Les Talibans prennent le pouvoir en Afghanistan, le Liban implose, Macron fait une fixation sur la Covid

par moderatus
jeudi 19 août 2021

 

Le président Macron s'est converti au souverainisme, mais dans un seul domaine très particulier, l'information. Il a décidé que le sujet pratiquement unique dont il fallait parler était le covid. Donc 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 depuis des mois et pour des mois encore, plaise à Dieu jusqu'aux élections, ce sera le plat de résistance de l'information. Lui et ses troupes sont présents sur tous les médias inlassablement. C'est donc un concert univoque sur la plupart des chaînes de désinformation, car c'est connu, les macroniens sont ouverts aux différentes opinions des gens qui pensent comme eux.

Lundi, la phase terminale de la reprise du pouvoir par les talibans ayant eu lieu, il s'est vu obligé, pour ne pas être en reste vis à vis de son homologue Américain, d’assurer le service minimum sur cet événement géopolitique aux répercussions tragiques. Et puis on le sait Macron qui nous avait promis une discrétion médiatique exemplaire, adore s'adresser aux Français à 20h à la télé, pour lui c'est un acte de pouvoir dont il raffole.

11 minutes pour évacuer le problème, il nous a fait un bref résumé de ce qu'on peut lire dans toute la presse. Aucune réponse pour la France autant sur le plan risque terroriste que sur le plan vague migratoire, un sempiternel appel inutile à une action Européenne.

Il devrait enfin réaliser qu'il est président des Français et responsable direct de leur sécurité, il n'est pas président de l'Europe.

Souvenons-nous de la vague d'immigration syrienne et de ses conséquences en 2015. On connaît la participation de faux réfugiés Syriens dans les attentats de 2015, attentats qui ont fait 130 morts et 350 blessés.

Depuis des mois non seulement les sujets régaliens de la France qui devraient être les sujets de la présidentielle sont en veilleuse, mais la géopolitique qui influe sur nombre de domaines internes à la France sont pratiquement ignorés.

 

Il se passe aujourd’hui en Afghanistan des événements d'une gravité qui doit inquiéter le monde, et le Liban est au bord du Chaos.

 

En ce qui concerne l’Afghanistan.

 

Après 20 ans de guerre et plus de 2400 soldats américains tués, les Etats-Unis quittent le sol afghan sans avoir remporté la guerre la plus longue de leur histoire, laissant les talibans en position de force.

Le coût humain payé par les afghans est lourd. 160 000 Afghans auraient péri : 50 000 civils, 45 000 insurgés et 65 000 policiers et militaires.

Résultat, les talibans sont arrivés à Kaboul ce dimanche 15 août, terminant leur implacable progression éclair en Afghanistan, d'où les États-Unis, plusieurs pays européens et le Royaume-Uni vont évacuer en catastrophe leurs ressortissants et diplomates.

Les conséquences sécuritaires, sociales, économiques vont être effroyables pour ce pays, ce qui va conduire à l'exode des dizaines de milliers d'Afghans. Drame pour les Afghans, il faut se rappeler qu'au pouvoir, les talibans comme ils l'ont déjà fait imposeront la loi islamique la plus stricte, interdisant jeux, musique, photographies, télévision... Les femmes n'auront plus le droit de travailler et les écoles pour filles seront peut être fermées. 

Mais on peut s'interroger, si les talibans en quelques jours ont pu reconquerir le pays et reprendre la capitale de 6 millions d'habitants Kaboul sans aucune opposition réelle ni du pouvoir ni de la population, il faut supposer qu'une grande partie du peuple est de leur côté.

Et c'est là ou il faut se poser des questions essentielles afin de ne pas reommencer les mêmes erreurs, admettre enfin que chaque pays a le droit de choisir son destin et chaque peuple le droit à la révolte s'il le souhaite, mais le devoir de nos dirigeants est de protéger leur pays et son peuple et non d'aller porter la guerre pour exporter notre conception de la démocratie et faire des millions de réfugiés qui viendront se déverser chez nous. En important le tiers monde nous allons devenir le tiers monde.

Ne serions nous n'être que colonisateurs ou colonisés ?

Plus grave, mais on ne veut pas l'entendre, le danger à long terme.

L’objectif des talibans est nettement plus ambitieux, et là nous devrons être attentifs et impitoyables.

La déclaration à CNN du commandant des Talibans est sans ambiguïté « Nous sommes convaincus qu’un jour, les moudjahidines remporteront la victoire et que la loi islamique s’imposera non seulement en Afghanistan, mais dans le monde entier. Nous ne sommes pas pressés. Nous croyons que cela viendra un jour. Le djihad ne prendra fin qu’au dernier jour »

Qui en parle ? Qui parle des mesures à prendre ? 

Les dirigeants européens craignent que le nombre de migrants frappant à leur porte n'explose, provoquant une crise semblable à celle de 2015, lorsque plus d'un million de Syriens ont mis un pied sur le Vieux continent. 

Demain, la France sera donc menacée dans un premier temps par une vague migratoire afghane supplémentaire. comment s'en protéger pour protéger les Français, Silence de Macron.

Fidèle à sa politique du « en même temps » il s’engage à poursuivre la « guerre » contre les terroristes et à recevoir les Afghans qui nous ont aidés, ce qui amène deux observations.

