Education Nationale ! Que deviennent vos promesses, Monsieur le Président !?
par CHALOT
samedi 6 octobre 2012
De la priorité à l'éducation annoncée à l'austérité...une entourloupe !
Monsieur le Président !
Vous avez mené une campagne énergique en faveur de l'Education qui serait une priorité, la priorité des priorités.
Vos services de communication n'ont pas arrêté de dire aux enseignants et aux parents mobilisés contre les fermetures de postes que si la correction effectuée en septembre 2012 était limitée, on allait voir ce qu'on allait voir en 2013.....
Le budget de l'Education Nationale n'augmentera que de O,6%, ce qui correspond au moins à un gel budgétaire en euros constants.
8800 postes vont être créés alors que 80 000 postes ont été supprimés pendant les cinq ans de gestion déplorable de votre prédécesseur.
Evidemment ces chiffres réels sont ignorés..
Le Ministère annonce un budget 2013 de 62,7 milliards, soit une hausse de 2,9%
L'entourloupe est grossière : le nombre de retraités ayant augmenté et les pensions étant intégrées au budget global de l'Education Nationale, vos services, Monsieur le Présent arrivent à masquer au grand public que le budget affecté réellement au fonctionnement « n'augmente » que de 0,6% !
Où sont parties vos promesses de campagne ?
Dans les établissements du second degré, au lieu de recruter des personnels de surveillance en nombre suffisant et des médiateurs formés, des adultes relais vont être recrutés dans le cadre de la politique de la ville pour les zones sensibles et partout ou presque des emplois avenirs.
Il s'agit là d'une politique à la petite semaine qui ne répond pas aux enjeux.
Ce sont des personnels qualifiés qui manquent dans ces établissements pour mener une action éducative complémentaire à celle des enseignants, pour entrer en relation avec les parents et pour remplir une fonction de médiation.
Il faut Monsieur le Président avoir de l'ambition pour nos enfants, pour leurs réussites scolaire, éducative et sociale, les trois étant liées.
La formation des enseignants doit devenir effective et le plus tôt possible, ce qui suppose des moyens supplémentaires et pérennes pour les écoles de formation des enseignants avec à la fois un pré recrutement au niveau BAC ou BAC+2 et à la fois une double formation disciplinaire et pédagogique.
Monsieur le Président, revoyez votre copie !
Jean-François Chalot