Mara Carfagna, l’ex-pin-up et ministre de Berlusconi... anti-sexe

par Allain Jules
jeudi 25 septembre 2008

Vous allez adorer détester la ministre italienne de la Parité, Mara Carfagna, choisie par El Cavaliere, Silvio Berlusconi. Elle est belle, brune, sexy, mignonne et diaboliquement attirante. Ex-pin-up, aujourd’hui, elle va en guerre contre le travail du… sexe. Tout un programme. Après que le sein du tableau du peintre italien, Giovanni Battista Tiepolo, exposé à la salle de presse du Conseil italien, eut été masqué, le retour à l’ordre moral semble poindre à l’horizon en Italie.

Pour les plus anciens, vous avez sans doute connu, Ilona Staller aka La Cicciolina, ex-star du X et ancienne parlementaire italienne d’origine hongroise, avec son fameux Political Woman. Elle a notamment proposé ses charmes sexuels à feu Saddam Hussein pour mettre fin à la guerre du Golfe. Mais, elle, n’allait pas s’interposer face à des manifestations appelant à cor et à cri à une chasteté de pacotille, ou jouer les vierges effarouchées à la vue des filles de rues, qui pullulent dans les lieux publics italiens.

Finalement, le dernier passage de Silvio Berlusconi chez l’actuel locataire de l’Elysée, qui, comme on le sait, est l’ami de l’extrémiste Gianfranco Fini, semble l’inspirer. Suivez mon regard vicieux ! De voir sa ministre de la Parité, Mara Carfagna, faire un projet de loi interdisant la prostitution dans les lieux publics, parcs et rues, est assez amusant. Son projet a été adopté par l’Assemblée italienne. Il propose de sanctionner de cinq à quinze jours de prison et de 200 à 13 000 euros d’amende tout contrevenant. C’est vraiment l’hôpital qui se moque de la charité dans ce cas très précis, quand on connaît, un tant soi peu, le pedigree de la dame.

Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. La stupidité, la sottise, la bêtise, la connerie, la folie, l’idiotie ont désormais un nom ? Est-ce celui de la ministre la plus sexy de la planète Terre, Mara Carfagna ? Ne nous aventurons pas sur ce chemin. Elle qui a gagné sa vie en offrant ses charmes, refuse aujourd’hui de voir d’autres en faire autant. Un vrai paradoxe, non ?


Mara Carfagna serait un parmesan pour Silvio Berlusconi qui la consomme après des repas bien arrosés. Il n’a pu résister à sa jeunesse, son charme et son charisme très sexuel dit la rumeur. Avec sa chute de rein, ses nichons pointus comme des sagaies, ses lèvres pulpeuses, les péripatéticiennes pouvaient trouver, en elle, une alliée. Hélas, c’est le contraire. Elle les pourchasse. Par une législation scélérate.

C’est assez étonnant de voir la ministre de la Parité marcher sur les platebandes de ses collègues. C’est le ministre de l’Intérieur qui doit manger sa cravate, énervé de ne pas avoir pensé cette loi sur la prostitution que veut éradiquer Mara Carfagna. Mais, en définitive, la cerise sur le gâteau, ce sont les propres contradictions de la ministre à qui on ne demande pas de raser les murs, mais, de se souvenir de son passé sulfureux. Les vidéos en dessous en disent long sur le parcours de la belle Italienne.

La brune de Berlusconi ira-t-elle au bout de sa logique ? Mais, à partir du moment où la loi est promulguée, ce sont les autorités judiciaires et les carabinieri qui doivent en définitive, faire appliquer la loi… Forza Italia !







Mais une autre histoire se profile aussi à l’horizon : “L’affaire Lewinsky” de Silvio Berlusconi : "Mara Carfagna est la plus jeune (et jolie) ministre du cabinet Berlusconi. Après avoir fait carrière dans le mannequinat et à la télévision, elle est devenue ministre pour l’Egalité des chances en 2006. Une comédienne italienne l’accuse aujourd’hui “d’un acte lubrique” sur la personne de Silvio Berlusconi. (...)

Depuis quelques jours, les palais de la République italienne sont mis sur écoute. 8 400 interceptions téléphoniques auraient été enregistrées par le palais de justice de Naples dans le cadre d’une affaire de corruption contre Berlusconi. Dans ces interceptions téléphoniques, quelques conversations, qui n’ont rien à voir avec l’affaire de corruption présumée avec un dirigeant de la RAI, ont été enregistrées. Les dialogues ont un contenu “érotique très chaud avec des références à du sexe oral” (que les Italiens appellent “pompino”) selon le palais de justice napolitain. (...)" Source : SoirMag.be

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