L’inquiétude s’installe au PS, Martine Aubry dégaine aussi…

par Dorzan
jeudi 1er septembre 2011

DSK enfin débarrassé de son « étiquette de coupable » arrive en France et tels des moineaux effarouchés,  les candidats à la primaire du PS,  s’échappent dans tous  les sens.

La situation est effectivement assez difficile à gérer pour eux, la justice américaine ayant décidée d’un non-lieu, prétextant du risque que représentait pour elle (la justice américaine) une non condamnation lors d’un procès.  La justice américaine ne décide d’un procès que si elle est certaine du résultat, je me demande à quoi servent les jurés et le procès tout court.

Elle est quand même bizarre cette justice américaine, après avoir présenté DSK comme l’ennemi public numéro un, après  l’avoir exhibé comme un infâme criminel (vous vous rappelez sans doute de sa prison de Rikers Island), elle lui rend aujourd’hui sa liberté sans trancher. Sans dire s’il est coupable ou non, juste parce qu’elle a peur de ne pas pouvoir le condamner.  

Et tout ça pourquoi ?

Parce que la plaignante,  ND, avait déjà menti par le passé et qu’elle aurait pu mentir aussi dans cette affaire. C’est hallucinant, d’un côté nous avons DSK, qui ne sera jamais totalement innocenté  et de l’autre,  une personne qui ne sera jamais  une victime, mais cataloguée comme menteuse à vie. 

Au lieu de rendre justice, les américains ont fabriqués deux victimes. 

Revenons-en à notre PS, il y a quelques semaines à peine,  Martine Aubry  ne voulait pas trop se prononcer sur cette affaire, attendant les résultats de l’enquête américaine. C’était tout à son honneur, puisque trop de choses avaient déjà été dites à tord et à travers.  Aujourd’hui DSK est relaxé, il revient en France  et là surprise, notre première dame du PS en profite pour le lâcher, arguant que l’attitude de DSK vis-à-vis des femmes était ambigüe. 

Ça veut dire quoi ?

Avant cette affaire, pour Martine Aubry, DSK était l’homme idéal pour prendre les rênes de la France, c’était notre sauveur, celui qui allait redonner à notre pays ses lettres de noblesse. Et puis patatras, le ciel  tombe sur la tête de notre sauveur,  un peu comme une grave maladie.  C’est dur, très dur, mais notre homme a de la ressource, et surtout … une femme qui ne l’abandonne pas. Il s’en sort, il n’est pas encore bien remis, mais il voit le bout du tunnel. Et re-boom, dès que ses amis comprennent qu’il va revenir et s’exprimer, c’est la débandade, on ne croit pas qu’il soit hors de danger, on croit même qu’il peut être très contagieux. On va même,  et dans son propre camp,  jusqu'à le traiter de pervers et de malade à faire soigner d’urgence (un député UMP avait osé ces mêmes remarques au tout début de l’affaire, il en a prit plein la tête). 

Ou alors, cette affaire n’est que la goûte d’eau qui a fait déborder le vase, on savait certaines choses sur DSK, mais comme il était « l’homme idéal » on taisait et niait tout.  Si c’était le cas, la campagne électorale  risque d’être très, très « enthousiasmante. »


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