Mélenchon, l’heure du choix

par PRCF
vendredi 25 juillet 2014

Les militants du Parti de gauche sont à la croisée des chemins. Ils refusent – et c’est à leur honneur – de rallier les manœuvres de Pierre Laurent (PCF-PGE) et de la « gauche unitaire » (trotskystes socialo-dépendants) visant à un rapprochement avec le PS par l’entremise des prétendus « frondeurs » du PS.

Cette resucée de la « gauche plurielle » ne donnerait rien d’autre en effet qu’un « Syriza » à la française, c’est-à-dire une social-démocratie de gauche incapable de rompre avec le néolibéralisme. Pour rompre avec lui – et in fine, avec le capitalisme ! – il faut en effet sortir de l’UE atlantique et de l’euro, ce que ni Laurent, ni Piquet, ni les prétendus « frondeurs », tous plus « euro-constructifs » les uns que les autres ne veulent. Or jusqu’ici, M. Mélenchon les a suivis idéologiquement en déclarant en 2012 que « l’Europe est à nous » et que « l’euro est notre monnaie » (sic). L’UE, l’OTAN, l’euro comme le Grand Marché Transatlantique sont de A à Z conçus contre les peuples !

 La voie d’une alliance nationale privilégiée entre Europe-Écologie et le PG est également une impasse, sauf reniement par le PG de ses références républicaines à la nation et à la laïcité, les verts font la part belle à l’euro-fédéralisme, voire à une forme de communautarisme.

La réalité politique incontournable est donc la suivante : si le PG veut, non pas en paroles mais en fait, construire une alternative indépendante du PS maastrichtien, il ne faut pas seulement qu’il rompe avec la socialo-dépendance directe, entendons par là, l’alliance en position subordonnée avec le PS. Il faut qu’il rompe aussi et surtout avec ce dont le PS « hollandien » est le nom : l’acceptation de principe de la funeste « construction européenne » sur la base des mots d’ordre mensongers de l’ « Europe sociale » et de l’ « euro au service des peuples » et pourquoi pas, de l’OTAN au service de la paix et du GMT au service du progrès social et de la culture ?

Aux militants du PG de bien réfléchir. S’orienter vers la seconde voie, c’est-à-dire construire avec les militants franchement communistes et les vrais républicains un Front antifasciste, patriotique et républicains peut seul rouvrir la voie à une gauche de combat, de classe et de masse dans notre pays. C’est de tout cela que le PRCF propose publiquement et fraternellement au PG, ainsi qu’à toutes les forces du mouvement ouvrier, progressiste et républicain, de discuter.

A retrouver sur www.initiative-communiste.fr site web du PRCF

http://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/melenchon-lheure-du-choix/


Lire l'article complet, et les commentaires