La Gauche est moribonde, il faut la reconstruire !

Le PS est mort, littéralement comme parti de gauche.

Il n’est plus avec l’UMP que l’un des partis libéraux pouvant servir le grand capital.

Cherchez les différences entre le PS et l’UMP en termes d’orientations, il y en a mais elles sont minces au regard de leurs points de convergence.

Quand le 14 juin, le premier ministre, ex socialiste déclare devant le Conseil national de son parti : « la gauche n'a jamais été aussi faible dans l'histoire de la Ve République. Oui, la gauche peut mourir » oui il a raison !

Quand il rajoute, je cite : « Notre pays peut se défaire et se donner à Marine Le Pen. », il cherche non seulement à forcer les députés récalcitrants à rentrer dans le rang mais aussi à préparer la grande recomposition au centre de l’échiquier politique.

Ils sont tous unis, les technocrates de Bruxelles, le gouvernement et les Fillon derrière une orientation qui s’appelle : l’austérité, la réduction des déficits et l’allégeance au MEDEF .

Le PS est en voie de sfioïsation, ses adhérents et adhérentes de base quittent le navire et ne restent que les élus et pas n’importe lesquels car ceux qui se coltinent la gestion des petites communes prennent leur distance.

Que reste-t-il de la gauche, la vraie : celle qui se réclame du socialisme ou même sans aller si loin, la gauche qui veut s’appuyer sur le programme du Conseil national de la Résistance ?

Des dizaines de groupes rassemblant entre quelques dizaines de personnes et quelques milliers, voire un peu plus-encore ?- pour le PCF !?

Le dernier parti constitué est le Parti Socialiste de Gauche « Le PSG a été constitué lors de son congrès fondateur tenu à Paris le 20 avril 2013. Outre ses statuts, les congressistes ont adopté une déclaration de principes qui cadre les choix politiques fondamentaux des socialistes de gauche ainsi qu’une charte éthique qui détermine des valeurs et des engagements auxquels tout adhérents du PSG devra souscrire et qu’il devra respecter. »

Un de plus ! mais c’est l’émiettement dira-t-on ?

Je ne le pense pas…La gauche a été trahie, elle a besoin de se ressourcer, de débattre, de se refonder. Tous les petits ruisseaux et petites rivières peuvent se transformer en fleuve. Il faut un peu de temps et de la bonne volonté.

Le mouvement social qui émerge et se cherche participe de cette dynamique qui devrait permettre de construire un parti réellement de gauche, ouvrier et populaire.

Je pense qu’il faut aussi et c’est l’essentiel se lier au peuple, aux sans grades et aux exclus en intervenant d’une façon durable et prioritaire dans les quartiers laissés pour compte.

Il est nécessaire et indispensable que cette phase de construction d’une gauche réelle anti capitaliste se conjugue avec un travail dans les associations d’éducation populaire de quartiers.

Jean-François Chalot