FN : changement de paradigme

par Sylvain Rakotoarison
lundi 15 décembre 2014

La succession de François Baroin est une nouvelle illustration que le Front national n’est plus un petit parti contestataire : il est maintenant devenu une organisation à forte audience prête à prendre seule le pouvoir.



Ce dimanche 14 décembre 2014 a eu lieu le second tour de l’élection législative partielle dans la 3e circonscription de l’Aube, celle du maire de Troyes François Baroin qui a démissionné de son siège de député car il a été élu sénateur le 28 septembre 2014 pour se faire élire président de l’Association des maires de France le 26 novembre 2014.


La 3e circonscription de l’Aube

Ce fut sans surprise que l’ancien suppléant de François Baroin, Gérard Menuel (UMP), fut élu avec 63,4% des voix. Agriculteur et syndicaliste agricole, adjoint à Troyes, conseiller régional de Champagne-Ardenne, Gérard Menuel (62 ans) avait déjà remplacé trois fois François Baroin au Palais-Bourbon lorsque ce dernier avait été nommé ministre, entre 1995 et 1997, entre 2005 et 2007 et entre 2010 et 2012.

La circonscription n’avait pas beaucoup de chance de basculer hors de l’UMP, mais ce qui a été notable, évidemment, c’était que Gérard Menuel était opposé au second tour non pas à un candidat socialiste mais à un candidat du FN, Bruno Subtil.

Le premier tour du 7 décembre 2014 avait été en effet, une fois encore, c’est maintenant systématique depuis 2012, en particulier lors des élections partielles de 2013, un désastre électoral pour le PS : Olivier Girardin, son candidat, n’a en effet obtenu que 14,7%, or, il était nécessaire d’avoir au moins 15,0% pour être présent au second tour. Il lui a manqué 49 voix pour se qualifier au second tour ! La gauche institutionnelle elle-même, en totalisant PS, PCF et EELV, n’a fait que 26,6%, soit moins que le candidat du FN qui a atteint 27,6%.



Certes, l’abstention a été record, puisqu’au premier tour, seulement un électeur sur quatre se sont déplacés (75,4% d’abstention) mais il est à noter qu’au second tour, il y a eu un peu plus de participation (27,2% au lieu de 24,6%) et surtout, fait encore notable, les bulletins blancs ont été multiplié par trois, avec 1 368 voix au second tour, soit 7,7% des votants.

Le FN peut donc une fois encore se réjouir de ces résultats : d’une part, non seulement il a accédé au second tour, mais il a aussi éliminé le candidat du PS (pas de triangulaire). D’autre part, le FN a amélioré sensiblement sa performance du premier tour en convainquant au second tour 1 605 électeurs de plus (au premier tour, il avait obtenu 4 355 voix).

C’est clair donc que dans la 3e circonscription de l’Aube, le FN a montré une capacité (certes faible) de rassemblement au second tour, et a pu également bénéficié d’électeurs qui, sans doute de gauche, refusant le choix entre UMP et FN, ont préféré voter blanc ou (pour une très grande majorité), s’abstenir. Bénéficié puisque ce sont autant de voix qui ne sont pas allées contre le FN.

Une prochaine élection législative partielle est prévue dans le Doubs pour remplacer Pierre Moscovici, démissionnaire depuis sa nomination comme commissaire européen.


Changement radical dans la perception du FN

Je crois que cette élection partielle, qui n’est pas une surprise, est la poursuite d’un véritable changement de l’image du Front national de la part des électeurs. Ce changement avait commencé dès le début 2011, qui correspond à l’arrivée de Marine Le Pen à la présidence du FN.

Dès les élections cantonales de mars 2011, il était en effet observé dans certains cantons la capacité de certains candidats non seulement à se maintenir au second tour mais également à rassembler largement au-delà de leur camp. Et les élections législatives partielles du premier semestre de 2013 ont montré également cette capacité à remplacer le PS au second tour et même à doubler son score entre les deux tours, rassemblement parfois des 45% ou 48% des voix.

