Les familles vont trinquer !

par CHALOT
mardi 13 novembre 2012

Dire qu'en 2012, alors que plus de 8 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, la TVA sur les produits de première nécessité comme le pain continue à s'appliquer....

Au lieu de la supprimer le gouvernement va la faire passer de 5,5% à 5% et augmenter la TVA sur les autres produits de consommation courante.

C'est le pouvoir d'achat des familles qui en prend un coup !

La TVA est payé par le consommateur .
Appliquée sur tous les produits de consommation, elle impacte fortement le coût de la vie.
C'est l'impôt le plus injuste qui soit, il concerne même les produits de consommations de base.
Comme l'explique dans un communiqué le CNAFAL , Conseil National des Associations Familiales Laïques :

Les foyers modestes attendent toujours le changement dans la justice fiscale

« Plusieurs mesures votées sous l’ère Sarkozy ont porté atteinte aux revenus des plus modestes : ces mesures toujours en vigueur continuent à peser lourd sur les foyers fragiles et modestes.


Depuis les revenus de l’année 2008, les personnes qui se retrouvent seules (divorcés (ées), séparés (ées), veuves /veufs) et qui n’ont pas élevées seules pendant au moins 5 ans leurs enfants ne bénéficient plus du dispositif d’une demi-part supplémentaire.
Les personnes qui bénéficiaient du dispositif en 2008, sans remplir la nouvelle condition, voient l’avantage fiscal de la demi-part supplémentaire se réduire chaque année (400€ pour les revenus 2011, 120€ pour les revenus 2012) pour disparaître en 2013.
Cette mesure passée presque inaperçue en 2008, et contre laquelle le CNAFAL s’était insurgé, touche lourdement des contribuables âgés veufs ou veuves qui perçoivent de petites retraites et qui avec l’avantage de la demi-part n’étaient pas imposables en 2008. Alors que leur retraite n’a pas augmenté, voire a même diminué, ils ou elles doivent maintenant s’acquitter de l’impôt sur le revenu.
Le gel du barème appliqué sur les revenus 2011, et maintenu pour les revenus 2012, va également peser sur ces mêmes foyers modestes. Si l’augmentation de la décote de 439€ à 480€ va permettre de limiter cet impact pour les revenus imposables inférieurs ou égaux à 11 897€, l’absence d’indexation va bien peser sur de nombreux foyers dont les revenus restent faibles dans le contexte actuel de baisse de pouvoir d’achat.
L’augmentation de la TVA de 5,5% à 7% avait déjà fortement pesé sur le pouvoir d’achat des familles à faible revenus, mais les nouvelles mesures du pacte de compétitivité qui vont se traduire pour les ménages par une nouvelle augmentation de la TVA vont encore alourdir les difficultés de nombreux foyers qui voient leurs impôts sur le revenu et à la consommation augmenter alors que leurs revenus stagnent ou régressent.
Pour le CNAFAL le changement dans la justice fiscale ne peut se satisfaire du maintien des mesures injustes prises sous l’ère Sarkozy, pas plus qu’il ne doit prévoir l’augmentation de la TVA impôt fiscalement le plus injuste. »

La décision prise par ce gouvernement d'augmenter la TVA ne sera pas indolore pour les ménages et notamment pour celles qui ont du mal à joindre les deux bouts :
les places de cinéma, l'essence-encore lui, les appareils électroménagers, la consommation de gaz et d'électricité, le coiffeur.....
Quant à la seule baisse de la TVA, celle des produits de première nécessité qui passera de 5,5% à 5% son incidence sera faible avec l'augmentation constatée des produits frais et d'autres programmés .
Cette TVA sur les produits de première nécessité devrait être nulle.

Les familles modestes n'en peuvent plus, plus de deux millions d'entre elles sont sous le seuil de pauvreté et beaucoup d'autres sont obligées de rogner sur de nombreuses dépenses pourtant nécessaires.
Elles n'acceptent pas qu'au nom de la compétitivité, elles puissent payer la note
 !

Jean-François Chalot


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