Le gouvernement de Manuel Valls
par Pelletier Jean
mercredi 2 avril 2014
Le nouveau gouvernement de Manuel Valls est enfin connu, son accouchement a été laborieux avec le refus des Verts d’y participer, malgré l’offre alléchante d’un grand Ministère de l’Ecologie, des transports et de l’énergie. Mais sa composition a été aussi l’occasion de tractations extrêmement serrées entre les Hollandistes et le Premier Ministre. Ce qui donne déjà une idée des relations entre l’Elysée et Matignon.
Résultat des courses :
Ministre des affaires étrangères et du développement international : Laurent Fabius
Ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie : Ségolène Royal
Ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche : Benoit Hamon
Ministre de la justice : Christiane Taubira
Ministre des finances et des comptes publiques : Miche Sapin
Ministre de l’économie, du redressement productif et du numérique : Arnaud Montebourg
Ministre des affaires sociales : Marisol Touraine
Ministère du travail, de l’emploi et du dialogue social : François Rebsamen
Ministre de la Défense : Jean-Yves Le Drian
Ministre de l’intérieur : Bernard Cazeneuve
Ministère des droits de la femme, de la ville, de la jeunesse et des sports : Najat Vallaud-Belkacem
Ministre de la décentralisation, de la réforme de l’Etat et de la fonction publique : Marylise Lebranchu
Ministre de la culture et de la communication : Aurélie Filippetti
Ministre de l’agriculture, de l’industrie agro alimentaire et porte parole du gouvernement : Stéphane le Foll
Ministre du logement et de l’égalité des territoires : Sylvia Pinel,
Ministre des outre-mers : George-Pau Langevin
La parité est respectée, ainsi que le principe historique d’un gouvernement resserré (16 Ministres), une dizaine de secrétaires d’Etat devrait être nommée la semaine prochaine.
L’équilibre politique est bien celui qu’indiquaient les tractations de lundi et mardi, EELV n’en fait pas partie et Manuel Valls a respecté sa parole de ne pas prendre d’écologistes indépendants, c’est donc Ségolène Royal qui en est la grande gagnante. La promotion de Benoit Hamon à l’Education Nationale garantit au Premier ministre un appui d’une partie de l’aile gauche du PS, de même Arnaud Montebourg qui obtient l’économie.
Michel Sapin, un proche du Président renforce son influence et obtient le ministère des finances et des comptes publics. Les partisans du Président on obtenu gain de cause en gardant les ministère clef : des finances, de l’intérieur, de la défense, de l’agriculture et d’une certaine manière l’écologie.