À ces considérations sur des élections qui, a priori, désavantageaient le FN parce que le scrutin était majoritaire, il faut bien sûr rajouter la victoire du FN aux élections européennes du 25 mai 2014 avec la première place, un électeur sur quatre (24,8%), une dizaine de victoires aux élections municipales des 23 et 30 mars 2014 et deux victoires aux élections sénatoriales du 28 septembre 2014.

C’est clair maintenant que le FN n’est plus un petit parti mais un grand parti, et au contraire, le PS, qui peine à rassembler plus de 15% des voix, se transforme, lui, en un petit parti (<15%) comme il l’a été à l’époque de la SFIO d’avant François Mitterrand dans les années 1960.

Quelles sont les raisons de ce changement ? Il y en a plusieurs et il faudrait sans doute avoir un peu de recul historique pour comprendre les causes de cette implantation désormais très solide et enracinée du FN sur le territoire français.


La banalisation médiatique des Le Pen

La première raison est ce qu’on appelle la "dédiabolisation" du FN engagée par Marine Le Pen. Contrairement à son père, Marine Le Pen veut le pouvoir, donc cherche à supprimer systématiquement toutes les aspérités sémantiques qui pourraient porter ombrage à cet objectif. De plus, une femme plutôt jeune fera toujours moins peur qu’un ancien combattant pour l’Algérie française.

Mais cette "dédiabolisation" n’est pas seulement le résultat de cette stratégie proche de celle qu’avait défendue le "félon" Bruno Mégret en 1998 : elle est aussi le fait des médias qui trouvent que Marine Le Pen est une bonne "cliente", battant souvent les records d’audience. Souvent invitée, la leader du FN a gagné ainsi une tribune que n’avait pas eue son père. Mieux : le reste de la classe politique accepte maintenant de débattre avec le FN, et souvent avec de très mauvais outils (voir le dialogue entre Laurent Wauquiez, maintenant secrétaire général de l’UMP, et Marion Maréchal-Le Pen), alors qu’à l’époque du père, les autres responsables politiques désertaient les plateaux de télévision quand le vieux patriarche s’y pointait.

Enfin, il n’y a pas que la forme mais aussi le fond qui est un élément majeur de bonne santé du FN.


Les idées du FN progressent partout, même dans les démonstrations par l’absurde.

Marine Le Pen a réussi à rassembler positivement tous les mécontents, les électeurs en colère, les gens qui ont ras-le-bol de la crise et du manque d’écoute des gouvernements successifs, parfois sur des positions complètement fantaisistes ou irresponsables, ou encore contradictoires, car ce n’est pas la cohérence programmatique qui est l’élément clef des discours du FN. Au contraire, le FN est devenu une auberge espagnole de la politique (au point que Marine Le Pen réfute maintenant le qualificatif d’extrême droite) où l’on trouve des positions sur l’immigration très extrême droite mais aussi des propositions économiques très communistes voire extrême gauche. Les extrêmes se rejoignent en général, mais je ne savais pas qu’on pouvait le voir aussi primairement dans un seul parti.



Par ailleurs, Marine Le Pen a eu l’idée très efficace d’axer son discours également sur la désertification des espaces ruraux, ce qui lui a permis d’obtenir de très bons scores à la dernière élection présidentielle dans des territoires peu marqués par l’immigration, mais dont les services publics sont en train de se désengager. De même, la réforme territoriale lui donne l’occasion de dire que le FN est pour l’État et les départements alors que les partisans de l’Europe seraient pour l’Europe et les régions. Mettre le thème de l’Europe dans la réforme territoriale est pourtant complètement stupide (le mille-feuilles territorial est un problème typiquement français qui n’a rien à voir avec la construction européenne) mais, comme pour l’immigration, ce thème fait partie des obsessions martelées par le FN. Ce manichéisme simplificateur incapable de comprendre un monde complexe et nuancé semble être convaincant alors que rien n’empêche un État fort d’être dans une Europe forte.

