Manu, je t’ai trouvé 80 milliards !

par Dominique TONIN
mardi 22 avril 2014

HoLLANDE Anaphore est visiblement en froid avec les chiffres, après ceux du chômage qui n’en finissent pas de grimper, avant même de s’inverser, celui de sa côte d’Amour vis-à-vis des Françaises et des Français n’en fini pas de chuter. 18 % de côte de popularité, c’est du jamais vu, c’est la honte, la risée, en même temps que la valeur réelle de son incapacité.

Pensant, à tort, que cela pouvait venir de son premier sinistre, il en a nommé un autre, plus dynamique. Apporter du sang neuf, est rarement néfaste en matière de croisement, en biologie animale donc. En politique, à part changer d’individu, donc de personnalité, il n’en reste pas moins que dans le cas présent on change un carriériste par un autre carriériste, un cumulard par un autre cumulard, un premier sinistre mou aux ordres, par un nouveau premier Ministre impétueux aux ordres également, mais aux dents longues.

 Ce dernier, fraîchement élu, Valls et surfe sur cette nouvelle vague qui devrait l’amener jusqu’au Palais de l’Elysée, selon ses dires !

Cela n’est pas gagné d’avance ! Chemin faisant, il y aura des tempêtes à affronter, des planches savonnées à esquiver et les attentes du peuple à satisfaire d’ici 2017, ce qui n’est pas évident vu la tournure des événements.

Alors, en bon samaritain que je suis, je viens donner un coup de pogne à Manu, non pas parce qu’il serait de ma mouvance, ni même que je l’apprécierais plus que ça, mais plutôt parce que cela me fait “chier“ de constater l’appauvrissement des Français, et plus largement encore des peuples Européens. 

Afin de satisfaire le diktat de Bruxelles en matière de déficit, il lui faut trouver impérativement 50 milliards d’euros sur trois ans. Tâche ardue quand il faut dans le même temps apporter une solution au chômage de masse (si cher à son patron) sans froisser le patronat, ni la plèbe, tout en sachant que les marges de manœuvre sont extrêmement limitées puisque non seulement il n’y a pas un kopeck en caisse, mais pire le pays est en récession, donc les rentrées insuffisantes.

Si Manu était un ami, je ne saurais que trop lui conseiller de se barrer en courant. Mais il n’est pas un ami et il est un peu tard. Alors, gracieusement, je lui apporte sur un plateau cette solution :

 1- Arrêter de rembourser la dette.

 2- Utiliser l’article 50 du traité Européen qui dit ceci :

1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.

2. L’État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement Européen.

3. Les traités cessent d’être applicables à l’État concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l’État membre concerné, décide à l’unanimité de proroger ce délai.

Par ce biais, l’Etat Français économise près de 80 milliards d’euros par an, répartis de la manière suivante : 60 milliards en non paiement des intérêts de la dette publique, et 20 milliards de contribution aux dépenses courantes de l’Union Européenne. Bien évidemment, sur trois années cela fait 240 milliards d’économisés qui peuvent être utilisés en frais de fonctionnement et d’aides aux entreprises et aux ménages pour booster la consommation, les recherches, les nouvelles technologies, donc l’économie globale.

Analysons de manière un peu plus pointue ces idées loin d’être saugrenues.

Ne plus rembourser la dette. Cela s’est déjà fait par le passé, plusieurs fois même, sans que pour autant la terre s’arrête de tourner, ou se mette tout à coup, à tourner à l’envers !

Qui seraient pénalisés par une telle mesure ?

Les banquiers en tout premier, car ce sont eux qui détiennent en majorité les obligations des Etats plombés par la dette publique. En même temps, ce sont eux qui ont engrangé 1 900 milliards d’intérêts générés par la dette publique Française depuis les années 80. Puisqu’ils vivent sur le dos de la bête, une telle décision les plongerait indubitablement vers une faillite assurée et systémique, les banques étant plus ou moins interdépendantes. En même temps puisque les politiques, sous le joug des lobbies bancaires, sont incapables de mettre en place une régulation digne de ce nom, ce moyen serait une excellente occasion de redémarrer sur d’autres fondations plus saines, plus altruistes.

L’Etat, libéré d’un seul coup, du carcan Européen et de l’hégémonie dictatoriale des banques, pourrait comme avant 1973, emprunter à la BCE via la banque de France, et ainsi se libérer de cette dépendance forcée vis-à-vis des banques privées et des taux d’intérêt induits.

Le citoyen, quant à lui, n’y verra que du bien ressenti, par l’aisance retrouvée de l’Etat qui n’aura plus à taper sur les classes moyennes pour économiser et trouver, à tous prix, ces fameux 50 milliards. Les citoyens en ont autant assez des politicards, que des banquiers, et nombreux sont ceux qui se réjouiront de les voir disparaître à jamais.

