Mélenchon et le PC : Fin de l’Histoire ?

par Christian
jeudi 11 avril 2013

Déjà les frémissements du malaise se font sentir. Pierre Laurent, patron du Parti Communiste conteste l’expression « coup de balai » * que Mélenchon avance comme slogan de la marche protestataire qu’il veut organiser le 5 Mai

POLITIQUE : Libération : Une nouvelle fois, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent prend ses distances avec Jean-Luc Mélenchon. Selon lui, "l'idée du coup de balai n'est ni la bonne expression, ni la bonne orientation.

 

Le PCF ne peut continuer, sans réagir, à se laisser instrumentaliser par le leader du Front De Gauche. A cela plusieurs raisons. La plus évidente, à n’en pas douter, étant l’approche des municipales. Le Parti Communiste sait qu’il ne pourra maintenir ses villes ou espérer en conquérir de nouvelles sans le soutien du Parti Socialiste. Soutien pour lequel L’Elysée, sous l’ambassade docile de Solferino, exigera une prise de distance significative d’avec l’agitateur Mélenchon.

Les excès de langage de Mélenchon deviendront ben vite le faux prétexte pour justifier auprès de l’opinion l’éloignement du PCF du Front de Gauche. En réalité ce sont les petits calculs de boutiquiers auxquels se livre le PC qui condamneront l’aventure solitaire de Mélenchon.

Quoiqu’il en dise le PC est un Parti de Gouvernement, totalement inséré dans la classe politique, sous perfusion du PS, depuis qu’en 1972 François Mitterrand le rendit dépendant de son bon vouloir sous les habiles traits du Programme Commun.

Depuis, il est l’indéfectible allié du PS à chaque élection, goûteux de la bonne soupe électoraliste, plus enclin à soutenir des élus amadoués qu’à encourager des militants convaincus. Dans ce marengo politique convenu, où le PC fait timidement entendre sa différence idéologique de gauche, Mélenchon devient de plus en plus un trouble fête, un empêcheur de tourner en rond.

Rupture sur la ligne rouge
Mélenchon résistera-t-il aux petits arrangements PS-PC ?

Le PC s’articule tant bien que mal autour de son allégeance intéressée au PS et de sa cour surjouée faite à Mélenchon attendu qu’il partage la même base électorale.

Une chose est certaine. Il n’y à pas assez de place à la gauche de la gauche pour les deux. En conclusion l’un des deux doit disparaître. Mon récent et difficile passage dans le maelstrom politique m'a enseigné qu’un appareil est toujours plus fort qu’une individualité

Toutefois, n’imaginez pas que, le cas échéant, à défaut d’un Front De Gauche totalement efficace, le Front National serait un recours pour la défense du citoyen. Bien au contraire le clientélisme et l’affairisme seraient à leur paroxysme

Je vous laisse donc conclure par vous-même.

Che64. Aussi sur TWITTER  : @che64000


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