D’autre part, la plupart des autres partis aident énormément le FN lorsqu’il s’agit de donner du crédit à ses propositions. Non seulement l’UMP qui poursuit dans sa ligne Buisson après les errements sarkozystes, y compris François Fillon, mais aussi le PS : Arnaud Montebourg avait eu l’audace de dire que le PS et le FN avaient la même position sur l’immigration, le 23 avril 2012 sur France 2, tout cela pour racoler des voix d’électeurs du FN pour le second tour de la présidentielle. Même François Hollande, qui a décidé de prononcer un grand discours sur l’immigration ce lundi 15 décembre 2014, avait réagi à l’expulsion de la jeune Leonarda comme un idéologue du FN en présentant comme une évidence un lien de causalité entre l’immigration et l’insécurité.

Comme l’original vaut toujours mieux que la copie (phrase très lepénienne), les thèses anti-immigration et les thèses protectionnistes se sont trouvées ainsi crédibilisées par ceux qui, en principe, étaient censés les combattre. Enfin, la détestation personnelle de Jean-Luc Mélenchon a également contribué à hisser Marine Le Pen dans un beau rôle.



Il y a même maintenant une nouvelle forme d’audience, très étonnante d’un point de vue intellectuel, qui ouvre la voie du vote FN à des électeurs pourtant farouchement opposés aux thèses du FN. Elle a deux ressorts.

Le premier ressort, c’est de se dire que la classe politique est prise en otage par la question du FN depuis trente ans et que le meilleur moyen d’en finir, c’est de le mettre une fois pour toutes au pouvoir, faire constater que le FN au pouvoir est une catastrophe (ou du moins, qu’il ne fait pas mieux que les autres), et en finir définitivement. C’est une erreur d’appréciation. Le FPÖ de Jorg Haider avait subi ce même genre d’érosion une fois associé au pouvoir, mais il a repris ensuite de la force et garde toujours une forte audience en Autriche, encore 19,7% aux dernières européennes du 25 mars 2014, et 20,6% aux dernières législatives du 29 septembre 2013.

Le second ressort, c’est d’imaginer que plus la France serait dans la "mouise" politique, plus il serait facile de changer les institutions. Pourtant, ce serait complètement incohérent : la Ve République assurerait le cas échéant à Marine Le Pen et au FN la capacité à gouverner durablement, exactement comme pour François Mitterrand en 1981 (combien pronostiquaient l’arrête de "l’expérience" avant un an ?) tout comme Nicolas Sarkozy en 2007 et François Hollande en 2012. C’est une erreur de discernement de croire qu’une révolution se ferait avec l’élection de Marine Le Pen : si jamais elle était élue, cela voudrait dire qu’une majorité d’électeurs l’aurait voulu. Ce n’est pas une course hippique, c’est une élection, donc, ce qui compte, c’est la volonté du peuple, pas la santé des chevaux.

Ces deux politiques du pire sont assez absurdes en elles-mêmes, se développent assez bien sur Internet, et pourtant, elles ne profiteront qu’au seul FN.


Pourtant…

Le FN est "dédiabolisé" (je préfère le terme "banalisé"), et pourtant, il n’a jamais changé. Souvent, le naturel revient au galop et malgré toutes les précautions, il y a parfois quelques "loupés" qui resurgissent.

Le dernier, c’étaient les déclarations sur BFM-TV de Marine Le Pen le 10 décembre 2014 sur la torture : « Il peut y avoir des cas, permettez-moi de vous dire, quand une bombe tic-tac-tic-tac doit exploser dans une heure ou dans deux heures, et accessoirement peut faire deux cents ou trois cents victimes, où il est utile de faire parler la personne pour savoir où est la bombe. » et ajoutant après la question du journaliste « Même sous la torture ? » : « Avec les moyens qu’on peut ! ». Le rétropédalage en rajoutant "moyens légaux" n’a d’ailleurs pas suffi à supprimer l’idée d’une légitimation de la torture, au point que ceux qui sont d’accord avec celle-ci n’ont pas hésité à applaudir la présidente du FN dans les réseaux sociaux ou les commentaires sur Internet. C’est ce double langage qui lui permet de grossir électoralement, par une ambiguïté entre fond et forme.

