Été 2015 : un été austère pour beaucoup d’enfants

par CHALOT
jeudi 13 août 2015

 Les coupes drastiques ont touché les lignes budgétaires « enfance jeunesse », des élus n'ont pas hésité à supprimer les mini séjours et même la possibilité pour tous les enfants d'avoir accès aux accueils de loisirs.

On en revient alors à la clause imbécile qui consiste à réserver les « centres de loisirs » aux enfants ayant leurs deux parents qui travaillent.

Tant pis pour les autres, à qui, il ne reste que les cages d'immeubles, la télévision....

Qu'on ne s'étonne pas que laissés à eux mêmes, certains enfants et notamment adolescents se laissent aller à la délinquance !?

Je n'excuse pas, j'essaye de comprendre.....

Des municipalités qui subissent les conséquences des réductions des dotations globales de fonctionnement maintiennent une politique d'accès aux loisirs pour tous, c'est tout à leur honneur.

D'autres municipalités, à la vue très courte , préfèrent investir sur la sécurité et réduire à peau de chagrin les budgets sociaux et éducatifs.

Les élections municipales de mars 2014 qui ont conduit une équipe de droite à remplacer l'équipe communiste et socialiste en place , donnent leurs effets, largement négatifs.

A Villejuif, Ville tombée dans l'escarcelle d'une « majorité » UMP- Verte (! ?), le bilan au 2/3 du parcours des vacances d'été est édifiant :

Nous avions constatté que beaucoup d'enfants « s'accrochaient » aux « clôtures » des terrains des centres de loisirs, semblant regretter de ne pas en y être.

Des projets ont été construits avec ces enfants et c'est ainsi que ce sont constitués des structures ouvertes.

Cette action éducative et sociale a eu du succès et a même permis aux centres de loisirs à s'ouvrir et à travailler avec les associations de quartiers.

Que va-t-il rester de toute cette œuvre ?

Il nous faudra tirer tout le bilan de cet été 2015 et des conséquences des politiques de réductions budgétaires : il y a ce qui se voit et le reste : la fatigue des enfants ; le déficit en termes sociaux et éducatifs.

 

Jean-François Chalot

 


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