Les Verts : ennemis du peuple et de la nation ?
par Laurent Herblay
jeudi 24 octobre 2013
Bien sûr, la question est dure. Mais après avoir entendu Jean-Vincent Placé demander le retour de la famille de Léonarda, inviter les lycéens à manifester pour cela, et traiter par le mépris la difficulté des agriculteurs et suite à un débat avec une député écologiste sur Lampedusa, la question mérite d’être posée.
En fait, tout ceci m’a rappelé le débat que j’avais eu sur France 24 à propos du drame de Lampedusa et où une députée écologiste néerlandaise tenait des propos comparables. De manière prévisible, elle proposait d’accueillir les clandestins qui avaient été sauvés, affirmant que cela ne faisait pas tellement de monde. Mais ce faisant, elle en négligeait les conséquences. D’abord, cela pourrait créer un appel d’air et faire venir beaucoup plus de clandestins. Et donc plus de drames comme celui de Lampedusa et plus de morts. C’est la fermeté qui limitera le nombre de victimes et non pas une compassion, certes compréhensible humainement, mais contre-productive et insensée aujourd’hui.
Les Verts auraient pu comprendre que la nation peut être au service d’un plus grand respect de l’environnement. Mais non, leur internationalisme obtus le leur interdit. Et au fond, plus qu’écologistes, ils sont aujourd’hui un parti ultra-libertaire. ELSL, Europe Liberté Sans Limite, leur conviendrait mieux qu’EELV.