Document : L’Elysée refuse de reconnaître la capitulation de l’Allemagne nazie

Décidément le service de presse de L’Elysée a bien du mal avec les sciences humaines. Quand ce ne sont pas « ces incapables de noirs » (lien) qui refusent d’entrer dans l’histoire, ce sont les sbires du chancelier Adolf Hitler qui y ont la part belle. Accrochez-vous fermement à vos écrans, car selon les communicants de Sarkozy, le troisième Reich n’a pas perdu la guerre !

Incroyable, n’est-ce pas ?

GAFFE

C’est le site du Point (LePoint.fr, lien) qui a levé le lièvre pour la deuxième année consécutive en publiant un bien curieux document (ci-dessous) évoquant une prétendue « armistice du 8 mai 1945 ». Diable, sont-ils aussi nuls et incultes que ça à l’UMP ? Le premier collégien venu vous rappellerait pourtant qu’il n’y a jamais eu d’armistice à la fin de la Seconde Guerre mondiale mais une capitulation et une reddition totale, sans condition, des nazis. Mieux, si l’on puis dire, cette grossière erreur (cette provocation ?) avait déjà eu lieu l’année dernière à la même époque dans les mêmes circonstances. Le Point, pourtant orienté à droite, s’en était amusé en titrant sur « la gaffe de l’Elysée » (lien).

Contacté mardi par la presse, les créatures de Sarkozy ont expliqué qu’il ne s’agit pas d’un communiqué de presse mais d’une « note technique ». Une réponse nébuleuse, incompréhensible, vaseuse, suspecte.

MARECHAL LES VOILA !

Vu la nullité de l’entourage des amis de Sarkozy on en arrive à comprendre leur empressement à liquider les programmes d’histoire du Bac (Lien). Trop de mots, trop de dates, trop de choses à apprendre alors qu’il est si facile de gagner de l’argent sur les places financières quand on est malin. Reste à savoir si cette bande de revanchards ne cherche pas tout court à réviser l’histoire. Les quelques sympathisants de l’UMP présents le 24 avril dernier à Cauchy-à-la-Tour pour célébrer la commémoration de la naissance du maréchal Pétain (Lien) n’y seraient pas opposés par principe.

On ne va pas se fâcher avec sa base, surtout quand on est aussi bas dans les sondages.