Max Gallo pourrait apporter son soutien à Nicolas Sarkozy

par Jean-Michel Aphatie
vendredi 7 juillet 2006

A chaque soir de victoire, lors de la Coupe du monde de football, les drapeaux fleurissent. Bleu, blanc, rouge : vive la France !

Retour du patriotisme ou simple admiration envers l’équipe de France ? Dans ce moment d’attente, où Italiens et Français se font masser les cuisses, la question était posée, ce matin, sur RTL, à 7h50, à Max Gallo, écrivain, historien, auteur d’un Fiers d’être Français, publié au début de cette année. Sa réponse est intéressante. Oui, juge-t-il, les gens ont envie de repères, et ils sont fiers, à cette occasion particulière, de dire leur joie, leur fierté, d’appartenir à un pays. Ce fut vrai, durant ce Mondial, pour les Allemands, si longtemps vicitimes d’un complexe en la matière ; c’est vrai, bien sûr, des Français.

Le problème, la difficulté, c’est de prolonger ensuite ces sentiments, de leur donner une consistance dans le débat social et politique. A quoi sert le patriotisme dans une société ouverte et dans une économie mondialisée ? Pas facile. Max Gallo s’est dit convaincu que la question, d’une manière ou d’une autre, surgira dans prochain débat présidentiel.
Pour cela, il fonde des espoirs sur Nicolas Sarkozy qui, il l’a cité spontanément, a prononcé un vibrant discours sur la grandeur de la France, son identité, à Nîmes, voilà deux mois. A ce propos, Max Gallo, homme de gauche, a exprimé son refus de voir diaboliser Nicolas Sarkozy. Il a même laissé entendre qu’il pourrait, au moment du choix, lui apporter son soutien. C’est ainsi que nous avons glissé, ce matin, de la Coupe du monde à la politique. Erreur ! Pour battre les Italiens, Raymond Domenech l’a redit hier, il faut rester concentré, penser à ça et seulement à ça.

Donc, je résume : vive la France ! Et si je peux me permettre d’ajouter quelque chose : vive la France !
Ca ira comme ça ?...


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