Le social ? Cest trop cher !?
par CHALOT
lundi 18 février 2013
L'Union Européenne réduit ses aides alimentaires, les associations caritatives n'en peuvent plus face à l'augmentation des demandes et en plus des Maires comme celui de Paris décident de supprimer des aides sociales... Qui paiera la note ? Les pauvres et les exclus ... C'en est ASSEZ !
Reçu cinq sur cinq par le Maire de Paris qui sans hésitation a décidé de couper dans les budgets sociaux, tout un programme.
Les 100 000 retraités et les 17000 handicapés qui avaient pour l'instant droit aux transports payés, devront de débrouiller et régler ou renoncer aux déplacements !
Par contre ce même maire est prêt à appliquer contre l'avis des professeurs des écoles et de nombreux parents, la réforme Peillon d'aménagement des rythmes....
Il faut faire des choix... Le Maire de Paris a fait les siens.
Comme le chapitre dépenses n'est pas extensible, il va couper dans le social pour répondre « loyalement » à la demande du gouvernement.
Son exemple déplorable risque d'être suivi par d'autres maires....
Des communes refusent que leurs CCAS « Centres communaux d'action sociale » se chargent du pré traitement des dossiers RSA.
Assurer cette tâche contraint les Municipalités à recruter du personnel, l'Etat refusant de financer ce transfert de compétences.
Faut -il condamner ces collectivités territoriales ?
Je ne le pense pas, d'autant plus que la plupart maintiennent une politique sociale et refusent de faire des coupes dans les dépenses sociales.
Par contre il est indispensable que les associations d'élus interpellent le gouvernement pour que cette tâche supplémentaire soit financée par des transferts de financement....
Le social n'est pas un « supplément d'âme » laissé au libre choix des collectivités territoriales mais une responsabilité obligatoire qui doit donner lieu à des transferts conséquents de financements...
C'est une question importante car bien souvent les CCAS se défaussent sur les associations caritatives et si celles ci n'existent pas intra muros, il y a une inégalité de traitement...donc une violation du principe d'égalité.
Jean-François Chalot