J’ai un plan pour faire la révolution ; mais tout le monde s’en fout
par mandrinou
vendredi 26 janvier 2018
Y a rien qui va ? Bien sur. Ce système est mal géré. On est à peu près tous d'accord que c'est un problème de gouvernance. Nous sommes mal gouvernés. Parce qu'il y a trop d'argent à prendre dans le métier de politicien ? Très certainement. On ne peut pas faire confiance à quelqu'un qui reçoit de l'argent, ce sont des corrompus. Car, objectivement, dire qu'en France, ce ne sont pas les vendeurs d'armes, de vin, et de produits pharmaceutiques qui font les lois, ce serait vraiment être naïf. Or, il s'agit de ne plus l'être. A force de rester gentil on va tous se faire bouffer. Nous sommes un troupeau de vaches à lait ; et il est donc normal que l'on se fasse traire. Mais il ne tient qu'à nous de faire évoluer cela. Aujourd'hui, il n'y a jamais eu autant de monde, parmi les « vrais gens » (je déteste cette expression, mais c'est pour distinguer les deux France : celle qui gagne plus de 5000 euros par mois, et n' a donc aucun intérêt à ce que quoi que ce soit change ; et les autres, tous ceux qui se lèvent le matin et essayent de boucler le mois. Je ne suis pas pour le racisme, sauf contre les élites) avec qui on va parler dans les rues, au marché, à la caisse, la famille, les amis, pour dire que tout fout le camp : même ma grand-mère de 77 ans estime qu'il nous faut faire une révolution. Car TOUT LE MONDE EST D'ACCORD POUR DIRE QUE MACRON GOUVERNE POUR LES PLUS RICHES ; on peut donc au moins lui reconnaître ce point, il a réactivé la lutte des classes. Nous on demandait juste la paix (et du pain pas cher, éventuellement ; et des vacances ?).
Bref, c'est bien beau d'en parler, mais c'est très très rare, malheureusement, que les discussions à ce sujet aillent plus loin que de beaux discours contre les élites, mais point. C'est pour cela qu'il me semble que ma proposition pourrait être pertinente (autour de moi ça a fait l'unanimité, on n'attend plus que du monde en plus pour y lancer). Puisque les politiques en ont fait un métier, et que nous avons compris que c'était un vrai problème (notamment parce que ces gens ne vivant pas dans le « monde réel » ne développent pas de sentiments, ne savent pas ce que c'est vraiment l' « économie », bref sont des mafieux), nous devons développer un autre système de gouvernance. J'y réfléchis depuis des années, et j' ai donc quelques pistes sérieuses à proposer.
SI ON PREND TRENTE PERSONNE AU HASARD DANS UN GROUPE HUMAIN ON OBTIENT UNE REPRESENTATION REALISTE DE LA POPULATION : c'est à dire, que si je tire trente isérois au hasard dans le bottin, j'obtiendrai un groupe où il y aura de tout : des ouvriers, des paysans, des cadres, des femmes, des pauvres. Quand on sait qu'il n' y a actuellement, qu' UN SEUL député d'origine ouvrière en France, alors que nous sommes encore 20 % dans la population (nous la classe ouvrière), il y a effectivement bien de quoi se dire : « ça m'étonne pas qu'ils soient si peu défendus les ouvriers en France ». Et c'est ça qu'il faut changer. Plus de politiciens professionnels, seulement des citoyens tirés au hasard, dont on rembourserait les frais de déplacements, mais point plus, et qu'on renouvellerait par moitié tous les six mois.
Je pense qu'un tirage au sort, pour les communes, puis pour les circonscriptions, puis pour les départements, et les régions, et enfin pour l' »assemblée nationale », remettrait pas mal de choses à plat.
[les bobos citadinous me répliqueront qu'en faisant ça, c'est la porte ouverte au FN, à la légalisation de la peine de mort, au « populisme ». Bah mince. On n'a peur que de ce qu'on n'ose pas combattre. Si le peuple est réactionnaire, ne vous plaignez pas, mais éduquez-nous.]
Il est bien évident que le gouvernement actuel ne laissera pas passer ça. Et alors ? Je propose d'essayer quand même. Dans la transparence totale (on va se servir d'internet sans doute), je propose de créer des assemblées-hasard (si vous avez un autre nom je suis preneur) en commençant par l'échelle communale. Au début, ces assemblées végéteront, n'auront que peu d'influence. Mais si on mène bien notre barque collective, nous pourrons assez rapidement monter un DEUXIEME POUVOIR, qui devra prouver sa légitimité, et la prouvera : en organisant nous-mêmes nos besoins. Car j'ai envie de dire que si même par nous-mêmes nous n'arrivons pas à nous gouverner, c'est vraiment qu'il faut retourner à la féodalité ; et alors là, on changera de stratégie et nous créerons des royaumes indépendants. Si la France ne se reprend pas en main, elle va se découper en plein de petits morceaux, en milles républiques autonomes. C'est à nous de dire et de faire donc ce que nous voulons et estimons le mieux pour sauver ce beau pays, riche de démocratie, de « force du peuple », de fromages et de vins : à moins que vous ne préfériez que notre terre devienne un parc de jeux pour milliardaires.
Je résume la proposition :
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Un groupe local se filme en direct et fait tirer trente noms dans un bottin, par communes, à un enfant (où toute personne innocente)
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On invite ces trente personnes à prendre un apéritif devant la mairie de son bled.
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On annonce qu'on peut créer une liste pour les prochaines municipales (2020) et qu' en attendant, si quelqu' un a un problème, et qu'un autre a une solution, c'est le moment d'en parler.
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On fait une pub monstre autour de ça en expliquant que dans six mois, 15 des trente céderont leur place, et qu'on retirera 15 personnes.
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On change le rapport au pouvoir.
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On écoute les propositions de chacun.
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On est patient et constructif. Dès que ce SECOND pouvoir sera bien en place, ce sera un jeu d'enfant que de faire sauter ce système crapuleux.
Règle révolutionnaire n°1 : L'état est légal mais illégitime. Nous sommes peut-être encore illégaux, mais nous sommes légitimes.
Règle n°2 : Tout le monde a une conscience, même les policiers. (sauf 99% des politiciens)
Règle n°3 : Il faut sauver la France, car il faut sauver le vin et le fromage. Et qu'il faut donner un bel exemple aux pauvres qui subissent dans tellement de dictatures. VOUS DEVEZ CHANGER VOS MAITRES
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