Les promesses indiquées en 2007 par Sarkozy non réalisées

par Antoine Christian LABEL NGONGO
lundi 30 avril 2012

Certains citoyens semblent croire ou se limiter sur les cinq ans qui viennent de s'écouler, alors que le Président actuel est dans les Hautes fonctions depuis une dizaine d'années. Ministre de l'Intérieur, il a brassé beaucoup d'air, tout le monde pensait qu'il ferait peur aux voyous, rien ne s'est passé. Il a été Ministre du Budget, des Finances, il a été numéro 2 du gouvernement De Villepin, électron libre en quête de voix pour être élu. Il a gagné les élections présidentielles, mais le peuple qui comptait sur lui, n'a eu que des désillusions.

Il faut estimer que quiconque s'engage sur un terrain criminel, sache qu'il sera réprimandé, sanctionné fermement.

Le Président Sarkozy, alors qu'il était candidat en 2007, avait émis plusieurs propositions lors des dernières années avant l'élection présidentielle. Qui ne se souvient pas de sa phrase à La Courneuve lorsqu'il a parlé du Kärcher.

Certains citoyens semblent croire ou se limiter sur les cinq ans qui viennent de s'écouler, alors que le Président actuel est dans les Hautes fonctions depuis une dizaine d'années. Ministre de l'Intérieur, il a brassé beaucoup d'air, tout le monde pensait qu'il ferait peur aux voyous, rien ne s'est passé. Il a été Ministre du Budget, des Finances, il a été numéro 2 du gouvernement De Villepin, électron libre en quête de voix pour être élu. Il a gagné les élections présidentielles, mais le peuple qui comptait sur lui, n'a eu que des désillusions. Face à Ségolène Royal, il vante des qualités sécuritaire. Les citoyens français pensent alors gagner au change avec une personne qui va enfin donner de l'air dans les cités. En cinq ans, rien ne s'est passé, les racailles sont toujours là et bien là, installées dans les halls d'immeuble H.L.M.. Les regroupements dans ces mêmes hall qui devaient disparaître et s'arrêter, n'ont jamais été freinés. La drogue est là et bien là, certains lieux sont non fréquentés par les policiers, car pas assez d'effectifs. Des villes de banlieue de la Seine Saint-Denis ou du Val d'Oise ont des quartiers qui sont inaccessibles aux forces de l'ordre. Étrange dans un pays démocratique, faut-il que l'on ait en permanence peur de la « bavure ». Il faut estimer que quiconque s'engage sur un terrain criminel, sache qu'il sera réprimandé, sanctionné fermement. Arrêtons de voir ces « bonnes femmes » cyniques, faire passer leurs enfants pour de la crème, où sont-elles, lorsque ces derniers tabassent d'autres jeunes injustement pillent, volent des personnes âgées, s'introduisent dans les domiciles d'autres citoyens, ou commettent bien d'autres méfaits. Certes les forces de l'ordre ont des « brebis galeuses », mais il ne faut pas non plus les stigmatiser et penser qu'en permanence ils font mal leur travail.

Ce qui est étrange en France, ce sont les nombreuses lois existantes qui ne sont jamais appliquées, respectées. Les cigarettes dans les lieux publics, il y a toujours des provocateurs ou des transgresseurs ; les rassemblements dans les immeubles H.L.M., les dealers qui font leurs « jobs » à 3000 euros ou plus dans la journée ; les chauffards dans les rues ; etc. L'Etat au lieu de créer des emplois qui pourraient être rentables sur ce terrain du respect et du contrôle de l'application des lois, supprime des postes à tous les niveaux. Il est même constaté que dans certaines villes de banlieues, les voyous font tellement la Loi, que leur quartiers deviennent des zones de non-droit. Et vu que la France a une magistrature qui a l'art d'être « COOL » avec les délinquants, ces derniers finissent par croire qu'ils sont au-dessus des lois. Ce sont les policiers qui sont toujours « allumés », les médias qui en font des « tonnes » pour enfoncer les forces de l'ordre par leur propagande malsaine. Cette partie n'est pas écrite dans l'idée de donner des bons points au Président qui a réduit leurs effectifs. Il a fermé plusieurs commissariats de quartier.

