Jacques Chirac ou le scandale d’une époque destructrice !

par Théodore Six
vendredi 9 septembre 2011

Sur un fait condamnable mineur, de sa longue vie politique, l'Histoire retiendra qu'il n'aura même pas pu être poursuivi de façon normale, en sa présence. Ce scandale, de plus est amplifié par son parcours, que M. Georges Pompidou, homme averti s'il n'en faut de la transition économique désastreuse de la France à la fin des années 60, qui en personne, lors de l'élection de M. Jacques Chirac le 8 mai 1967 comme secrétaire d'État à l'emploi, l'avait déjà surnommé : "mon bulldozer" !
Car à entendre aujourd'hui, toute l'intelligentsia politique, et les médias bourgeois serviles, dire de ce cher Monsieur, qu'il doit être qualifié d'honorable et de grand serviteur de la République française, l'on a la très forte envie de leur demander à tous s'ils comptent longtemps encore se moquer ainsi du peuple de France ? Légitimement, nous nous interrogeons, nous tous citoyens français, si nous vivons dans le même pays que "ces gens-là", aux paroles truquées, servies d'avance et chargées de duperies fallacieuses.


Ne doit-on pas considérer au contraire, au plus proche de la réalité d'aujourd'hui, que M. Jacques Chirac avec Mrs Georges Pompidou, Pierre Mesmer, Jean-Pierre Fourcade, Valéry Giscard d'Estaing, Raymond Barre, Michel D'Ornano, etc. portent une responsabilité écrasante et désastreuse, des choix économiques qu'ils ont imposés au pays, à la sortie des trente glorieuses, et qui de fait ont dramatiquement entrainé le pays dans une spirale destructive infernale, qui nous a conduit à la situation des plus délabrée d'aujourd'hui.

L'ancien Directeur Général de la Banque Rothschild que fut M. Pompidou, était tout indiqué, pour réaliser de piètre façon, au vu des résultats, ce que plus tard l'on appela, “le nouvel ordre économique international”. De plus, lors de l'Assemblée générale des Nations Unies le 12 décembre 1974, lors du vote de la Charte des droits et devoirs économiques des États Résolution 3281, la France de Giscard s'abstient et prend ainsi une démarche économique spéculative funèbre qu'elle ne quittera plus. L'économie quelque peu toujours unifiée et respectant encore un tant soit peu l'allongement du processus de production, ou “l'économie de papa”, comme l'appela alors M. Pompidou, tout cela fut terminé !

Alors aujourd'hui parler de “règle d'or”, lorsque l'on revoit ainsi les faits réels, tout au long de ces dernières décennies, des années 70 à aujourd'hui, nous donne un profond dégout et une révolte sourde nous étreint. Entre l'État citoyen et l'État Libéral, les rendez-vous sont à venir. Tous ceux nommés plus haut sont condamnables et seront condamnés par l'Histoire pour leurs actions néfastes envers leur pays, tout simplement. La liste serait bien longue de leurs larcins et de leurs responsabilités écrasantes dans la disparition, y compris physique, de citoyens-travailleurs des villes et des campagnes, des PME-PMI, industrielles ou artisanales, des entreprises agricoles... Etc.

Ils portent tous du sang sur les mains, leurs procès à eux tous est déjà inscrit dans la mémoire des peuples conscients de leurs politiques mortuaires.


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