Le partage selon la rue
par J’acide ou acidule ?
lundi 5 avril 2010
Ce devrait être la valeur suprême d’un pays qui a inscrit au fronton de sa République : Egalité, Fraternité... Tu parles...
Pour un peu (non, beaucoup) d’argent, nos hommes politiques se vêtent d’un costume réversible, fourré de trahison, et arborent le sourire carnassier de l’arriviste des beaux quartiers qui mène grand train de vie... Et ceux qui ne sont pas du sérail prennent leur élection pour une invitation à tout se permettre. C’est tout juste s’ils ne pensent pas (vraiment) qu’ils donnent leur vie au peuple. Mais celui-ci n’a pas à savoir les gâteries qu’il reçoit ou se donne, en échange de leur sacrifice. Mais ils sont en fait les scarificateurs, et les victimes sont ceux au nom desquels ils parlent. Le maire socialiste de Caen a d’ailleurs dit récemment : "Je suis pour la démocratie participative, pas pour la démocratie directe." Au moins comme ça, selon leur mandat, les politiques sont tranquilles pendant plusieurs années.
Eh bien je dis que ça suffit.
Si l’on veut le partage du travail, en politique, un seul mandat par élu. Dans le monde des medias, une seule émission par animateur et pas d’animateur qui soit producteur en même temps. Dans la fonction publique, pas d’heure supplémentaire...
Je suis le premier à trouver ces mesures difficiles à appliquer. Mais si l’on veut donner du travail aux exclus des études, aux jeunes étudiants diplômés, à toutes les femmes qui le souhaitent et même aux seniors, il faut un regard humaniste (et même spirituel).
Qui pour appliquer cette politique ? La droite qui s’égare dans le profit ? Il ne vous échappe pas que notre pays est devenu profondément inégalitaire et que si les medias n’essayaient pas de faire passer pour de la modernité l’exploitation des plus faibles, économiquement et intellectuellement, nous pourrions inventer des réponses à la hauteur de la crise de civilisation qui s’est abattue sur nous, sans même que les politiques ne nous l’annoncent... Et la gauche ? Pas mieux, avec ces tâcherons socialistes à la traîne de la droite qui s’assoient sur des principes qu’ils ont étrennés dans des soirées raffinées où l’on parle du pauvre du bout des lèvres, en le feignant de le plaindre de ne pas pouvoir espérer mieux.
En France, décidément, c’est bien la rue, et elle seule, qui, en manipulant par ses votes, ces marionnettes décaties, redonnera des couleurs à la rue... Comme en Guadeloupe...
Eh bien je dis que ça suffit.
Si l’on veut le partage du travail, en politique, un seul mandat par élu. Dans le monde des medias, une seule émission par animateur et pas d’animateur qui soit producteur en même temps. Dans la fonction publique, pas d’heure supplémentaire...
Je suis le premier à trouver ces mesures difficiles à appliquer. Mais si l’on veut donner du travail aux exclus des études, aux jeunes étudiants diplômés, à toutes les femmes qui le souhaitent et même aux seniors, il faut un regard humaniste (et même spirituel).
Qui pour appliquer cette politique ? La droite qui s’égare dans le profit ? Il ne vous échappe pas que notre pays est devenu profondément inégalitaire et que si les medias n’essayaient pas de faire passer pour de la modernité l’exploitation des plus faibles, économiquement et intellectuellement, nous pourrions inventer des réponses à la hauteur de la crise de civilisation qui s’est abattue sur nous, sans même que les politiques ne nous l’annoncent... Et la gauche ? Pas mieux, avec ces tâcherons socialistes à la traîne de la droite qui s’assoient sur des principes qu’ils ont étrennés dans des soirées raffinées où l’on parle du pauvre du bout des lèvres, en le feignant de le plaindre de ne pas pouvoir espérer mieux.
En France, décidément, c’est bien la rue, et elle seule, qui, en manipulant par ses votes, ces marionnettes décaties, redonnera des couleurs à la rue... Comme en Guadeloupe...