La solidarité ne passera pas par eux !

par Frederic Michon
samedi 18 octobre 2008

Depuis quelques mois le raz de marée financier devaste l’economie américaine. L’Europe a regardé et n’a pas vraiment préparé le terrain.
La France, par exemple, a mis en place de nouvelles lois fiscales qui sont devenues un veritable outil anti-solidaires... La marche arrière est maintenant impossible !

Le monde est secoué par la crise financière qui se transforme peu à peu en crise économique. Que fait le gouvernement ? Il fait comme tous les autres pays, il injecte des liquidités dans le système financier. Tous les Français sont bien au courant que cet argent ne sort pas d’une autre dimension, il va se repercuter assez rapidement en impôts nouveaux. Impôts que tout Francais devra payer... Tous ? Non, une petite communauté resiste à la multiplication des taxes : les "benis du 50%".

En effet, promesse de campagne du candidat Sarkozy, le bouclier fiscal plafonnant le montant des impots à 50% pour les plus fortunés devient l’outil le moins solidaire possible en ce moment.
 
Besoin de financer le RSA, pas de soucis, une taxe nouvelle pour ceux qui ne sont pas encore à 50%. Besoin de créer des taxes pour l’environnement, aucun problème, ceux ayant les moyens d’avoir 4 ou 5 grosses voitures participeront moins que ceux ayant une voiture familiale...
 
Pour faire avaler la pilule, Sarko sort les violons socialistes : les responsables du fiasco financier devront payer... Payer, c’est bien là le problème ! L’un des premiers responsables est Sarko lui-même. Il n’a rien trouvé à redire sur le comportement des marchers financiers lorsqu’il était lui-même Ministre des Finances. Mieux, lors de sa campagne présidentielle, il appelle à une dérégulation du système des prêts hypothécaires pour le rapprocher de celui des sub-primes, il incitait les Francais à s’endetter un peu plus... Heureusement qu’en tant que président il a une immunité !!!


Ah la France, ce pays des droits de l’homme où l’on nait libre et égaux, tant qu’on est à 50% d’impôts et que les autres paient pour les erreurs...

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