Des promesses non tenues « Création des garanties d'emprunt dans l'immobilier » édictées par le Président Sarkozy, alors qu'il était candidat : '' Je propose que l’Etat garantisse l’emprunt de celui qui n’a pas de relations…". Cet engagement fait au mois de janvier lors d'un discours, tout comme l'entretien au journal Le Monde "L’Etat, lui, doit mettre sa signature au service de celui qui n’a pas de caution – je suis pour un service public de la caution – et en outre il faut supprimer la surprime imposée aux malades qui empruntent", n'a pas été tenu. Les français n'ont pas eu droit à des explications pour cette absence.

En fin 2006 pour se donner bonne conscience dans les banlieues, le candidat Sarkozy souligne son intention de "...des classes de 15 élèves dans les banlieues défavorisées..." , ce Soutien aux élèves dans les banlieues défavorisées n'a jamais été mis en place, il y a eu la suppression des postes de RASED c'en est effrayant pour les gamins en difficulté des villes de banlieue. Évidemment tout le monde n'habite pas Neuilly sur Seine, et tout le monde n'a pas un papa qui vous permet de devenir conseiller général alors que vous n'avez rien « réalisé » à l'école. Tant mieux pour ce fils vernis, né Fils de...

Le Président, alors candidat fin 2006, annonce : "Un service civique par lequel chaque jeune Français entre 18 et 30 ans donnera aux autres 6 mois de son temps." , cet engagement n'a pas été respecté non plus, que dire qu'il a fait des promesses pour dupes. Toujours pas d'explications sur l'absence de cette promesse faite par le Président ou l'un de ses ministres. Il devait améliorer le quotidien des personnes bénéficiant du minimum vieillesse : "J’augmenterai de 25% le minimum vieillesse, je revaloriserai les petites retraites et les pensions de réversion pour que ces retraités vivent mieux", il n'a rien fait dans ce sens. Il devait certainement manquer des fonds pour réaliser cela.

Il en use et abuse du terme sécurité car la sécurité est le cheval de bataille de Nicolas Sarkozy. Sous son impulsion, de nombreuses lois ont été adoptées, notamment sur la récidive, la lutte contre les violences en bande, les crimes sexuels... et rien de tout cela ne dispose de tous les moyens nécessaires pour continuer cette lutte. Pourquoi faut-il que le Président candidat ait besoin en permanence d'en faire trop, sans aller au bout et se brûler.

Les heures supplémentaires devaient améliorer le quotidien des français "Je vous propose de ne plus payer aucun impôt ni aucune charge sur les heures supplémentaires", cette situation a tenu deux ou trois mois, et les entreprises ne pouvaient plus suivre. Encore une promesse qu'il a eu de la peine à réaliser. Ennuyeux ce candidat devenu Président, qui a procuré des faux-rêves aux citoyens.

Il n'est pas nécessaire d'évoquer toutes les promesses que le Président, alors candidat a faite aux citoyens lors de sa campagne de 2007, il ne tient qu'à lui d'expliquer les erreurs ou les absences de ces engagements ou tentatives ratées. Il y a ces objectifs (la santé, les minima sociaux) non atteints : "les soins dentaires et les prescriptions ophtalmologiques sont aujourd’hui mal couverts par l’assurance maladie, qui n’en prend en charge qu’une partie limitée de leur coût. Les remboursements de la CNAM atteignant néanmoins le montant de 2,4 Md€ pour les soins dentaires, et de 0,6 Md€ pour les prescriptions ophtalmologiques. En améliorer significativement le niveau (de 10 à 20%) exigerait donc de consentir un effort budgétaire de 0,3 à 0,6 Md€", "Il ne faut plus de minima sociaux sans contrepartie d’activité", "Je propose qu’aucun minimum social ne soit accordé sans la contrepartie d’une activité d’intérêt général."

Le président candidat s'est engagé à faire des réalisations qu'il a mis aux oubliettes aussitôt qu'il est arrivé au pouvoir. Veut-il continuer dans cette voie ? Le 6 mai 2012, les citoyens français électeurs vont choisir ce qu'ils veulent.


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