Le FN s’attaque au système, et pourtant, il n’a jamais été aussi intégré au système. Même son opposition au cumul des mandats a été oubliée le jour où le FN a réussi l’élection de deux sénateurs-maires. Le FN a profité du système depuis trente ans, jouant sur les peurs pour mieux s’implanter, profitant de l’audience des grands médias, qui ne cessent d’inviter leurs responsables, pour faire progresser ses thèses.



Pire, le FN, c’est d’abord le système Le Pen, à tous les échélons : le père président d’honneur (et qui a longtemps bénéficié de la location du siège), la fille à la présidence, le gendre au secrétariat général, la petite-fille au comité central, et à tous ceux-là, les meilleures places de candidats aux différentes élections. C'est une PME familiale issue du poujadisme de boutiquiers que l'héritière voudrait transformer en multinationale... euh, non, en entreprise nationale seulement.

Le FN s’attaque à l’Europe, et pourtant, s’il y a bien un parti payé à ne rien faire de constructif et cela grâce à l’Europe, c’est bien le FN. Jean-Marie Le Pen est député européen depuis trente ans et demi, avec les avantages financiers que cela comporte, et quel est son bilan ? qu’a-t-il fait en faveur de la France ? en faveur des Français ? quelles propositions constructives a-t-il fait aboutir pour le bien national ? Aucune ! Rien ! L’inefficacité totale pendant une voire deux générations !


Conséquences électorales de ce changement

En devenant un "grand parti", le FN s'est transformé dans son audience électorale.

En effet, le scrutin majoritaire, qui avantage les grands partis ou les petits qui feraient alliance avec les grands, devient ainsi un mode de scrutin qui, loin de le défavoriser, va amplifier l’assise électorale du FN. C’était déjà le cas aux élections européennes du 25 mai 2014 où le FN a "raflé" le tiers des sièges à pouvoir (24) avec seulement un quart des électeurs.

Depuis trois ans, il n’y a en effet plus de mur de verre contre le FN. Ainsi, ratissant large (tant à droite qu’à gauche), le FN se positionne comme un parti capable de rassembler pour s’opposer à tout type de candidat au second tour, UMP ou PS. C’est maintenant démontré que des électeurs socialistes au premier tour sont prêts à voter pour le FN contre l’UMP lorsque le PS est éliminé du second tour.

À l’avenir, il n’y aura plus de rejet absolu comme ce fut le cas il y a une dizaine d’années. Il n’y aura plus le rassemblement républicain qu’avait réussi à susciter Jacques Chirac auprès de 82,2% des électeurs (62,0% des inscrits). En d’autres termes, le 5 mai 2002, il y a eu 35,7 millions de Français (soit 86,6% du corps électroral !) qui ne voulaient pas du FN. C’est moins évident que cette proportion soit aussi forte maintenant.

Non seulement le FN pourrait gagner des dizaines de circonscriptions en cas d’élections législatives anticipées aujourd’hui, avec le scrutin majoritaire maintenu, mais sa candidate pourrait même gagner l’élection présidentielle. C’est en tout cas ce que laisseraient entrevoir les sondages si Marine Le Pen était confrontée à François Hollande au second tour (hypothèse plausible si par exemple François Fillon était le candidat de l’UMP). Le simple fait que l’hypothèse d’une victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle soit évoquée comme possible voire souhaitable montre à quel point la progression du FN s’est faite dans les esprits.

L’autre conséquence électorale, c’est que l’abstention désavantage maintenant le FN au lieu de l’avantager. Il est toujours de bon ton de rappeler que la participation des législatives partielles est très faible et donc que cela avantagerait le FN : mobilisation de son électorat et démobilisation de l’électorat des partis concurrents. Oui, mais alors, comment expliquer la forte progression du FN aux élections européennes du 25 mai 2014 alors que la participation a elle aussi (certes très légèrement) progressé par rapport au précédent scrutin du 7 juin 2009 (de 40,6% à 42,4%) ? Comment expliquer les 17,9% de Marine Le Pen le 22 avril 2012 alors que la participation était de 79,5% ?

