Le jaune Macron
par ddacoudre
mardi 2 avril 2019
La situation sociopolitique s'enlise dans un débat irréaliste. Comment avons-nous pu élire un président qui ne connaissait pas les problèmes des citoyens. Ou les citoyens sont des ânes ou ils se font abuser.
Je dirai les deux mon général. Il ressort de nombreuses analyses réalisées par le CVIPOF sur le baromètre des français que ceux-ci majoritairement souhaitent être dirigés par un chef d'entreprise ou un spécialiste.
Un dirigeant d'entreprise pour l'État c'est se choisir un dictateur car l'entreprise si je ne m'abuse est sous le seul diktat de son patron. Curieuse façon de concevoir la démocratie.
Quant au spécialiste, il a été élu et même un tout jeune plein de vigueur et d'arrogance, nous allions voir la vie en marche. Pour sûr nous voyons des citoyens en marche et ce n'est pas fini. Sauf qu'ils ne semblent pas marcher comme il le souhaitait.
Pourquoi ? Nous sommes en droit de nous poser la question. D'où retirons-nous nos financements, répondre à cette question c'est s'engager à faire une révolution, à condition de comprendre, puisque les états n'ont plus le droit d'émettre de la monnaie ( c'est-à-dire le peuple, car c'est lui qui a voté cet interdit) l'État doit émettre des obligations qu'achètent ceux qui ont de l'argent disponible ou des fonds, fonds de pension par exemple, cela signifie que ce sont les citoyens qui paient une partie de la retraite des américains avec leurs impôts et taxes pour payer les intérêts dus. Mais aussi tous les services que les citoyens commandent à l'État, c'est à dire à eux mêmes, en croyant que s'ils n'en paient pas cela ira mieux. Une telle pensée est de la folie pure.
C'est la porte ouverte à la servitude aux puissances financières sans recours. Si aujourd'hui c'est le cas via nos choix politiques passés, nous pouvons changer la donne en exigeant que la BCE puisse financer les choix politiques des citoyens et la solidarité humaine.
Faute de cela l'on nous invite à louer l'argent des riches déposé dans les banques ou investi dans mes entreprises. Car si les citoyens se plaignent des impôts et taxes avec un peu d'instruction ou de connaissances ils sauraient que chaque fois qu'une entreprise paie des impôts ou des taxes, trouve des financements pour investir, ce sont chaque citoyens qui règlent tout, absolument tout, même le revenu des patrons ou les dividendes des actionnaires chaque fois que les citoyens achètent un produit ou un service. Il n'y a aucune valeur d'une quelconque marchandise en dehors de ce que consomme l'homme pour avoir un niveau de vie correspondant à ce qu'il est capable de faire pour l'avoir, même en s'aidant des technologies qu'il a su mettre en oeuvre.
Alors sachez qu'il y a 68 millions de citoyens qui veulent accéder au bien être que produisent 28 millions d'entre eux qui travaillent, employés de l'État et des collectivités compris, et parmi ces 28 mls 6 mls sont des entrepreneurs ou artisans, et les autres 22 mls des citoyens qui reçoivent un salaire d'eux pour qui ils travaillent en louant leurs services. Ce sont donc des classes sociales même si l'on veut le nier. Pour autant les entrepreneurs, les artisans et les salariés sont des humains qui à ce titre achèteront toutes les consommations de l'entreprise ou de l'État.
Celles de l'entreprise ils la régleront par les factures, celles de l'État ils la règleront par les impôts et taxes. Chacun peut donc comprendre que ceux qui paient le plus c'est la classe des salariés. Alors je veux bien que. l'on dise que tous les citoyens sont égaux en droit, mais certainement pas suivant leur statut social.
Comprenons donc que les réclamations des gilets jaunes c'est la classe sociale des salaries qui les financeront à hauteur de 10 fois plus que les entrepreneurs.
Il serait temps que l'impôt qui est un vestige de la monarchie soit remplacé par une facture détaillant le prix des services rendus suivant une répartition en fonction de la richesse de chacun.
Comprenons aussi que les riches le sont parce que l'on désire leur argent, sans cela certains en ont tant qu'ils ne peuvent le dépenser, alors nous les élisons pour qu'ils votent des lois obligeant ceux qui n'en ont pas de le leur emprunter contre intérêts, ce qui les rend plus riches encore.
Ai-je tort, d'après le nombre croissant des milliardaires je ne pense pas.
Pourtant au lieu d'affontet ce dilemme nous préférons nous battre autour de notre identité, refuser la solidarité humaine, faire des guerre archaïques de religions, vouloir épurer l'existence en croyant que c'est de là que viennent nos difficultés.
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