Le droit de vote des étrangers : vive l’égalité des droits
par bonnot
lundi 19 mai 2014
Je ne sais pas si j'irai voter aux européennes.
Par contre je ne comprends pas pourquoi la question du droit de vote des non ressortissants n'est pas posée.
Pour l’égalité des droits
Je n’étais pas partisan du vote des étrangers aux élections, mêmes municipales.
Pour moi le droit de vote devait être lié à l’obtention de la nationalité.
On est français on vote, on n’y est pas, on ne vote pas.
L’adoption du traité de Maastricht en 1992 a modifié la donne puisqu’il accorde le droit de vote et d'éligibilité des résidents étrangers de pays membres de l'Union européenne aux élections européennes et municipales ;
Ce droit nouveau et limitatif a pris effet à partir des élections européennes de 1994.
Une restriction demeure puisque ces résidents étrangers ne peuvent être ni maires ni adjoints.
Beaucoup de personnes qui étaient de mon avis ont changé de position.
Dans un état de droit et dans le pays des droits de l’homme on ne peut pas distinguer des hommes et des femmes en fonction de leurs origines en les discriminant.
Ce serait une forme de racisme.
L’exercice des droits de vote doit s’effectuer dans les mêmes conditions pour tous les résidents.
Ce serait un acte de justice.
Ayant changé de position je me suis renseigné.
J’ai pris connaissance de la constitution de 1793 qui malheureusement n’a jamais été appliquée :
« Article 4. - Tout homme né et domicilié en France, âgé de vingt et un ans accomplis ; - Tout étranger âgé de vingt et un ans accomplis, qui, domicilié en France depuis une année - Y vit de son travail - Ou acquiert une propriété - Ou épouse une Française - Ou adopte un enfant - Ou nourrit un vieillard ; - Tout étranger enfin, qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l'humanité - Est admis à l'exercice des Droits de citoyen français. »
On pourrait, plus de deux siècles après la révolution française, appliquer cet article plein de bon sens.
Voici là un débat intéressant à mener sans tabou sur Agoravox.
Claude Bonnot