Certains rentiers pourraient également être impactés par ce genre de décision. Mais autant l’hégémonie des banques et des rentiers qui aujourd’hui représentent un petit nombre en exploitant le plus grand nombre, autant ils ne pèseraient pas lourds par rapport au peuple, tant en terme de nombre que de pouvoir et de force décisionnelle. De plus, lors de ces quelques années de traversées du désert, aucun des banquiers ni des rentiers ne se sont apitoyés sur le sort des peuples poussés vers la précarité. Il n’y a donc pas lieu, en retour, de nous apitoyer sur leur sort.

De toute manière, du fait du manque de régulation qui était à la charge et à l’initiative des politicards, et de l’extrême voracité des banquiers qui utilisent les meilleures et dernières technologies informatiques pour gagner encore plus en un temps record, créent une bulle financière prête à leur sauter à la gueule avec des effets dévastateurs supérieurs à ceux de 2008.

Ne reste plus qu’à savoir quels seront les attitudes des Etats et des banques centrales au moment de l’effondrement et quand les banquiers viendront, encore une fois et sans scrupules, demander aux Etats de venir les secourir. Car en plus d’encaisser des sommes astronomiques en intérêts de la dette publique, ils n’ont pas honte de venir quémander de l’aide quand la bulle financière, qu’ils ont créée, explose. Ce qui pose la question de savoir où passent tous ces gains ?

C’est à ce moment précis, qu’à l’instar de l’Islande, il faut avoir le courage de refuser une quelconque aide aux banques responsables. Les acheter à l’euro symbolique et les nationaliser serait du plus bel effet et salvateur pour l’économie.

Quant à la rituelle question : Mais à qui irez-vous emprunter après avoir annulé la dette ? Les marchés financiers ne vous feront plus confiance !

Ha bon ! Je n’avais pas intégré que ces gens là (les banquiers) étaient des gens de confiance !

Et puis, puisqu’ils couleront, ils seront morts et n’existeront plus ! Pour financer les dépenses de l’Etat, des entreprises et des ménages, nous ferons comme eux le font aujourd’hui, en créant de l’argent ex-nihilo, tout simplement.

Mais, ne nous leurrons pas, la prochaine bulle financière aura explosé, les banques à nouveau sauvées, que les politicards aux ordres n’auront pas bougé d’un centimètre, et que VALLS, en bon caudataire de la finance lui aussi, n’aura pas tenu compte de l’idée d’un gueux et de ces possibles 80 milliards annuels d’économies réalisées.

Mais cela est égal, c’est précisément sur ces thèmes là que nous, nous bâtirons notre campagne pour 2017.

Loin de nous l’idée d’imposer quoi que ce soit au peuple sans son consentement express et son pouvoir exclusivement décisionnel. Notre crédo étant de redonner le pouvoir au peuple en remplaçant les parlementaires godillots, corrompus, serviles et caudataires de la finance par des gens du peuple volontaires et tirés au sort. C’est à partir de là que commencera le véritable changement Mr HOLLANDE ! Celui que vous n’avez même pas amorcé.

Notre candidat en 2017 remettra les clefs du pouvoir dans les mains du peuple, afin qu’il puisse enfin décider de son destin, tant national qu’Européen (voir sur notre site). Si notre candidat est élu, il ne sera plus comme aujourd’hui, le caudataire de la finance, mais du PEUPLE. Là réside toute la différence.

Je profite de cette tribune pour “tacler“ monsieur GATTAZ, celui qui prône un SMIC au rabais pour les jeunes, soi-disant pour faciliter leur embauche et développer des emplois. Gageons que ce sinistre personnage n’a jamais vécu, ni avec un SMIC, encore moins avec une rémunération en dessous de ce dernier et que son salaire mensuel doit représenter plusieurs SMIC.

En réponse à cette provocation du Président du MEDEF, nous répondons par la mise en place d’un RBI (Revenu de Base Inconditionnel) d’un minimum de 1500 € nets (voir notre site). Ceci, à tous ceux qui atteignent la majorité et qui seraient, soit étudiants, précaires ou sans emploi.

Cette mesure donnerait à toutes personnes le droit de vivre décemment, de se loger et de disposer d’un pouvoir d’achat. Ces dispositions, accolées à celles précédentes (arrêt du paiement de la dette et application de l’article 50 du TUE) seraient largement finançables et constitueraient un retour sur investissement pour l’Etat, sous forme de consommation des ménages concernés.

Dans notre mouvement, nous sommes intimement persuadés que les trois maux responsables de la descente aux enfers que subissent la France et les Etats Européens, sont : Les politicards (UMPS), la Commission Européenne (dans sa forme actuelle) et le système bancaire dans sa globalité. L’ablation de ces trois cancers, de cette Troïka, serait un pas assuré vers une guérison durable. Certes, un pari fou, mais en partie plébiscité par les 38,5% d’abstentionnistes aux municipales. La démocratie représentative actuelle étant une vaste escroquerie.

Quant à Monsieur VALLS, né Espagnol et naturalisé Français, il est le premier du genre à exercer cette haute fonction. Aura-t-il “las bolas“ ?

J’en doute, mais nous ne tarderons pas à le savoir !

 


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