Jean-François et Le Pen au chocolat

par syd93
lundi 8 octobre 2012

Il était une fois un certain Jean-François aussi connu sous le nom de Copé. Il rêvait plus que tout du parti UMP. Il se faisait aussi appeler JFC histoire d’acquérir un charisme certain. Et JFC ne voulait pas seulement de l’UMP. Vers l’Elysée aussi ses yeux regardaient. Du soir au matin, du lundi au dimanche, sans arrêt il en rêvait. Il en était tout bonnement obsédé…

Et prêt à tout il l’était pour que son rêve devienne réalité. Aussi pour abattre François, l’autre prétendant à l’Union Populaire, il n’hésita pas à se radicaliser. Non par simple tactique, mais bel et bien poussé par ses instincts premiers. N’écoutant que son coeur, il se mit en croisade. Mais la tâche était rude et l’adversaire tenace. Aussi endossa-t-il son armure rutilante et en guerre il parti dans un élan extrême.

Sa première bataille fût livrée sur les terres de la honte et de la médiocrité. “Les blancs menacés il me faut protéger”, scanda-t-il dans un livre et sur les chaines de télés. Car il savait parfaitement que sur ce terrain là les militants UMP lui emboiteraient le pas. François, l’adversaire, à peine embarrassé par ce coup mal placé, ne trouva rien à dire et épousa l’idée. Déjà la Marine, tapie non loin de là, écoutait les mots criés et comptait les coups bas. Son père, le malin, à la vue amoindrie, l’avait si bien formée qu’elle en prenait plaisir.

La seconde bataille, plus terrible et haineuse, s’engagea dans les pleines du racisme infantile. L’ennemi désigné n’était plus le non blanc, mais bel et bien le basané musulman. “Ils volent, ils arrachent le pain de nos enfants”, tel fût la dernière diatribe du chevalier pro blanc. Beaucoup n’y virent que sujet à moquerie, mais Marine quant à elle mesurait l’importance. Elle savait que Copé, qui rêve tant d’Elysée, était prêt à présent à tout renégocier. Liberté, Egalités sont des mots, désormais, qu’il s’agît bien d’abattre tout comme Fraternité. Sauf qu’à ce jeu de la course à l’extrême, le F Haine est le maitre et l’UMP l’élève.

A vouloir dévorer le loup d’une seule bouchée, Jean-François dit Copé s’était surestimé. Il pensait bien à tort que jamais les Français, tout du moins les bien blancs qui se sentent menacés, n’iraient rejoindre le camp des fascistes éculés. Pourtant il le pressentait, même s’il le refoulait. Le pain au chocolat, vecteur de sa pensée, dissimulait à peine la présence de Le Pen. Si bien, qu’à l’arrivée, JFC se fit bien arracher son quatre heure. La main de l’arracheur n’était pas basanée, elle était blanche et agitait les peurs. Jean-François, résigné, ne comprit que trop tard, que le pain aux Le Pen, il lui faudra céder.

Sydne93


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