M. Le Pen / E. Macron : Bis repetita placent !

par moderatus
jeudi 14 avril 2022

 

Cette répétition du duel Marine Le Pen face à Macron qui d'après les sondages déplaisait souverainement au peuple de France ne devait pas avoir lieu.

Et pourtant, « rebelote », les Français en ont 'décidé' autrement et ont fait en sorte que ce face à face 2022 ait les mêmes protagonistes.

Alors, est-ce une erreur des sondeurs ou au contraire une grande manipulation des sondages et des médias qui ont rendu cette confrontation inévitable ?

 

 

En remplaçant le vote de conviction par le vote ''utile'' les sondages successifs ont faussé la mécanique du choix démocratique, en produisant peut être la réalité qu’ils prétendaient décrire” .

Ces sondages multiples, journaliers, qui devraient comme dans certains pays s'arrêter au moins une semaine avant le vote officiel et qui se sont poursuivis jusqu'au seuil de l'élection ont perturbé le vote des Français qui ont pris les sondages au pied de la lettre et se sont précipités vers l'option suggérée, le « vote utile », rendant les résultats incompréhensibles par leur brutalité.

Tout s'est passé comme prévu pour les sondeurs, pour les médias et pour Macron qui avait choisi son adversaire depuis belle lurette. Mais Macron, n'a-t-il pas commis une double erreur ? La Marine Le Pen de 2022 n'est pas celle de 2017 et il a un bilan qui comme on dit est un boulet.

Il faut rappeller qu'en France Jusqu’à l’élection présidentielle de 1995, la loi prohibait la publication des sondages la semaine précédant le scrutin.

l’un des principaux avantages de supprimer les sondages pendant une période pré-électorale est de ne pas influencer le vote des électeurs. Puisque le rapport de force ne serait pas mesuré, il n’y aurait pas de dynamique de vote utile (un type de vote stratégique où on vote pour un candidat qui a des chances de gagner plutôt que pour un programme plus proche de ses idées politiques) par exemple. Les « petits candidats » auraient la possibilité de peser démocratiquement.

 

Marine le Pen a des atouts majeurs qu'elle n'avait pas en 2017, c'est certain, mais elle a un challenge extrêmement difficile. Rien ne lui sera épargné.

A son crédit, Des points très positifs.

Un programme qui s'attaque à tous les problèmes, sociétaux et régaliens et au pouvoir d'achat souci principal actuel des Français.

Elle propose aussi une véritable révolution démocratique et attendue par une majorité de Français, rendre le pouvoir au peuple. Ce petit peuple que le souverain élu pour 5 ans ne s'abaissait pas à consulter ou simplement écouter pendant le quinquennat.

Elle promet le retour de la proportionnelle, des référendums sur les problèmes essentiels de la nation, et la possibilité de RIC, c'est à dire des referendums d'initiative citoyenne dans le cadre d'un septennat non renouvelable. Les problèmes essentiels régaliens, immigration, sécurité , justice ne sont pas mis de côté ou ignorés comme sous le quinquennat Macron. 

Elle en a ciblé les dérives et défini les mesures à prendre de façon précise.

Elle a en Macron un adversaire qui contrairement à 2017 a un bilan, que la majorité des Français juge négatif sur tous les plans.

 

 

---l’Éducation Nationale Nationale. Quatre-vingt pour cent des écoliers qui quittent le Primaire sont incapables de lire correctement jusqu’au bout un texte de 200 mots. 

---La façon dont fonctionne la Justice en France est un scandale permanent, qui assure l’impunité d’une foule de petits délinquants multirécidivistes.

---La crise du logement des Français est devenue pire qu’à la sortie de la seconde guerre mondiale. 

---Les zones rurales sont ravagées par la désindustrialisation, suivie ensuite de la fermeture des services nécessaires pour les populations. 

---Le pouvoir d’achat des petits salaires ne permet plus de vivre. 

