Faut-il interdire le Parti Socialiste ?

par Furax
vendredi 4 mars 2011

En son état actuel, ce parti est un danger pour la citoyenneté en France.

Je sais bien que ce n'est pas le Front National, mais la menace qu'il fait peser sur la République est largement aussi grave que les accusations dont a fait l'objet le parti de la famille Le Pen.

La République, c'est la démocratie, c'est le pouvoir du peuple dont la volonté s'exprime par le vote au suffrage universel.

Le candidat « favori » du Parti Socialiste présente un certain nombre de particularités.

Olivier Cabanel en a dressé un inventaire assez exhaustif, inutile de revenir dessus.

Tout au plus peut-on affiner le trait par ce document fourni par « agent orange ».

La nouveauté, est l'excellent article de Jacques Cheminade, ancien (et futur) candidat à la présidence de la République paru sur AV et ces lignes étourdissantes :

"A Francfort, le 19 novembre 2010, devant un congrès bancaire européen, il (DSK)n’a proposé ni plus ni moins que de « créer une autorité budgétaire européenne centralisée » qui serait « aussi indépendante politiquement que la Banque centrale européenne ». Toute puissante, « cette autorité fixerait les orientations budgétaires de chaque pays membre et allouerait les ressources provenant du budget central ». Même M. Balladur, dans ses costumes taillés sur mesure à Londres, n’est jamais allé aussi loin dans la soumission à une entité supranationale sans contrôle démocratique et soumise aux banquiers centraux ! "

Une commission bancaire centrale, sans contrôle démocratique, décidant de vos impôts, de vos salaires, de votre niveau de retraite, de la suppression ou non de vos services publics !

De Gaulle, réveille toi !

A vrai dire, ce n'était pas vraiment une découverte.

Chevènement, dans une célèbre émission du samedi soir animée par Laurent Ruquier avait déjà déclaré qu'il ne voterait en aucun cas pour Strauss-Kahn car ce dernier voulait transférer le pouvoir de décision économique à une commission européenne non responsable devant les citoyens. Oui mais bon. Dans ce genre d'émission, très utile, certes, rien n'est approfondi, on passe à autre chose sur un calembour et une bonne rigolade.

On va me rétorquer que ce n'est qu'une idée, avancée à la légère par DSK. Que Martine va publier le programme de PS. Désolé mais le programme de Martine...tous les candidats déclarent déjà qu'ils s'assoient dessus !

Ou alors que l' « homme des banques » sera encadré par une solide équipe de socialistes purs et durs. Il se présente pour être « encadré »...Et la mouche qui pète ?

Mais, et c'est le plus grave, ce n'est pas que l'affaire d'un seul homme.

Celui qui émet ces idées radicalement anti-démocratiques et mortelles pour la République, qui ne les développe pas dans un cercle fermé mais au vu et au su de tous, aurait conclu un « pacte », dans son palais fort populaire de Marrakech, avec la secrétaire nationale du PS. La candidate socialiste en 2005 suggère de le prendre comme Premier Ministre en cas de victoire. Et toute une cohorte de petits marquis du PS l' « attend », l' « espère ».

Le problème, ce n'est plus DSK, c'est le PS.

Que faire ?

Bien sûr, il y a Mélenchon, encore faut-il qu'il tienne la route.

Personnellement j'espère encore en Chevènement, de loin la personnalité la plus brillante au milieu de cette marmaille. Mais en a-t-il encore l'envie et la force.

Ces deux là sont extérieurs au PS. Et à l'intérieur du parti ? Où sont-ils les « caractères » les héritiers de Jaurès ?

Emmanuelli tu dors ? Il est temps de cesser les murmures et de faire tonner le canon

Je n'ai jamais trop compris que le PS préfère Jospin en 1995.. J'ignorais le rôle d'Irwing Brown et de la CIA dans les affaires internes du PS.

Mais enfin, toi, le brave Henri qui a encaissé SEUL les conséquences de l'affaire URBA, tu devrais penser à laisser autre chose que l'image d'un brave looser, finalement soumis au nouvel ordre mondial .

J'ai découvert Henri Emmanuelli lorsque je m'étais rendu avec mon épouse, presque par hasard, à un meeting pour le NON à la constitution européenne. A Villeneuve d'Ascq.

Il s'était montré chaleureux, brillant, convainquant. A un participant qui lui demandait ce que deviendraient les dirigeants du PS partisans du « OUI » si le « NON » l'emportait, il avait répondu, hilare :

-Ne vous faites pas de soucis pour eux, quand les moules sont sur le rocher, elles sont solidement agrippées !

Quitte ce ramassis de moules Henri, et parle haut et fort !

Pour l'honneur !


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