Eva Joly ne lāche rien et perd ses verts

par Christian
jeudi 24 novembre 2011

La politique a ses codes. Eva ne serait plus le phare écologiste. Quid des miltant(e) qui l'ont adoubée.

La situation est à ce point navrante qu’il vaut sans doute mieux en rire à défaut d’en pleurer. Cette sinistre mascarade, dont le PS et Dany le Rouge sont les grands ordonnateurs, n’est pas faite pour redonner confiance en la politique qui fait tant défaut à foule de nos concitoyens.

Quel triste spectacle que celui d’une Eva JOLY, candidate des militant(e)s, poignardée par une Cécile DUFLOT, reniant ses convictions (si tant est qu’elle en eût) pour s’assoir dans le siège de députée de la capitale. Cette même Cécile DUFLOT qui jurait ses grands dieux il y à moins d’une semaine, préférer ne pas avoir un seul député plutôt que de renoncer à la sortie totale du nucléaire et surtout à l’arrêt de construction de la centrale nouvelle génération EPR de Flamanville.

Le PS s’insurge aujourd’hui contre Eva JOLY qui réprouve cet accord, alors que la candidate est dans le vrai. Elle oppose son intégrité et la défense sans compromission de ses convictions aux petits arrangements de couloirs dont les Français sont saturés et dont ils ne veulent plus.

La vraie question que doit se poser le PS est de savoir quel degré de fidélité dans l’engagement d’une majorité parlementaire il peut accorder à une DUFLOT, et sa clique, prêtes à changer d’avis en fonction de l’intérêt qui peut être le leur. Est-ce là le gage de sérieux envoyé en direction d’un peuple de gauche impatient d’un vrai changement.

La maladresse n’est pas celle d’Eva JOLY, pas plus d’ailleurs que des seuls cadres de EELV qui après tout ne font qu’accepter un plat de lentilles (vertes), mais bien celle du candidat socialiste qui dans la précipitation a cédé aux injonctions de Daniel CON BENDIT, réclamant de façon tonitruante un accord parlementaire à tout prix, y compris celui de céder au lobbying d’ AREVA.

Cette pré campagne socialiste ne part pas sous les meilleurs auspices, mais aura au moins le mérite de nous éclairer sur la fragilité d’une majorité parlementaire si celle-ci devait reposer sur le soutien sans faille des verts.

Mais que diable HOLLANDE a-t-il été faire dans cette galère dont il sort affaibli, cible des socialistes parisien et lyonnais, dindons de la farce, et de surcroît en exposant son Parti aux critiques argumentées de l’adversaire de droite.

J’espère que Madame JOLY restera candidate, car si elle n’est pas dans les clous de son appareil politique, elle est dans ceux de la force citoyenne, et c’est bien là le principal.

Che64 Aussi sur Twitter @che64000


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