicile.

Ces tests de masse, pourvu qu'ils soient menés à intervalles réguliers, sont le complément indispensable au confinement pour contrôler la propagation du virus. Une deuxième série de tests de masse doit donc avoir lieu en Slovaquie plus tard dans le mois.

 Le Premier ministre slovaque Igor Matovic a félicité les maires, les fonctionnaires, les soldats, la police, les pompiers et les ambulanciers ; tout un peuple mobilisé. La Slovaquie est un pays homogène, les habitants sont derrière leur gouvernement.
 

En France, la catastrophe

La France du gouvernement Macron nous prévient déjà que la crise pourrait durer « jusqu'à l'été ». Le peuple français ne marche pas derrière ce président imposé par des banquiers. Nous savons tous que ce gouvernement d'énarques hautains a été mis en place à la faveur de stratégies ploutocratiques. Toutes nos questions peuvent être taxées de « complotistes » et des lois peuvent être votées pour fermer nos bouches, nos pensées demeurent.

Ce deuxième confinement est donc suivi avec beaucoup de défiance par les Français. 
Les prochaines mesures restrictives que l'on demandera inévitablement à la police de diligenter s'appliqueront aux seuls Français de souche, pas aux « Français de papier » qui n'ont jamais et n'adopteront jamais les « valeurs de la république ». Les instructions sont déjà données, nous le savons, « pas de vagues »...

 Samuel Paty et les 263 victimes d'attentats islamistes morts depuis 2012 ne comptent pour rien dans ce plan mondialiste « en marche ». La France est le pays occidental le plus touché par les attentats islamistes, selon le rapport « Djihadistes de la porte d'à côté » conduit par Lorenzo Vidino, Francesco Marone et Eva Entenmann pour l'ICCT, le Centre du Contre-Terrorisme à La Haye. 74 % des musulmans de moins de 25 ans placent le Coran devant les lois françaises. Mais il n'y a pas de guerre puisqu'il n'y a pas d'ennemis, selon la loi.

Les Français, eux, sont épuisés par quarante ans de ces pitreries politiques. Ils sont désillusionnés, déprimés. Le peuple des Gilets Jaunes ne résistera plus à cette dictature des élites. 
Nous avons tous compris que les erreurs de stratégie de ces petits messieurs de Paris n'en sont peut-être pas et qu'elles ne seront jamais sanctionnées. Ces individus brillants et méprisants sont là pour durer, comme cette pandémie « providentielle », pour tourner définitivement la page d'une « certaine France ».

 

William Kergroach


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