Aujourd’hui, comme le FN essaie de rassembler tous les mécontents et tous les électeurs en colère, l’abstention est désormais une sérieuse concurrente au FN. Ce n’est pas un hasard si Marine Le Pen a fait souvent appel à la participation électorale pendant la campagne des élections européennes. Elle sait désormais, comme dans les grands partis, qu’une forte participation lui permet de consolider son assise électorale. C’est pourtant assez incohérent, puisque le 1er mai 2012, Marine Le Pen avait donné pour consigne de ne pas choisir entre Nicolas Sarkozy et François Hollande au second tour de l’élection présidentielle, ce qui, par effet mécanique, et elle le savait, avait favorisé ce dernier au détriment du premier. Appeler à ne pas choisir, c’était favoriser l’abstention.


Prise de conscience de ce changement

De ce changement radical de la perception du FN dans l’électorat depuis trois ans est-il tenu compte par la classe politico-médiatique ? Eh bien, j’ai l’impression que non. J’ai l’impression que les réflexes restent sur le FN de papa, celui avec le couteau entre les dents qui "égorgerait" les enfants s’il venait au pouvoir.

Pourtant, ce n’est plus le cas : les réflexes irrépressibles de "rediabolisation" ne fonctionnent plus du tout. Pire, ils sont contreproductifs et renforcent le FN dans sa progression. Les réactions du Parti socialiste sont particulièrement inopérantes car elles cherchent encore à se placer sur le terrain moral. Or, soit le FN défend des thèses immorales, et alors, il faut l’interdire (et le PS en a les moyens : il est au pouvoir) ; soit il est admis en tant que parti comme les autres (ce qui semble maintenant le cas), et alors, il faut en finir avec les discours moraux.

Les seuls discours efficaces, ce sont les discours qui se placent sur le terrain politique et pas moral. Car à force de faire la morale, le PS a complètement oublié de l’affronter sur le plan politique, et le FN peut ainsi proposer n’importe quoi sans beaucoup de crainte d’être contredit, d’autant plus que l’UMP n’ose pas trop avouer qu’elle reprendrait avec aisance quelques-unes des propositions du FN (comme la suppression de l’aide médicale d’État). À ce jour, le seul parti vraiment capable de s’opposer sur le plan politique au FN est …l’UDI de Jean-Christophe Lagarde, et, à titre individuel, Alain Juppé.


2017 est dans deux ans

Dans les deux prochaines années, tout peut évidemment se produire dans l’actualité, comme une autre affaire Sofitel ou d’autres événements qui auront des conséquences majeures sur l’élection présidentielle de 2017.

Toutefois, Marine Le Pen jouit de trois vents favorables : le premier, c’est le retour de Nicolas Sarkozy à la présidence de l’UMP et des incertitudes qui pèsent sur son calendrier judiciaire ; le deuxième, c’est que le discrédit total de François Hollande ne serait pas prêt à s’évaporer même s’il prenait de bonnes mesures (la loi Macron en est un début de commencement) ; enfin, le troisième, c’est que la situation économique ne semble pas présenter de perspectives favorables à court terme, et chaque demandeur d’emploi supplémentaire est un électeur du FN potentiel supplémentaire.

Le meilleur moyen de ne pas vivre de cauchemar, c’est de se réveiller à temps !…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (15 décembre 2014)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Mathématiques militantes.
Démagogie 2.0.
François Baroin.
Le FN au Sénat.
La lepénisation des esprits.
Les électeurs socialistes aussi votent pour le FN.
L'europhobie primaire.
La 2e circonscription de l'Oise.
La 3e circonscription du Lot-et-Garonne.
Jean-Luc Mélenchon.
Élections sénatoriales du 28 septembre 2014.
Élections européennes du 25 mai 2014.
Élections municipales des 23 et 30 mars 2014.
Des sondages inespérés pour le FN.
Marine Le Pen cible les droits de l'homme.
Jean-Marie Le Pen et la dernière fournée.
Marine Le Pen et la faiblesse de ses arguments économiques.
Se désister quand le FN est au second tour ?
Front républicain ?
La ligne Buisson écartée définitivement.
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La petite bête qui monte...
Le choc du 21 avril 2002.
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