L’extrême gauche, grande perdante de l’élection présidentielle

par Max
jeudi 3 mai 2007

Peu de commentateurs ont relevé ô combien l’extrême gauche était la grande perdante de cette élection présidentielle.

On peut déjà souligner un score global historiquement bas, du jamais-vu depuis soixante ans.

Le Parti communiste s’est totalement effondré, moins de 2% des votes, c’est plus que remarquable.

Aucun des partis d’extrême gauche n’ayant franchi le seuil des 5% de voix, aucun ne sera remboursé de ses frais de campagne et ne bénéficiera de financements publics dans les années à venir.

Cependant, le plus révélateur de la situation dans laquelle se trouve l’extrême gauche se trouve dans son appel à voter Ségolène Royal au second tour.

On peut déjà noter un soutien bien encombrant pour Ségolène Royal : être soutenue par des partis dont les idéologies ont depuis un siècle toujours mené à la dictature, voire bien pire, n’est pas un forcément cadeau.

Ce qui est vraiment remarquable, dans les interventions et les discours de Mme Royal, c’est la totale absence de référence à ce soutien. Ponctuellement, elle rappelle le soutient des Verts, mais jamais du celui du PC, de la Ligue révolutionnaire ou de Lutte ouvrière...

Forcément, quand on chasse les électeurs centristes de François Bayrou, cela serait gênant...

L’extrême gauche est donc quasiment absente de ce second tour, oubliée par son plus proche allié, le PS, qu’elle soutient, condamnée à voter pour une candidate qui a fait la promotion du Oui au dernier référendum sur l’Europe, et qui droitise son programme et son discours pour gagner quelques voix au centre. Même le MEDEF ne trouve rien à redire au programme de Mme Royal !

Pauvre électeur d’extrême gauche...


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