Les éclats généreux

par C’est Nabum
lundi 12 décembre 2016

Le tiers ne fera même pas le quart.

La Valse hésitation des prétendants jocrisses

L’Histoire est en marche, les états généraux sont convoqués en mai prochain et, à bien y regarder, c’est évidement la Contre-Révolution qui emportera la mise, haut la paume si je puis utiliser ce jeu de mots. Pour l’heure et si rien ne change d’ici là dans la répartition des suffrages, le clergé est promis au tiers de l’électorat, la diablesse espère la même proportion et le tiers-état va se partager le reste, fort de ces généreux éclats.

Hélas, la division, les désaccords, les coups tordus, les ambitions, les solistes, les protestataires vont faire éclater ce camp qui va se retrouver au simple rang de spectateur navré du dernier acte. Les lois mathématiques sont têtues : il ne peut en être autrement et pourtant ils espèrent tous, la main sur le cœur, qu’ils arriveront à éviter le duel des réactionnaires.

L’hypocrisie est à son comble et ce n’est pas la candidature du premier sinistre : jeune premier promis à la dernière marche du podium dans le meilleur des cas, qui changera la donne. Pour qui nous prennent-ils ces tenants du désordre et du déluge, abandonnant l’espoir pour ce coup-là et plaçant leurs billes pour l’élection de 2022 ? Eux, dans leurs postes privilégiés peuvent subir les joyeux coups de poignard qu’on nous promet sans trop souffrir.

Nous n’avons que faire de cette course aux vanités. Nous n’avons que faire du positionnement pour le coup d’après. C’est aujourd’hui et maintenant que nous allons payer comptant leurs incompétences, leurs vanités, leurs calculs honteux. Je ne me moque pas de l’avenir comme du tiers ni comme du quart. Le duel Droite - Extrême droite serait une calamité dont je le dois le dire, beaucoup de démocrates sincères se laveront les mains, laissant les fossoyeurs des conquêtes du Conseil National de la Résistance dilapider les acquis sociaux et les droits des plus faibles. Cette querelle des contre-révolutionnaires ne sera pas la nôtre.

La dignité voudrait que les membres du Parti Socialiste se retirent de la danse. Au contraire, ils vont prétendre que leurs rivaux n’ont pas joué le jeu en réfutant celui de la primaire, comme si les dés n’étaient pas pipés dans cette farce. Regardez de l’autre bord, la fameuse primaire de la droite et de leurs malheureux comparses, comment le Centre a été quantité négligeable, balayée, effacée du paysage. Les mafias sont en place et elles ne veulent pas laisser la moindre part du gâteau.

La dispersion est suicidaire, l’union indispensable pour éviter la qualification de Messaline, la diablesse marine. Mais tous ceux qui viennent mettre leur trogne au premier plan se moquent de l’avenir, insultent l’espoir, méprisent la démocratie en se réclamant absurdement d’elle. Comme si la multiplication des voix allait se faire au détriment des deux camps siamois qui sont en face.

Hélas, il est déjà trop tard. Les orgueilleux, les vaniteux, les oublieux de leurs responsabilités, les fallacieux, les factieux, les faux vertueux et tous les autres vont se presser de diviser encore plus la petit réserve de voix qu’ils ont à leur disposition. Un petit tiers éclaté, laminé, dispersé dont il ne restera presque rien pour pleurer alors la fin de notre démocratie.

Ils n’ont pas honte ! Que leur dire ? Rien, ils sont sourds aux lamentations du pays réel. Ils vivent dans une tour d’ivoire, sont incapables d’appréhender le réel, de mesurer l’effet désastreux de leurs guerres picrocholines. Ce monde des sommets est artificiel, absurde et surtout peuplé de jocrisses. Nous méritons le coup de massue sur nos droits, nos salaires, notre système de santé, nos libertés qui va nous arriver ; nous les avons laissés en place alors qu’ils ne le méritaient pas !

Pleurez, gens de Gauche, la défaite est non seulement consommée mais souhaitée par ceux qui sont censés représenter vos valeurs. De valeur en ont-ils seulement eu un jour pour offrir ainsi un boulevard à la fille du faux borgne ? La peste brune avance avec leur complicité et ils osent encore se prétendre démocrates. J’ai honte pour eux et tous ceux qui se préoccupent encore de leur cirque. Le mieux à faire pour les véritables amis de la République est de ne pas participer à la primaire des fossoyeurs de l’espoir. Merci

Ulcérationnement leur.


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