Macron, sa clique et ses claques

par Comité des Cents
jeudi 6 décembre 2018

Face à la tempête des gilets jaunes, le président dit ne pas vouloir changer de cap. Pourtant le vent de révolte est si puissant qu’il l’oblige à garder ses réformes au port. Le tonnerre gronde et annonce la fin d'une ère.

Cela ne fait plus aucun doute, Emmanuel Macron, du haut de ses 40 ans, a réalisé ce qu’aucun président avant lui n’avait pu faire : cristalliser la colère d’une partie de la population, soutenue par la majorité des français, après moins de 2 ans de pouvoir, un record !

Il est aujourd’hui haï, honni, hué par ces « gaulois réfractaires aux changements ». La violence de la réaction de « ceux qui ne sont rien » est proportionnelle au mépris affiché par le président et sa cour.

Face à l’urgence climatique, celui qui a été élu « champion de la Terre » se voyait déjà à la pointe du combat en matière de lutte contre la pollution. L'idée géniale était d’aligner la taxation des carburants diesel sur l’essence à un moment où le prix du baril était déjà important.

Résultat, une partie des acteurs de l’économie « réelle » se sont sentis pris à la gorge par cette taxe de trop. Celle qui a tout fait basculer, qui n’a fait qu’obscurcir un ciel déjà bien sombre pour cette classe moyenne. Cette « France périphérique » dont de nombreux politiques ont ignoré jusqu’à nier son existence.

C’est cette France qui n’avait aucune illusion lors de la dernière présidentielle, qui s’est senti trahie dès les premières mesures budgétaires du « président des riches » et qui avait rongé son frein pendant de long mois. Par « pudeur » peut-être ?

Si on est arrivé à cette situation, c’est pour le pouvoir, par manque de « pédagogie ». Une manière grossière d’infantiliser les citoyens qui ont dû endurer ce type de discours tenu par des politiques hors-sol plus d'une fois. Comme les tomates ils ont fini par ne plus avoir aucune substance.

 

La clique hors-sol

 

La « classe laborieuse » a décidé de siffler la fin de partie de ce tournant libéral. Elle a réussi, en partie grâce aux réseaux sociaux, à fédérer une grande partie des mécontentements en choisissant ce bout de tissu fluorescent comme signe de ralliement. Simplicité, efficacité.

 

Ce moment historique ne doit pas faire oublier ceux par qui Macron a pu entrer à l’Élysée. Cette élite de la mondialisation heureuse partageant son temps entre la City de Londres et la ville Lumière. Celle qui a le plus profité des mesures « incitatives » pour investir leur hauts revenus. Un vœux pieux.

 

Si fin de règne il y a, cette oligarchie devra suivre dans la chute de son monarque, à l’image de la noblesse d’antan.

Notre pierre à l’édifice consiste en une liste des membres des Gracques, constituée en 2008. Celle-ci contient quelques surprises.

 

Vous pouvez voir un extrait ci-dessous :

 

 

L’ensemble de ces données est visible à cette adresse : https://ethercalc.org/nhsel70srhrt (miroir)

 

Notre intention n’est pas d’attiser la haine, mais plutôt de faire preuve de transparence face à ce type de conflit d’intérêt qui gangrène la politique française.

Un président imprégné par de nombreux lobbies, représentant de l’énarchie et de l'oligarchie financière ne doit plus compromettre l’avenir de la France. Le mal est fait, la chute est proche.


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