La débacle de l’équipe de France

 

Le capitaine de l’équipe François Fillon porte sur lui toute la détresse du monde, ce qui n’est pas très mobilisateur pour son équipe.

Il est parti, dés le début, vaincu d’avance, annonçant la couleur : nous sommes en faillite. lien

Comment avec un meneur de jeu pareil pouvions-nous espérer la victoire ?

Voyons les autres joueurs :

En première ligne on trouve Eric besson, transfuge du camp adverse.

Il ne fait rien pour améliorer l’image de son équipe en lançant un discutable débat sur l’identité nationale, lequel aurait surtout profité à une autre équipe. lien

Un autre attaquant, Brice Hortefeux dans la même logique de pensée vient d’être condamné par la justice pour racisme avéré. lien

Il n’a pourtant pas été exclu de l’équipe.

Dans les buts, il y a Christian Blanc, place idéale pour fumer au calme, et il s’est payé pour 12 000 euros de cigares, sur le compte de l’Etat. lien

Christian Estrosi, est un défenseur. Il ne se défend pas pourtant de louer un jet privé à 138 000 euros, pour ne pas rater un « pot » offert à l’Elysée. lien

Quelques temps après, on apprend, par « le Canard Enchainé » qu’il occupe deux appartements de fonction, au frais de l’état, pendant que 800 000 français se trouvent sans abri. lien

Un autre défenseur, Alain Joyandet aime aussi les jets privés, mais n’a pu battre le record de son collègue. Son voyage ne lui a couté que 116 500 euros. lien

Il a invoqué à sa décharge, un agenda surchargé, et une conférence internationale des villes et des régions du monde pour Haïti.

On aurait préféré que ces milliers d’euros soient plutôt versé directement aux haïtiens.

Les caisses de l’équipe de France sont vides, mais pour les cas exceptionnels, il y a toujours moyen de s’arranger.

Cette équipe de France est mixte, et les femmes n’ont rien à envier aux hommes.

La soigneuse de l’équipe, Roselyne Bachelot après avoir gaspillé 2 milliards d’euros pour une grippette sans danger, vient de faire nommer son fils, dont les compétences éventuelles sont dans le domaine de l’art.

Pourtant elle l’a nommé "chargé de mission "directement rattaché à l’INPES (institut national de prévention et d’éducation pour la santé).

Il s’appelle Pierre Bachelot, et connait bien la chanson, puisque sa mère l’avait déjà nommé « attaché » ou conseiller parlementaire dans le ministère de l’Ecologie, puis de la Santé, de 1992 à 2007. lien

Fadela Amara vient d’être épinglée à son tour par le « Canard Enchainé ».

Elle reconnait avoir hébergé des membres de sa famille dans un logement de fonction chic et cher de 120 m2, avec vue imprenable sur la Tour Eiffel, bénéficiant des services d’un cuisinier et d’un maitre d’hôtel.

Ce sont des frères du ministre « de la solidarité » qui ont profité des largesses de la République. lien

Une autre joueuse, ayant quitté l’équipe aujourd’hui, Rachida Dati, avait lancé les dérapages, en mentionnant dans son CV un diplôme qu’elle n’aurait pas eu. lien

Elle s’était illustrée dans le domaine de « la justice » en proposant, entre autres, de supprimer la gratuité de l’aide juridictionnelle lien

Dans le camp de ceux qui ont quitté l’équipe, citons aussi Christine Boutin.

Après avoir qualifié de difforme une mère de famille qui demandait le droit d’être euthanasiée, lien, elle a du renoncer à son salaire de 9500 euros par mois, pour une mission qui semblait plus à destinée à la dissuader de se présenter aux prochaines élections, qu’à autre chose. lien

Son chef de cabinet (ministère du logement) Jean Paul Bolufer s’est fait épingler dans un autre scandale immobilier pour avoir bénéficié d’un appartement de 190 m2 quatre fois moins cher que le prix du marché. lien

Rama Yade joue « l’arroseuse arrosée » : après avoir critiqué le luxe des chambres d’hôtels des autres joueurs, appelant à « la décence en temps de crise », se voit à son tour critiquée pour avoir prévu de passer deux nuits dans une « junior suite » à 667 euros la nuit, et 5 autres chambres à 340 euros pour des membres de son cabinet. lien

Eric Woerth s’occupe des finances du club, et il est mis en difficulté dans une affaire de conflit d’intérêt.

Il est accusé par Eva Joly, qui sait de quoi elle parle, puisqu’elle a été une juge financière réputée, et elle lui reproche de s’être mis dans une situation impossible. lien

Mais celui qui est le plus montré du doigt, c’est l’entraîneur, Nicolas Sarkozy.

Il avait donné le ton en affichant son gout du luxe, sa vulgarité, ses mensonges, ses promesses non tenues, et pourtant, il est toujours dans la place.lien

Tout a commencé par le scandale du Fouquet’s après la triomphante élection de l’entraineur,

Suivie par le voyage en Egypte, offert par Bolloré,

Le voyage mexicain dans la villa d’un banquier condamné aux USA pour blanchiment d’argent de la drogue,

Un cocktail à New York qui a couté 200 000 euros,

Le concert offert à Johnny, l’évadé fiscal, plus de 2 millions d’euros,

La Garden party 2009 à l’Elysée, plus de 700 000 euros,

Le repas pour le sommet de la méditerranée à 5050 euros par personne, la douche à plus de 200 000 euros,

Le budget de communication de l’Elysée multiplié par 5,

L’achat d’un nouvel AIRBUS présidentiel,

Le népotisme avec son fils Jean dans l’affaire de l’EPAD, nommé membre du conseil d’administration alors qu’il n’a même pas fini ses études,

Ses fils Pierre et Louis emmenés dans des voyages officiels au Maroc, Mexique, Jeux Olympiques…etc…lien

Ce qui est certain, c’est que la coupe est pleine.

Quand à l’autre coupe, celle du Monde, elle continue à se dérouler au son des vuvuzelas.

Les français auraient bien besoin de vuvuzela, lorsqu’ils manifestent dans la rue, car jusqu’à présent, l’équipe de France et son petit entraineur ne semble pas avoir entendu les reproches et les critiques qui s’amoncellent.

Car comme dit mon vieil ami africain :

« Le grillon tient dans le creux de la main, mais on l’entend dans toute la prairie ».