---La retraite à 65 ans qu'il veut instaurer

Bilan économique désastreux

1- Une dette publique à 116,3 % du PIB

2 - Un déficit commercial de 84,7 milliards d'euros

Ce quinquennat a démontré les limites du en même temps, et abusé de la pratique des sujets mis sous le tapis.

Les problèmes d'immigration, d''insécurité, de justice n'ont pas été traités. La prise en charge de la pandémie et le traitement du chômage ne sont en aucun cas des succès comme le prétend LREM. Un quinquennat qui se caractèrise par une guirlande de feux rouges dans pratiquement tous les domaines.

—L’Immigration a atteint des chiffres record, la présidence Macron a consisté en cinq années d'immigration à un rythme plus important encore que sous les quinquennats Sarkozy et Hollande, marquant la poursuite de la transformation démographique de la France.

la violence est qualifiée d'orange mécanique, sans réponse de la justice qui fait montre d'un laxisme total.

—Augmentation de 32% des coups et blessures volontaires

—Augmentation de 12% des meurtres

— 800 personnes agressées par jour. 

—Un refus d'obtempérer toutes le 30 minutes.

— 20 policiers agréssés chaque jour.

 

 

Ce bilan disqualifierait normalement tout président voulant se représenter.

Mais, il y a un mais énorme.

Macron comme l'on fait ses prédécesseurs va se servir de la sempiternelle arme du cordon sanitaire qui déjà se met en place. Le paratonnere Zemmour n'étant plus dans la campagne, 

Les castors sont de retour.

Vous savez, ceux qui construisent des barrages sanitaires contre le droite depuis Mitterrand.

Il ont déjà commencé à remplacer les arguments par les anathèmes contre Marine le Pen et son parti.

Les accusations de racisme et fascisme vont pleuvoir de toutes parts.

Tous ceux bienveillants jusqu’alors avec elle, politiques et médias, qui avaient concentré leur haine sur Zemmour, lui permettant d'accéder au second tour à la grande joie de Macron, vont se ruer sur elle

L’hallali est déclenché.

Valérie Pécresse (LR), Anne Hidalgo (PS), Yannick Jadot,  Fabien

Roussel (PCF) Mélenchon (FI)

ont déjà donné la consigne de ne pas voter Marine Le Pen et les 4 premiers ont déjà fait allégeance à celui qui les a détruits, réduits à la portion congrue, grâce en partie à la magie des sondages et des votes utiles. 

Valérie Pécresse (4,78%) Jadot (4,63%) Roussel (2,28%) Hidalgo (1,75%)

ne se verront pas indemnisés de leurs frais de campagne.

Mais ils ont plus de haine fruit d'idéologie néfaste que de rancœur pour ceux qui les ont ruinés eux ou leur parti et ridiculisés.

 

Mais cette alerte au fascisme fantôme ne date pas d'hier  ; souvenez-vous

 

 

Macron et la gauche reprennent les vieilles recettes, mais cette fois 

marcheront-elles ?

Les Français en ont peut être marre qu'on les prenne pour des buses.

Les réformes que propose Marine le Pen, sur la souveraineté du peuple, ne peuvent laisser la gauche ou le centre indifférents. Une partie importante celle pour qui l'idéologie n'est pas devenue une prison mentale devrait lui apporter son appui.

Si ces militants suivaient les consignes de leur chef de parti, Macron serait réélu.

 

Car Marine n'a pour elle et pour l'instant.

Que les voix du RN, celles de Zemmour et celles de Dupont-Aignan. Pas suffisant.

Une partie des électeurs voyant le côté social du programme de Marine Le Pen et le retour du peuple dans la gestion du pays aura-t-elle le cran de voter pour elle ?

Une partie des partisans LR dans la ligne Ciotti le feront-ils aussi ?

Ce n'est qu'à ces conditions que la droite reviendra au pouvoir et que le locataire actuel de l’Élisée recevra son congé.

Bilan contre cordon sanitaire ! tel est le combat

Ce n'est pas gagné, mais c'est devenu possible !

 


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