Il sera très difficile de trier les « aidants » et le risque d’infiltration est certain avec pour conséquence la recrudescence des attentats en France. 

Cette vague migratoire afghane a déjà débuté. Un visa est distribué à 800 Afghans employés de structures françaises ou francophones, qui souhaiteraient quitter leur pays, en proie à la violence.

Cette immigration ne date pas d'hier mais va aggraver le nombre de demandes d’asile de ressortissants Afghans a augmenté en 2015 de 349,6%. 31e au rang des pays de provenance des demandeurs d’asile en 2014, l’Afghanistan se hissait ainsi au 10e rang en 2015.

La majorité de MNA ('mineurs' non accompagnés) qui sont en France viennent de Syrie et d’Afghanistan. Ces arrivées vont se multiplier, quand on sait les problèmes sécuritaires que cela pose, et les probabilités de contamination du covid qui vont s'y ajouter.

Mais de ces dangers à court et long terme, motus !

COVID unique objet de préoccupation, et mesures liberticides pour les Français uniquement a décidé le pouvoir !

 

 

Venons en au LIBAN

 

La France est depuis longtemps impliquée dans le sort du Liban
Depuis Le 28 avril 1920, la France s'est vue officiellement investie par la Société des Nations d'un mandat pour le Liban qui était une sorte de protectorat.

Les problèmes Libanais sont à examiner de près, car ils sont l’exemple à éviter de ce qui pourrait nous arriver.

De quoi souffre le Liban, et en quoi cela doit nous interpeller.

Bien sûr le Liban pâtit de problèmes dus à la pandémie, mais qui n'ont fait que mettre en lumière les problèmes endémiques de ce pays.

La réunion sur ce sol de diverses ethnies dont l'Histoire, les mœurs, les coutumes, la religion sont différentes et auxquelles un pouvoir souvent corrompu mais toujours faible a voulu laisser ou a été obligé d'accorder une part d'autorité et de territoire.

Ces communautarismes exacerbés cherchant à dominer alternativement sont la source de conflits constants et de désintérêt pour le bien commun du pays.

En 1975 a commencé une guerre civile qui a duré 15 ans. Deux factions se font face dans des affrontements violents et meurtriers, les chrétiens d’un côté et les défenseurs de l’arabisme et des Palestiniens de l’autre. A Beyrouth, dont le centre est détruit à l’automne 1975, une ligne de démarcation séparait l’est chrétien de l’ouest musulman. La ligne de démarcation n'a plus de réalité physique depuis 25 ans, mais existe toujours dans les têtes.

Une longue guerre civile, une instabilité politique chronique et des problèmes économiques récurrents, le Liban est en train d'imploser.

Le Liban a cessé d’être un État. Le pouvoir est plus que jamais dans les mains d’un cartel de partis communautaires, où cohabitent notables traditionnels, anciens chefs de guerre et affairistes.

Le seul objectif de ces chefs communautaires est le maintien au pouvoir et leur intérêt partisan prime sur celui du pays.

A cause de ses dix-huit communautés confessionnelles reconnues, le Liban s'est bâti sur un modèle alambiqué et fragile de répartition du pouvoir politique qui l'a mené au désastre.

 

La population du Liban est estimée à 6,6 millions d'habitants en 2018 selon l'Organisation des Nations Unies.

 

Notre président lui a évoqué ce problème avec les dirigeants libanais, distribué quelques conseils éclairés à des irresponsables qui n'en ont cure sur les problèmes communautaires, alors que chez nous il ne sait pas les régler.

En France, on parle de partage, séparatisme, communautarisme, islamisme, mais rien n'est fait pour les éviter pour les combattre et échapper à un dénouement tragique. C'est pourquoi on parle de risque de libanisation de notre pays.

De nombreux livres on été écrits , sur les dangers de l'archipellisation, la partition, la libanisation possible de la France

Un nouveau livre traitant de ce sujet vient de paraître.

''Vers la libanisation de la France'' de Norbert Marras-Mannoni

« Pour n’avoir pas su - ou pas pu ? maîtriser les flux migratoires

la France va-t-elle devenir un nouveau Liban ? »

Norbert Marras-Mannoni, journaliste Arabophone et arabisant, l’auteur prend soin et il a raison de préciser : « j’ai grandi avec les arabes et je suis imprégné de cette culture. De plus, je suis parfaitement bilingue et la plupart de mes amis sont Maghrébins. Serait donc bien imprudent celui qui, à la lecture de cet essai, y verrait un procès contre l’Islam ou les arabes ».

Pour faire face à ces deux périls que constituent le retour des Talibans et le délitement du Liban, la France a besoin d’un pouvoir fort et déterminé sachant donner la priorité à la sécurité des Français et d’une union sacrée de ses forces politiques Il est ainsi choquant de voir certains leaders progressistes condamner en Afghanistan les comportements type charia qu’ils s’efforcent de justifier chez nous au nom de l’inclusion. 

Que sommes-nous allés faire dans ces galères que sont l'Afghanistan, l'Irak, la Libye, la Syrie, le Mali alors que nous avons à l'lntérieur des terroristes et des islamistes qui ne cessent de prospérer, qu'il nous faudrait éradiquer, et surtout éviter d'en importer ou d'en laisser entrer chez nous ?

 


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